| Le Monde de Demain

Choisirez-vous la marque de la bête?

L’émission d’aujourd’hui est destinée à ceux qui sont courageux, mais elle parle aussi d’une grande récompense pour eux. Dans cet épisode du Monde de Demain, nous examinerons dans la Bible ce qu’est la fameuse marque de la bête. Est-il possible que tout le monde soit forcé d’accepter une puce implantée comme marque d’identification ? Restez à l’écoute pour découvrir les réponses.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

De nombreuses idées concernant l’énigmatique marque de la bête 

La marque de la bête est un sujet qui fascine beaucoup de gens et génère de très nombreuses spéculations – la plupart étant totalement fausses. Pourtant, cette étrange marque va, d’une manière ou d’une autre, affecter votre vie et celle de vos proches. En fait, à votre insu, vous l’avez peut-être déjà acceptée.  

Aujourd’hui, je vais vous expliquer ce qu’elle est dans cette émission du Monde de Demain. Je vous offrirai également une brochure gratuite intitulée Quel est le jour du sabbat chrétien ? Elle répond à une question que trop peu de gens se posent. Rares sont ceux qui prennent le temps de se la poser, et encore moins nombreux sont ceux qui ont la volonté de renoncer aux traditions humaines pour obéir à Dieu.

L’émission d’aujourd’hui est destinée à ceux qui sont courageux, mais elle parle aussi d’une grande récompense pour eux. Dans l’émission d’aujourd’hui, je parlerai de la fameuse marque de la bête. Quelle est exactement cette marque énigmatique ?

Les idées erronées abondent. Certains pensent que le nombre 666 sera tatoué sur le front ou sur le dos de la main. D’autres pensaient autrefois que le numéro de sécurité sociale des États-Unis était cette marque, mais cette spéculation s’est estompée avec le temps. Qu’en est-il d’un code-barres et d’un code QR ? La plupart de ces candidats sont tombés en désuétude et ont été remplacés par une puce informatique plus moderne, de la taille d’un grain de riz, qui pourrait être insérée dans la main entre le pouce et l’index. Ces puces informatiques sont en effet déjà utilisées pour retrouver des animaux perdus et pour identifier les travailleurs.

Est-il possible que tout le monde soit forcé d’accepter une puce implantée comme marque d’identification ? Cette idée, ou toute autre idée abandonnée, pourrait-elle être la marque ? La réponse est négative, aucune d’entre elles ! voici pourquoi. Lisons la réponse qui se trouve dans le livre de l’Apocalypse dans la Bible : 

« Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six » (Apocalypse 13 :16-18).

Qui est la bête ou qu’est-ce que la bête ?

Par-dessus tout, la marque de la bête est essentiellement « la marque de la bête ! »  Cela nous amène à une question fondamentale :  Qui est la bête ou qu’est-ce que la bête ? La bête dont il est question dans ces versets a connu une longue histoire avec plusieurs résurgences. La résurgence finale se fera encore en Europe, comme pour les résurgences précédentes. Elle sera composée de dix nations ou groupes de nations qui ne s’entendront pas naturellement les unes aux autres, mais elles seront alliées pendant une courte période, et formeront une grande puissance militaire et économique. De plus, nous apprenons que la bête est chevauchée par une grande fausse Église. Remarquez brièvement dans Apocalypse 17 :12-13 : 

« Les dix cornes [ce sont les dix cornes de la bête] que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête. »

Quelle que soit la marque de la bête, ce doit être sa marque à elle, et non une marque qui provient d’une autre source. Remarquez une fois de plus la sévérité de sa marque : 

« Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (Apocalypse 13 :16-17).

Qu’y a-t-il de mal à avoir un marqueur d’identification, qu’il s’agisse d’un numéro de sécurité sociale, d’un tatouage ou d’une puce dans le but de faire des affaires ? Qu’y a-t-il d’intrinsèquement répréhensible à cela ? Après tout, nous utilisons des cartes d’identité en permanence. Nous avons besoin d’un permis de conduire, d’un passeport ou d’une autre forme d’identification pour faire un check-in dans un hôtel, prendre l’avion ou encaisser un chèque. Pourquoi refuserait-on la marque si celle-ci permet de nourrir sa famille ?

L’arrivée de la marque de la bête est prédite dans la Bible

La marque de la bête est, tout d’abord, prédite dans la Bible. La Bible nous informe que vous ne pourrez ni acheter ni vendre sans cette marque. Alors pourquoi vous ne devriez pas prendre cette marque si cela vous permet de faire des affaires, et peut-être même de nourrir votre famille ?  En quoi cette forme d’identification est-elle différente d’un permis de conduire, d’un passeport, d’un numéro de sécurité sociale, d’une empreinte digitale ou d’un scanner oculaire ? Pourquoi nous ne devrions pas l’accepter ? La Bible, qui prédit l’arrivée de cette marque, donne une très bonne raison de ne pas l’accepter : 

« Et un autre, un troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’Agneau » (Apocalypse 14 :9-10). 

La « fureur de Dieu » – pourquoi ? Pourquoi Dieu est-Il si en colère ? Apocalypse 16 :1-2 décrivent comment Dieu va répandre Sa colère lors des sept derniers fléaux dans les temps du retour du Christ. Remarquez le premier de ces sept fléaux : 

« Et j’entendis une voix forte qui venait du temple, et qui disait aux sept anges : Allez, et versez sur la terre les sept coupes de la colère de Dieu. Le premier alla, et il versa sa coupe sur la terre. Et un ulcère malin et douloureux frappa les hommes qui avaient la marque de la bête et qui adoraient son image. » 

La marque de la bête est une marque de désobéissance à Dieu

Cela montre l’attitude de Dieu envers ceux qui reçoivent la marque, mais cela n’explique pas la raison. Quel est le problème ? Pourquoi Dieu est-Il si en colère contre ceux qui reçoivent cette marque ? Nous devons nous référer à d’autres Écritures qui expliquent vers qui la colère de Dieu se dirige – et il s’agit de ceux qui Lui désobéissent. Remarquez-le dans Romains 2 : 5 : « Mais, par ton endurcissement et par ton cœur impénitent, tu t’amasses un trésor de colère pour le jour de la colère et de la manifestation du juste jugement de Dieu ».

Il s’agit clairement d’une référence à un moment particulier dans le futur. Colossiens 3 :5-6 décrivent également la colère de Dieu à venir. Remarquez le verbe « vient » : 

« Faites donc mourir ce qui, dans vos membres, est terrestre, la débauche, l’impureté, les passions, les mauvais désirs, et la cupidité, qui est une idolâtrie. C’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. »

Par contre, les vrais chrétiens qui rejetteront la marque seront récompensés. Ils se tiendront devant le trône même de Dieu : « Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu ; et ceux qui avaient vaincu la bête, son image, et le nombre de son nom, étaient debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu » (Apocalypse 15 :2).

À Son retour, Jésus-Christ distribuera des récompenses à Ses serviteurs, ceux qui ont tout risqué pour Lui rester fidèles. Ceux-ci sont prêts à obéir à Dieu, quelles qu’en soient les conséquences, mais la récompense consiste à régner avec le Christ pour apporter la paix sur cette planète troublée. Nous lisons cela dans Apocalypse 20 : 4 : 

« Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front ni sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. »

Quelle que soit cette marque, c’est très sérieux. Tout le monde sera obligé de prendre position d’un côté ou d’un autre. Sans elle, il sera interdit d’acheter et de vendre. Mais en l’adoptant, nous subirons la colère de Dieu. Quelle qu’elle soit, ce sera une marque de désobéissance à l’encontre de Dieu, elle sera associée à la bête et à un système religieux qui chevauchera la bête.

La marque de la bête est liée à l’Empire romain et au système religieux qui l’influence

Le livre de Daniel décrit quatre grands empires païens qui allaient se succéder dans le monde. L’histoire de ces empires commença à Babylone et se terminera avec le retour du Christ qui les anéantira pour établir Son royaume sur Terre. Le livre de Daniel décrit le songe du roi Nebucadnetsar de Babylone, dans lequel il vit une statue géante décrite dans Daniel 2 :32-33 : « La tête de cette statue était d’or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses cuisses étaient d’airain ; ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. »

Mais qu’est-ce que cela signifie ? Les spéculations abondent, mais la plupart des érudits sont d’accord avec ce que la Bible dit clairement, et que l’Histoire confirme. La réponse se trouve au début du verset 37 : 

« Ô roi [Nebucadnetsar], tu es le roi des rois […] c’est toi qui es la tête d’or. Après toi, il s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces » (Daniel 2 :37-40).

L’Empire chaldéen de Nebucadnetsar fut le premier. L’Empire médo-perse fut le suivant, suivi de l’Empire gréco-macédonien – et l’Empire romain fut le quatrième. Daniel 7 et 8 donnent des détails étonnamment précis à l’égard de ces Empires. Puis, Apocalypse 13, qui fut rédigé à l’époque de Rome, donne des détails sur l’avenir de l’Empire romain. Apocalypse 17 décrit cet Empire qui serait influencé par un grand système religieux, d’où le terme « Saint-Empire romain ».

Apocalypse 17 démontre également que ce système romain connaîtrait sept résurgences alors qu’il serait sous l’emprise d’une femme impudique. Dans le langage symbolique de la Bible, une femme fait référence à une Église. Cette relation inique entre l’Église et l’État continuerait jusqu’au second Avènement, allant même jusqu’à combattre le Christ à Son retour. Nous lisons au sujet de la septième et dernière résurgence de cette bête dans Apocalypse 17 :12-14 : 

« Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donneront leur puissance et leur autorité à la bête. Ils combattront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs, et le Roi des rois ». 

Le terme « la bête » s’applique à la fois à un homme ainsi qu’à son Empire. Lorsque l’on lit les passages de Daniel 2, 7 et 8, ainsi que ceux d’Apocalypse 13 et 17, peut-on avoir le moindre doute quant à son identité ? Cela n’est nul autre que l’Empire romain. Certains s’embrouillent, cependant, parce que dans Apocalypse 13 il y a une référence à une deuxième bête : 

« Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon. Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle obligeait la terre et ses habitants à adorer la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie » (Apocalypse 13 :11-12).

Cette bête ressemblera à l’Agneau de Dieu, mais parlera comme un dragon, c’est-à-dire comme Satan le diable. Il s’agit d’un système religieux chrétien de contrefaçon. Les versets suivants corroborent cela : c’est une bête qui accomplit des miracles, elle est aussi une bête calquée sur le système romain, et elle imposera aux gens d’adorer la première bête ou d’être tués. En parlant de cette deuxième bête, nous lisons aux versets 13-15 : 

« Elle opérait de grands prodiges, jusqu’à faire descendre du feu du ciel sur la terre, à la vue des hommes. Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image de la bête qui avait été blessée par l’épée et qui vivait. Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parle ; et qu’elle fasse que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête soient tués. »

C’est ce faux système religieux qui amènera les gens à recevoir cette fameuse marque, comme le prouve le verset 16 : « Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front ».

Ceux qui acceptent la marque de la bête transgressent les commandements de Dieu

Il est à présent temps de révéler ce qu’est cette marque de la bête. Passons donc en revue ce que nous savons déjà. Cette marque n’est pas n’importe quel signe d’identité. Ce n’est pas le système de sécurité sociale. Ce n’est pas en elle-même un code-barres, un code QR, ou une puce électronique. C’est avant tout le point numéro 1 :

  1. C’est la marque « de la bête ».
  2. Cette bête commença à l’époque de Babylone et se terminera au moment du retour de Jésus-Christ (Apocalypse 13 et 17).
  3. À la fin de cette ère, 10 nations ou rois cèderont leur pouvoir lors de la dernière résurgence de la bête (Apocalypse 17 :12-13).
  4. Une Église impudique chevauchera cette bête (Apocalypse 17 :1-7).
  5. Cette bête aura une marque ou un signe d’identification (Apocalypse 13 :16-17).
  6. Cette marque sera imposée au monde entier (Apocalypse 13 :16).
  7. Vous ne pourrez ni acheter ou vendre sans cette marque (Apocalypse 13 :17).
  8. La colère de Dieu sera répandue sur tous ceux qui accepteront la marque (Apocalypse 16 :2).
  9. Ainsi, les vrais chrétiens qui refuseront la marque, parce qu’ils suivront le Christ, seront grandement récompensés à la résurrection (Apocalypse 20 :4).
  10. C’est la transgression des commandements divins qui entraînera la colère divine, comme nous l’avons vu dans Colossiens 3 :5-6.

Dieu a un signe spécial pour identifier Son peuple 

Ce dernier point est la clé. Ceux qui acceptent la marque transgresseront les commandements de Dieu d’une manière ou d’une autre. Pour comprendre ce qu’est la marque de la bête, nous devons d’abord comprendre que Dieu a aussi un signe qui identifie Son peuple, tout comme la marque de la bête identifiera ceux qui appartiennent à la bête. Ceci dit, ne me croyez pas simplement parce que je le dis, mais parce que vous le lisez dans la Bible. Si vous avez une Bible, reportez-vous à Exode 31, ou prenez-en note pour le lire vous-même plus tard. 

« Parle aux enfants d’Israël, et dis-leur : Vous ne manquerez pas d’observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe auquel on connaîtra que je suis l’Éternel qui vous sanctifie [ou vous met à part] […] Les enfants d’Israël observeront le sabbat, en le célébrant, eux et leurs descendants, comme une alliance perpétuelle. Ce sera entre moi et les enfants d’Israël un signe qui devra durer à perpétuité ; car en six jours l’Éternel a fait les cieux et la terre, et le septième jour il a cessé son œuvre et il s’est reposé » (Exode 31 :13, 16-17).

Oui, le sabbat, le septième jour de la semaine, est un signe entre Dieu et Son peuple. Certains diront que cela ne s’applique qu’aux Juifs, mais ils ne tiennent pas compte de certains versets clés du Nouveau Testament, comme la déclaration de Jésus faite à la Samaritaine au puits, qui se trouve dans Jean 4 :22 : « Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. » Ou encore la déclaration de Paul aux Romains : 

« Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les apparences ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’Esprit et non la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu » (Romains 2 :28-29).

Dieu a-t-Il une norme, un jour de culte pour les Juifs et un autre pour les non-Juifs ? Réfléchissez à cela ! Le Christ est-Il divisé ? Alors pourquoi la plupart des chrétiens se réunissent-ils le dimanche au lieu du seul jour que le Dieu de la Bible sanctifie ?

Certains argumentent avec l’idée que le dimanche est le « Jour du Seigneur », prenant Apocalypse 1 :10 totalement hors contexte. Là, il s’agit du Jour du Seigneur, la période de la colère divine sur l’humanité rebelle, comme le montre le contexte et l’ensemble du livre de l’Apocalypse. Mais si quelqu’un veut argumenter que l’expression « le Jour du Seigneur » fait référence à un jour de la semaine, voyons quel jour Jésus nous dit être Son jour : « Puis il leur dit : Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2 :27-28).

Peut-on être plus clair que cela ? Cette affirmation est répétée dans Matthieu 12 :8 et Luc 6 :5. À trois reprises, il nous est dit que Jésus est le maître du sabbat. Combien de fois avons-nous lu qu’Il est le maître du premier jour de la semaine ? Zéro, nada, jamais ! Ce n’est tout simplement pas ce jour-là.

La marque de la bête est essentiellement une contrefaçon du signe de Dieu identifiant Son peuple

Mais qu’en est-il du fait que la marque de la bête doit être placée sur le front ou sur la main ? Ne spéculons pas. Mais laissons la Bible répondre à cette question. En ce qui concerne les commandements divins, y compris le commandement du sabbat, nous lisons dans Deutéronome 6 :8 : « Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. »  

Faisant référence à l’un des sabbats annuels de Dieu, nous lisons dans Exode 13 :9 : « Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un souvenir entre tes yeux, afin que la loi de l’Éternel soit dans ta bouche ; car c’est par sa main puissante que l’Éternel t’a fait sortir d’Égypte. »

Oui, la loi de Dieu, et notamment la loi de Ses sabbats, doit être inscrite sur nos fronts (siège de la pensée et de la prise de décisions) et sur nos mains (symbole de nos actions). C’est là où la bête voudra imposer sa marque.

Alors, qui a voulu changer le jour de repos ? La réponse se trouve dans l’Histoire. Selon de nombreuses sources, c’est l’empereur Constantin qui imposa le dimanche comme jour de repos et de culte, et à plusieurs époques Rome ordonna de punir quiconque observait le sabbat biblique du septième jour. Cette marque s’est maintenue jusqu’à nos jours, mais elle n’a pas toujours été appliquée aussi sévèrement. Constantin était l’empereur de Rome et le système religieux qui s’est inspiré de Rome a emboîté le pas. La marque de la bête profane et l’image du système religieux qui substituent leur jour (le dimanche) à celui de Dieu (le samedi) n’est autre qu’une contrefaçon du signe de Dieu identifiant Son peuple.

Des millions de chrétiens ont adopté cette marque, sans s’en rendre compte, au moment même où je parle. Mais lorsque la future résurgence finale de la bête se manifestera, en coopération avec ce même système religieux, elle ne sera plus facultative. On pourra l’imposer par un passeport, une puce ou tout autre moyen, mais il ne s’agira que du moyen d’application, pas de la marque elle-même.

Aujourd’hui encore, il existe une pression pour que les monnaies numériques des banques centrales (ou MNBC) voient le jour. Ces monnaies numériques contrôlées par les gouvernements donneraient le pouvoir aux gouvernements du monde entier de contrôler le comportement de leurs citoyens. S’agira-t-il d’un moyen d’application ? Seul l’avenir nous le dira, mais les moyens d’application ne sont pas aussi importants pour nous que la marque en elle-même.

N’oubliez pas de vous procurer un exemplaire gratuit de notre brochure : Quel est le jour du sabbat chrétien ?


Le meilleur qu'un homme puisse faire

Comment les hommes peuvent-ils réussir dans le mariage et dans la vie ? La réponse ne provient pas de l’agenda de notre monde moderne qui croit que la masculinité est toxique. La réponse réside plutôt dans la compréhension du but réel de l’humanité qui est révélé dans la Bible. Dans cet épisode du Monde de Demain, nous allons explorer ce sujet.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Il n’y a pas si longtemps, j’ai assisté à la cérémonie de remise des diplômes de l’université pour ma fille. C’était un jour plein d’émotion pour les étudiants qui avaient travaillé d’arrache-pied pour mener à bien leurs études. En les observant, c’était encourageant de considérer le travail acharné et la détermination qu’il fallut à chacun de ces diplômés pour atteindre cet objectif. L’un des meilleurs élèves de la classe prononça le discours en qualité de major de sa promotion. C’était un jeune homme, probablement au début de la trentaine, qui s’était distingué comme un étudiant exceptionnel. Il relata son parcours et prononça un discours vraiment remarquable. Il parla des défis et des obstacles – certains très personnels – qu’il avait surmontés. C’était assez touchant. Il était là avec son épouse et sa fillette, et je ne pouvais m’empêcher d’éprouver de l’admiration pour cet homme et ce qu’il faisait déjà de sa vie. 

Vers la fin de son discours, il parla des femmes de sa vie – de sa mère, de sa fillette, de son épouse – et de l’importance qu’elles revêtaient à ses yeux. Mais son discours s’engagea ensuite vers une voie qui me laissa assez perplexe. Il s’adressa aux hommes de l’auditoire en déclarant que « la meilleure chose que nous puissions faire pour les femmes de notre vie, c’était de nous “écarter de leur chemin” ».

Quelle déclaration incongrue ! De toutes les recommandations que nous pourrions dire à une génération de jeunes hommes, est-ce la meilleure exhortation que nous puissions faire ? À ce moment-là, il y avait des milliers d’hommes dans le public et je pensais à eux et me demandais si cela allait les inspirer à échafauder de grands rêves, à être des bâtisseurs de la société et à s’efforcer de servir et de donner d’eux-mêmes à leurs familles si le meilleur que nous attendions d’eux, c’est qu’ils se contentent de « s’écarter du chemin ».

Je suis parti en secouant la tête. Non pas que je sois contre le fait que les hommes apprennent à honorer, à respecter et à admirer les femmes de leur vie. Non, bien au contraire. Je me suis plutôt dit que c’était dommage de manquer l’occasion de montrer aux hommes et aux femmes qu’ils peuvent s’entraider. Voyez-vous, la vie est tissée de relations dont la plus importante est le mariage. Cela nécessite un travail d’équipe et de sacrifices de part et d’autre.

Alors, quel est le meilleur qu’un homme puisse faire ? Comment peut-il réussir dans le mariage et dans la vie ? La réponse ne provient pas de l’agenda de notre monde moderne qui croit que la masculinité est toxique. La réponse réside plutôt dans la compréhension du but réel de l’humanité qui est révélé dans la Bible.

L’agenda moderne, laïque et progressiste, ne donne pas à nos jeunes hommes et garçons la véritable perspective dont ils ont besoin. Ce dont ils ont besoin, c’est de se développer en devenant des maris et des pères solides et responsables. 

Donc, quelle est la meilleure chose qu’un homme puisse faire lorsqu’il s’agit de naviguer dans les méandres des relations maritales et familiales ? 

L’idéal le plus élevé que nous puissions attendre d’un homme est-il de « s’écarter du chemin » des femmes ? Ou les hommes et les femmes ont-ils été conçus pour travailler ensemble afin de réussir ? Si vous suivez cette émission depuis un certain temps, vous savez que nous considérons la Bible comme la source de sagesse de la vie. Elle est inspirée par Dieu. Elle nous prodigue des conseils sur la façon de faire fonctionner nos relations. 

Dieu créa les hommes pour qu’ils soient des hommes. Il créa les femmes pour être des femmes. Il nous a placés dans des mariages et des familles. Il n’est pas surprenant qu’Il ait des instructions pour les hommes sur ce que nous devons faire pour le bon fonctionnement de nos relations. Alors, quel est le meilleur qu’un homme puisse faire pour réaliser le potentiel que Dieu lui a confié ? Nous allons identifier trois aspects dans l’émission d’aujourd’hui.

N°1 : Aimer et honorer son épouse 

Assurément, c’est simple, pourriez-vous dire. Tout le monde fait ça. Si vous êtes marié, vous aimez votre femme – sinon, pourquoi seriez-vous marié ? Mais arrêtez-vous et réfléchissez un instant. Peut-être ne comprenons-nous pas complètement ce que signifie « aimer et honorer son épouse », puisqu’un si grand nombre de mariages se termine par un divorce.

Voyez les statistiques. Aux États-Unis, si vous vous êtes marié dans les années 1950, 25 ans plus tard, vous aviez environ 25% de risques d’être divorcé. Si vous vous êtes marié dans les années 1970, 25 ans plus tard, vous aviez presque 50% de risques d’être divorcé. C’est une tragédie américaine (“Marriages and Divorces”, OurWorldInData.org, 2020).

Mais il n’y a pas qu’aux États-Unis qu’autant de mariages échouent. En Angleterre et au Pays de Galles, on observe une tendance similaire. En Angleterre et au Pays de Galles, si vous prenez tous les mariages contractés en l’an 2000, 17 ans plus tard, près de 35% d’entre eux ont échoué. Il ne s’agit pas seulement d’un problème américain, ni d’un problème propre aux îles Britanniques.

Un article de Psychology Today, rédigé en 2019, rapporte : « Globalement, au cours de presque quatre décennies entre 1970 et 2008, le taux de divorce a plus que doublé » (“Divorce Rates Around the World : A Love Story”, PsychologyToday.com, 3 février 2019).

L’article était intitulé : « Les taux du divorce autour du monde : Une histoire d’amour ». Je n’appellerais pas ça une histoire d’amour, mais plutôt un échec douloureux et déchirant. Alors, qu’est-ce qui ne va pas avec le mariage aujourd’hui ? Peut-être ne savons-nous pas ce que signifie vraiment « aimer son épouse ». Bien sûr, il ne faut pas rejeter toute la responsabilité des divorces sur les hommes. Les hommes et les femmes ont leur part de responsabilité. Mais dans le contexte de notre sujet d’aujourd’hui, ne devrions-nous pas nous intéresser à la contribution masculine au sein du mariage afin que les hommes puissent aimer véritablement leurs épouses ?

Beaucoup oublient le fait que la Bible prodigue des conseils pratiques et directs aux hommes en matière d’amour et de mariage. Ainsi, remarquez ce que l’apôtre Paul déclara : « C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin » (Éphésiens 5 :28-29).

Alors, pensez-y, messieurs. Prenez-vous soin de vous-même ? Vous occupez-vous de votre santé, de votre bien-être et de vos besoins ? Bien sûr, vous le faites. Nous le faisons tous. Paul affirma que si vous êtes marié, vous devriez prendre soin de votre épouse comme vous prenez soin de vous-même. Dialoguez avec elle. Soyez conscient de ses besoins. Soyez patient et attentionné, même lorsqu’elle est démoralisée ou contrariée. C’est ça, l’amour. Ce n’est pas seulement un sentiment passager ou une notion romantique. C’est un engagement à prendre soin d’un être humain comme vous le feriez pour vous-même, dans les bons comme dans les mauvais moments.

À présent, réfléchissez-y. Les hommes et les femmes seraient-ils plus heureux si le véritable amour était mis en valeur dans notre culture ? Je pense que la réponse est évidente. L’apôtre Pierre fit écho à la même instruction aux hommes : « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec votre femme, comme avec un sexe plus faible ; honorez-la, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières » (1 Pierre 3 :7).

La Bible commande aux hommes d’honorer les femmes, et non de les rabaisser, ni de les insulter ou de les maltraiter, mais de les honorer.

Certains reprocheront à Paul de dire que les femmes sont les plus faibles. Mais ce n’est vraiment pas difficile à comprendre. En fait, dans un article traitant des athlètes transgenres chez les femmes (« What Science Tells Us About Transgender Women Athletes »), les auteurs l’expriment succinctement : « Les hommes sont, en moyenne, plus grands, plus rapides, plus forts et ont une plus grande endurance que les femmes » (Citation extraite de “Experts Cite Data and Research For Why Transgender Participation Should Be Outlawed in Female Sports,” Swimming World Magazine, 12 mai 2022).

Il y a des exceptions, bien sûr. Mais dans l’ensemble, c’est vrai. Pourquoi donc Dieu créa-t-Il les hommes pour qu’ils soient plus grands et plus forts ? Pour dominer les femmes ? Pour les écraser physiquement ou émotionnellement ? Non. Au contraire, l’intention divine était que l’homme apprenne à donner avec amour à la femme avec laquelle il s’est engagé, à la nourrir et à la protéger.

Il fut un temps, dans l’histoire de la Marine, où la règle non écrite était que si un navire sombrait, les femmes et les enfants seraient les premiers à monter dans les canots de sauvetage. Ce code de conduite fut popularisé en 1852 lors du naufrage avec l’évacuation du navire HMS Birkenhead de la Royal Navy. On l’appela par la suite « la règle du Birkenhead » parce que le capitaine du navire insista pour que les hommes sacrifient leur vie pour protéger les femmes et les enfants qui se trouvaient à bord du navire. La même norme fut appliquée lors du naufrage du Titanic. De nombreux hommes cédèrent leur place sur les canots de sauvetage à leur épouse et à leurs enfants. Ils périrent eux-mêmes dans les eaux glacées de l’Atlantique Nord. Mais il faut se demander si nous sommes arrivés à un point de notre Histoire où les hommes aujourd’hui ne se sentiraient pas responsables de protéger les femmes dans une telle situation d’urgence ? Est-ce là ce que nous sommes devenus ?

Les hommes ont été conçus pour défendre, chérir et protéger leur épouse jusqu’à leur dernier souffle. 

Il y a environ trois mille ans, vivait un roi fort sage. Sa réputation se répandit bien au-delà des frontières. Nous avons conservé nombre de ses enseignements dans la Bible. Il s’appelait Salomon. Et de lui nous vient notre deuxième défi aux hommes.

N°2 : Craindre Dieu et observer Ses commandements 

Qu’est-ce que cela a à voir avec la relation d’un homme à l’égard de son épouse ? Laissez-moi vous expliquer. Cette phrase est en fait extraite de la Bible. Lisons-la ensemble. Elle se trouve dans Ecclésiaste 12 :15 : « Écoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme. » 

Quand Salomon résuma le but de la vie, le sens de la vie, pourquoi nous sommes ici-bas, ce qu’il dit, ici, c’est de craindre Dieu et d’observer Ses commandements. C’est la raison d’être de l’homme. Maintenant, nous comprenons « l’homme » ici en tant que « les êtres humains » ou « l’humanité ». Mais prenons du recul et appliquons ce verset à la moitié de l’humanité que l’on appelle les hommes. Et si chaque homme ici-bas faisait cela aujourd’hui ? Comment cela changerait-il le monde ? Comment cela changerait-il le monde pour les femmes ?

Eh bien, tout d’abord, si tous les hommes craignaient Dieu, il n’y aurait pas de crime commis par des hommes. Il n’y aurait pas de violence domestique contre les femmes. Il n’y aurait aucune crainte pour les femmes marchant de nuit dans une ruelle sombre et isolée.

À présent, que signifie « craindre Dieu » ? Dieu ne veut pas que nous soyons effrayés ou terrifiés par Lui. Cela signifie simplement qu’Il veut notre attention, notre concentration et notre obéissance. Il veut que nous Le respections profondément et que nous Le tenions en haute estime. Pourquoi cela ? Eh bien parce qu’Il est au ciel et que nous sommes sur Terre. Il nous a créés. Il contrôle tout ce qui nous entoure. Il nous connaît mieux que nous ne nous connaissons nous-mêmes. Il sait ce que nous devons faire pour être vraiment heureux à long terme.

Qu’en est-il des commandements ? Il s’agit tout simplement des Dix Commandements, tels qu’ils figurent dans le livre de l’Exode, dans l’Ancien Testament. Vous savez, les Dix Commandements ont souvent mauvaise réputation aujourd’hui. Ils sont considérés comme des dictats durs ou exigeants d’un Dieu sans amour et sans compassion. Mais les avez-vous déjà examinés pour voir ce qu’ils disent ? Beaucoup d’entre eux nous enseignent, en fait, comment aimer notre prochain. Examinons le commandement contre l’adultère qui se trouve dans Exode 20 :14 : « Tu ne commettras point d’adultère. »

Mais qu’est-ce que l’adultère ? C’est un mot désuet qui signifie avoir des relations sexuelles avec une femme qui n’est pas votre épouse. N’est-ce pas un peu démodé (dirait-on) ? Pourtant, imaginez tous les mariages brisés à cause de l’infidélité. Certes, l’infidélité peut être le résultat des agissements du mari ou de l’épouse. Mais concentrons-nous sur les hommes pour l’instant. Et si les hommes, dès leur plus jeune âge, apprenaient à être fidèles à leur épouse, jusqu’à la mort ? La sexualité est un don précieux qui a sa place exclusivement dans une relation entre des personnes mariées et engagées pour la vie.

Voyons-nous comment le respect de ce commandement et de bien d’autres parmi les Dix Commandements rendrait le monde plus sûr et plus sécurisant pour les femmes ? Les femmes n’ont pas besoin que les hommes s’écartent de leur chemin. Les femmes ont besoin que les hommes craignent Dieu et respectent Ses commandements. Cela constituerait un changement radical et monumental pour le meilleur.

Mais nous pouvons aller un peu plus loin. Parce que Jésus expliqua qu’il y a l’adultère physique, mais il y a aussi l’adultère par la pensée : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).

La pornographie est une malédiction dans nos nations occidentales. Ce n’est pas seulement une malédiction pour les hommes – les femmes y sont accros aussi. En fait, selon une étude de recherche de 2016 rédigée par des chercheurs de l’Université d’Oklahoma, « les hommes qui ont commencé à visionner de la pornographie au milieu d’une période de 2 ans ont doublé leurs risques de divorcer. Pour les femmes, ce chiffre a triplé » (“Divorce rates double when people start watching porn”, Science.org, 26 août 2016).

Lors d’une réunion de 2002 de l’Académie américaine des avocats traitant des questions matrimoniales, ces même avocats réunis ont été interrogés sur les effets de la pornographie sur le divorce. Quels furent les résultats de l’enquête ? « “Un intérêt obsessionnel pour la pornographie sur Internet” était un facteur important dans 56% de leurs cas de divorce l’année précédente » (“Opinion : ‘National Review: Getting Serious On Pornography,’” NPR.org, 31 mars 2010).

Alors, arrêtons-nous et réfléchissons-y. Et si les hommes apprenaient, dès leur plus jeune âge, qu’il est non seulement mal de commettre la fornication ou l’adultère, mais qu’il est également mal de nourrir des pensées lubriques envers une femme ? Et si notre culture soutenait les efforts des parents pour protéger leurs enfants des images inappropriées dans les médias, dans les films et sur Internet ? Le monde serait alors bien différent.

Si vous êtes un homme et que vous regardez cette émission, pensez à votre vie. Pensez à vos relations. Si vous avez une addiction à la pornographie, recherchez de l’aide. Dépassez-la. Surmontez-la. La pornographie est un péché. Le péché détruit la confiance. Le péché déchire les mariages. Oui, Dieu peut pardonner et Il pardonne, si nous nous repentons. Mais d’abord, nous devons admettre que nous avons péché et avoir un profond désir de le surmonter avec l’aide divine.

En tant qu’hommes, aspirons à faire plus que simplement nous « écarter du chemin » des femmes de notre vie. Que diriez-vous de consacrer votre vie à Dieu ? Que diriez-vous de vous engager à respecter Ses lois, dans le but de voir nos épouses et nos familles bénies. Nos relations se renforceront. Leur confiance en nous se renforcera. Nous serons plus heureux et elles aussi seront plus heureuses.

Il y a quelques années, une célèbre société de produits cosmétiques pour hommes déclencha un tollé à cause d’une publicité qu’elle avait diffusée. Cette publicité suggérait de manière non subtile que nous devrions accepter l’opinion des médias selon laquelle les hommes en général sont des brutes toxiques qui doivent s’améliorer. Le slogan de la publicité était de « devenir un homme meilleur ». 

Or, nous avons déjà vu que Dieu veut que les hommes prennent soin des femmes, les chérissent et les protègent. Donc, oui, les hommes ne doivent pas être des brutes. Mais la publicité ne raconte pas toute l’histoire. Elle ne termine pas le récit de ce que les hommes devraient atteindre.

Comment un homme peut-il « devenir un homme meilleur » ? Penchons-nous-y.

N°3 : Devenir semblable à Jésus-Christ 

Il y a près de deux mille ans, un homme chemina sur Terre et s’appelait Jésus-Christ. Un grand nombre, dans notre culture non-croyante et humaniste d’aujourd’hui, ne veut pas entendre parler de Lui, mais c’était l’Homme ultime. Il constituait la norme. En fait, Il était Dieu dans la chair. Il était au trône du Père depuis l’éternité, et Il s’est dépouillé de Sa gloire. 

En se référant à Jésus-Christ, Paul écrivit : 

« Lui qui était de condition divine, ne chercha pas à profiter de l’égalité avec Dieu, mais il s’est dépouillé lui-même, et il a pris la condition d’un serviteur en se rendant semblable aux hommes : se trouvant ainsi reconnu à son aspect, comme un simple homme, il s’abaissa lui-même en devenant obéissant, jusqu’à subir la mort, oui, la mort sur la croix » (Philippiens 2 :6-8, Semeur).

Il était au trône de Dieu, avec le Père. Il renonça à cela pour nous, en devenant chair et sang. Pour cheminer avec nous, Il S’humilia.

Mais Il n’était pas un faible. On croit souvent à tort que Jésus-Christ est une sorte de personnage efféminé, doux et faible. C’est peut-être parce que de nombreuses images le dépeignent de cette façon. Mais réfléchissez-y. C’était un charpentier. C’était un bâtisseur. À l’époque, il n’y avait pas d’outils électriques. Ses mains étaient fortes et faites pour travailler. 

Encore une fois, cela ne signifie pas qu’Il était faible parce qu’Il se souciait des intérêts des autres. En fait, voici un exemple du type d’homme qu’Il était et qui se trouve consigné dans Matthieu 21 :12 : « Jésus entra dans le temple de Dieu. Il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple ; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons. » 

Jésus-Christ n’était pas une brute. Mais Il n’avait pas non plus peur de prendre des mesures énergiques lorsque cela était nécessaire. Le temple était la maison de Dieu. Lorsqu’Il trouva des escrocs qui profitaient des gens et les trompaient, Il y mit fin en les jetant dehors. Remarquez ce que Paul écrivit à l’Église d’Éphèse : « Jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éphésiens 4 :13).

Si vous êtes un homme qui se soucie de sa famille et de son épouse, engagez-vous à devenir comme le Christ. Si vous voulez faire une différence dans votre monde et construire quelque chose de précieux, devenez comme le Christ. Si vous voulez donner un exemple fort et solide à suivre aux yeux des autres, devenez comme le Christ. Il est la norme. Il est la mesure. Il impulsa le ton. C’est de ce modèle dont le monde a besoin. Ce dont les femmes ont besoin, ce sont des hommes semblables au Christ.

Je pense que l’un des passages les plus touchants et les plus puissants de la Bible se situe à la fin de la vie du Christ, lorsqu’Il fut sur la croix, et qu’Il s’adressa à Jean, le disciple dont Il était le plus proche. 

« Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui »  (Jean 19 :25-27).

Jésus aime le monde entier. Chaque être humain. C’est pourquoi Il donna Sa vie. C’est pourquoi Il permit aux hommes de Le crucifier. Pour que vous et moi ayons un moyen de nous extraire du péché. Mais alors même qu’Il était sur la croix, dans Ses derniers instants, Il n’oublia pas la femme qui L’avait porté en son sein et élevé. Il s’assura que l’on prendrait soin de Sa mère, juste avant de mourir. Le dernier acte d’un homme dynamique, puissant et bienveillant.

Si vous êtes un homme, pensez à votre vie. Pensez à la façon dont vous traitez les autres. Pensez à la façon dont vous interagissez avec les femmes, en particulier avec votre épouse. Êtes-vous à la hauteur de la norme établie par Jésus-Christ ? Si vous avez de jeunes garçons, il est de votre responsabilité de leur apprendre à être de vrais hommes. Pas seulement le reflet machiste d’un héros de cinéma, mais un vrai homme. Comme Jésus-Christ. Enseignez vos garçons à honorer et à respecter les femmes et non pas à « s’écarter de leur chemin ».

Si vous êtes une femme ? Qu’en est-il des hommes dans votre vie ? Si vous avez un mari, respectez-le. Appréciez-le. Appréciez ce qu’il fait pour vous. Dites-lui que vous êtes reconnaissante de la façon dont il se sacrifie pour vous. Élevez vos garçons pour qu’ils deviennent eux-mêmes des hommes courageux et fidèles qui respectent les femmes et valorisent leur propre masculinité. Nous vivons une époque difficile. Mais Dieu cherche des hommes – et des femmes – capables de relever le défi. 

Dans 2 Chroniques 16 :9, nous lisons : « Car l’Éternel étend ses regards sur toute la terre, pour soutenir ceux dont le cœur est tout entier à lui ». Hommes, il ne suffit pas de s’écarter du chemin de la gent féminine. Pour le bien des femmes de notre vie, nous devons devenir ce que Dieu veut que nous soyons.

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Les conservateurs israéliens créent une nouvelle polémique



Benjamin Netanyahu est à nouveau le Premier ministre d’Israël après 20 mois d’absence. M. Netanyahu n’ayant pas réussi à former un gouvernement en mars 2021 démissionna, beaucoup ont cru qu’il avait démissionné en raison d’accusations de corruption. Cependant, M.

Le monde vit un “naufrage au ralenti”



C’est ce qu’affirme le célèbre économiste et conseiller des présidents, Nouriel Roubini (Challenges.fr, 12 janvier 2023). Surnommé « Dr Catastrophe » par le Wall Street, il publia en octobre dernier un nouvel ouvrage intitulé : Mégamenaces Dix dangers qui mettent en péril notre économie, et comment leur survivre.

Pourquoi Dieu permet-Il la douleur et la souffrance?

Tableau blanc : Pourquoi Dieu permet-Il la douleur et la souffrance?

Pourquoi un Dieu plein d’amour et tout-puissant permet-Il la douleur et la souffrance dans le monde ? C’est l’une des questions les plus fréquemment posées au sujet de Dieu et c’est l’un des arguments principaux invoqués par ceux qui nient Son existence ! Dans cette vidéo, nous allons examiner quatre raisons pour lesquelles Dieu permet la douleur et la souffrance, directement à partir des pages de la Bible.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de ce tableau blanc du Monde de Demain.]

Pourquoi un Dieu plein d’amour et tout-puissant permet-Il la douleur et la souffrance dans le monde ? C’est l’une des questions les plus fréquemment posées au sujet de Dieu et c’est l’un des arguments principaux invoqués par ceux qui nient Son existence ! Alors, quelle est la réponse ?

Dans cette vidéo, nous allons examiner quatre raisons pour lesquelles Dieu permet la douleur et la souffrance, directement à partir des pages de la Bible. Assurez-vous d’écouter les quatre raisons car la compréhension de ces points transformera votre perspective sur votre propre vie, et sur ce que nous voyons se passer dans le monde aujourd’hui. Ne vous contentez pas de nous croire, mais prouvez-les par vous-même en recherchant ces versets dans votre propre Bible !

Raison n°1 : Satan est le “dieu de ce monde”

Dieu est certainement le Souverain suprême de tout ce qui existe (Psaume 93 :1-2 ; 146 :10 ; Ésaïe 46 :9). Mais au commencement, Dieu confia une autorité temporaire sur la Terre à l’archange Lucifer, qui devint après Satan le diable. Depuis lors, Satan séduit, influence et contrôle ce monde, ou cette ère. Il contrôle notre monde parce que depuis l’époque d’Adam et Ève, l’homme, en général, fit le choix d’obéir à Satan au lieu d’obéir à Dieu.

Voici quelques passages bibliques à titre de référence :

  • 2 Corinthiens 4 :4 appelle explicitement Satan le « dieu de ce siècle ».
  • Éphésiens 2 :2 le nomme « le prince de la puissance de l’air ».
  • À trois endroits différents, Jésus le désigne comme « le prince de ce monde » (Jean 12 :31 ; 14 :30 ; 16 :11). 

En fait, lorsque Satan essaya de tenter Jésus, nous voyons que Jésus ne réfuta pas la revendication de Satan à l’autorité sur le monde et ses gouvernements : « Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire, et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores » (Matthieu 4 :8-9 ; Luc 4 :5-7). Jésus ne contesta pas sa réclamation, mais Il lui répondit : « Retire-toi, Satan ! […] Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matthieu 4 :10).

Un autre verset biblique qui prouve ce point se trouve dans Apocalypse 12 :9. Ici, il est appelé « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre ». Satan ne séduit pas un petit nombre, mais « toute la terre ». Malheureusement, même la majeure partie du christianisme ne fait pas exception à cette règle.

« Puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11 :14-15). Le fait que Satan soit le dieu de ce monde est essentiel pour comprendre pourquoi la douleur et la souffrance existent. 

La grande majorité du monde est sous l’emprise d’un être mauvais et malveillant qui provoque la corruption, la destruction et la mort. Bien que Dieu règne en maître, Il permet à Satan de gouverner ce monde pendant une période prédéterminée. Dieu a un but éternel supérieur en le permettant. Il veut que l’humanité apprenne les leçons de ce qui se passe lorsque nous allons à l’encontre de Son mode de vie. La Bible indique très clairement que Dieu tiendra Satan pour responsable des dommages qu’il a causés, et que son règne maléfique prendra fin. Dieu a un plan pour mettre fin à toute douleur et à toute souffrance et pour débarrasser le monde de l’influence de Satan, ce que nous examinerons dans le dernier point. 

Raison n°2 : La transgression des lois de Dieu entraîne des conséquences logiques et inévitables

Les êtres humains connaissent la douleur et la souffrance parce que la transgression des lois de Dieu entraîne des conséquences logiques et inévitables. Dieu est Celui qui établit les règles et les lois qui régissent l’Univers. La Bible révèle qu’Il a établi un principe fondamental de la vie : Le respect de Ses lois apporte naturellement des bénédictions, ou des résultats positifs, mais leur transgression entraîne des conséquences négatives. Dieu expliqua à Son peuple :

« Vois, je mets aujourd’hui devant vous la bénédiction et la malédiction : la bénédiction, si vous obéissez aux commandements de l’Éternel, votre Dieu […] la malédiction, si vous n’obéissez pas aux commandements de l’Éternel, votre Dieu, et si vous vous détournez de la voie que je vous prescris » (Deutéronome 11 :26-28).

Dieu ne veut pas que l’humanité souffre. Il veut que toute l’humanité Le connaisse, pratique Son mode de vie, respecte Ses lois et soit bénie. C’est pourquoi Il nous donna Sa parole, consignée dans la Bible, qui fournit des instructions explicites sur la manière d’éviter les conséquences du péché. Il nous indique un mode de vie qui mène à la joie et à la paix. Bien sûr, nous pouvons encore connaître des épreuves et des difficultés dont nous parlerons au point suivant.

Mais le mode de vie de Dieu est celui de l’amour et de l’harmonie, un mode de vie qui apporte paix et bonheur lorsque nous Le suivons. L’humanité, cependant, a rejeté le Dieu de la Bible tout au long de l’Histoire. L’homme a refusé d’obéir à Ses lois. Dieu nous ordonne : Tu ne tueras pas, tu ne voleras pas, tu ne porteras pas de faux témoignage, tu ne commettras pas d’adultère, tu ne convoiteras pas et tu honoreras ton père et ta mère.

Toutes ces lois, si elles étaient respectées, diminueraient considérablement la douleur et la souffrance, non seulement pour la personne qui les respecte, mais aussi pour son entourage. Tandis que la société continue à écarter Dieu et Ses lois de tous les aspects de la vie, alors que chacun fait ce qui est juste à ses propres yeux, il y aura des conséquences négatives logiques et inévitables à grande échelle.

Galates 6 :7-8 dit : « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption. » Par exemple, Dieu dit : « Tu ne commettras point d’adultère » (Luc 18 :20) et Jésus enseigna : « Quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :28).

Le rejet de ce commandement par la société, et des principes qui en découlent, conduit non seulement à l’adultère dans le mariage, mais aussi aux relations sexuelles prémaritales, à la pornographie, au viol, à des déviances et à de nombreux autres types de perversions sexuelles. Ce qui entraîne souvent des maladies sexuellement transmissibles, l’addiction à la pornographie (qui cause fréquemment des relations dysfonctionnelles), des taux élevés de divorce, la légalisation et le lobbying pour le meurtre des bébés dans l’utérus (l’avortement), des familles brisées et des enfants vivant dans un foyer sans la présence d’un père.

Les familles brisées entraînent à leur tour un risque accru de violence physique de l’enfant, de toxicomanie, de criminalité et d’emprisonnement. Il devient probable pour cet enfant, que ces expériences l’amènent à répéter les mêmes schémas pour les générations successives. Lorsque quelqu’un désobéit à ce commandement, par exemple, il en résulte inévitablement de la douleur et de la souffrance parce qu’il enfreint l’une des lois spirituelles de Dieu. Cela a un impact négatif sur lui et sur son entourage. Dieu n’a pas besoin de descendre du ciel et de punir directement les gens chaque fois qu’un péché est commis. La transgression de Sa loi entraîne des conséquences logiques automatiques. 

Depuis le début, la société rejette les lois de Dieu. Comme il est dit dans Romains 3 :15-18 : « Ils ont les pieds légers pour répandre le sang ; la destruction et le malheur sont sur leur route ; ils ne connaissent pas le chemin de la paix ; la crainte de Dieu n’est pas devant leurs yeux. » Dieu confia à l’humanité le libre arbitre. Nous pouvons prendre nos propres décisions, et Il ne nous oblige pas à Lui obéir. Cependant, Il dit : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30 :19). Dans Ézéchiel 18, nous avons un aperçu de ce que Dieu pense des personnes qui subissent les conséquences du péché :

« Rejetez loin de vous toutes les transgressions par lesquelles vous avez péché ; faites-vous un cœur nouveau et un esprit nouveau. Pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? Car je ne désire pas la mort de celui qui meurt, dit le Seigneur, l’Éternel. Convertissez-vous donc, et vivez » (Ézéchiel 18 :31-32).

Dieu veut vraiment que l’homme choisisse le bien. Il ne veut pas que les gens soient malheureux et souffrent. Jésus dit qu’Il est venu « afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10 :10).

Mais en tant qu’êtres humains, nous avons la capacité de décider par nous-mêmes si nous obéirons ou non. Le monde est plein de désobéissance à l’égard du mode de vie divin, et c’est l’une des raisons pour lesquelles il y a tant de douleur et de souffrance. Le principe fondamental est le suivant : l’obéissance s’accompagne de bénédictions, mais la désobéissance entraîne des malédictions. Ceci nous amène à la troisième raison.

Raison n°3 : Dieu utilise la douleur et la souffrance pour développer en nous un caractère juste

Ce point est peut-être le plus difficile à accepter pour ceux qui nient l’existence de Dieu. Pour eux, il n’est tout simplement pas acceptable qu’un Dieu omniscient, tout-puissant et aimant puisse permettre la souffrance. Comme nous l’avons vu, Il ne souhaite certainement pas que l’humanité connaisse la douleur et la souffrance.  « Car ce n’est pas volontiers qu’il afflige et contriste les fils des hommes » (Lamentations 3 :33, Martin). Mais cela ne signifie pas que le raisonnement athée selon lequel Dieu ne devrait jamais permettre la douleur et la souffrance soit juste.

Même Jésus et Dieu Lui-même connurent une douleur et une souffrance extrêmes. À cause de nos péchés, Jésus, Celui qui n’a rien fait de mal, fut ridiculisé, battu, torturé et crucifié, subissant la mort la plus atroce qu’une personne puisse connaître. C’est cette souffrance par laquelle il est écrit qu’Il « a appris […] l’obéissance » (Hébreux 5 :7-8), faisant de Lui un « souverain sacrificateur qui […] [peut] compatir à nos faiblesses » (Hébreux 4 :15). Les souffrances du Fils de Dieu ont produit des fruits et des bienfaits.

De la même manière, la vie d’un chrétien n’est pas sans souffrance. Il nous est dit que « si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui » (Romains 8 :17).

C’est surtout à travers les épreuves que nous apprenons, que nous vainquons et que nous devenons plus semblables à Jésus-Christ (1 Pierre 4 :12-13 ; Jacques 1 :2-4 ; Romains 5 :3 ; 1 Pierre 1 :6-7). Bien que Dieu soit plein d’amour et de miséricorde, Il se préoccupe moins de notre confort immédiat que de notre salut éternel. Cela signifie que nous devons parfois éprouver l’expérience de la douleur et de la souffrance pour produire en nous le bon et juste caractère pour la vie éternelle dans Son Royaume. Les épreuves nous aident à apprendre l’obéissance et à croître dans des qualités divines telles que la compassion, la persévérance et la confiance. Il nous est dit :

« Supportez vos souffrances : elles servent à vous corriger. C’est en fils que Dieu vous traite […]  Certes, sur le moment, une correction ne semble pas être un sujet de joie mais plutôt une cause de tristesse. Mais par la suite, elle a pour fruit, chez ceux qui ont ainsi été formés, une vie juste, vécue dans la paix » (Hébreux 12 :7, 11, Semeur).

Ainsi, Dieu, qui est plein d’amour, permet la douleur et la souffrance parce qu’Il peut les utiliser pour former quelqu’un de meilleur au-delà de ce que nous sommes déjà. Il se soucie de notre meilleur intérêt. Le fait d’être un Dieu aimant ne signifie pas qu’Il doit toujours nous éviter la souffrance, la douleur ou les problèmes.

À présent, la quatrième raison pour laquelle Dieu permet la douleur et la souffrance est la suivante.

Raison n°4 : Dieu, selon le dessein de Son plan, y mettra fin une fois pour toutes

Dieu, qui a une perspective éternelle, a élaboré Son plan pour sauver l’humanité de la douleur et de la souffrance qu’elle éprouve. Malgré la rébellion de Satan et la désobéissance de l’humanité, Dieu a prévu pour l’humanité un moyen d’être pardonnée, purifiée du péché, rachetée de la seconde mort et de recevoir la vie éternelle dans Son Royaume. Telle est la bonne nouvelle du Royaume de Dieu que Jésus-Christ prêcha durant Son ministère.

Jésus-Christ reviendra sur cette Terre avec les saints ressuscités (Apocalypse 19 :11-16 ; Apocalypse 20 :4-6). Ils régneront ici-bas à la place de Satan. À ce moment-là, Satan sera mis à l’écart pendant une période de mille ans. Nous lisons dans le livre de l’Apocalypse :

« Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps » (Apocalypse 20 :2-3).

Après avoir été délié pour une courte période et provoqué une dernière ultime rébellion, nous voyons au verset 10 qu’il sera jeté dans l’étang de feu et écarté pour l’éternité, pour ne plus jamais influencer l’humanité. Puis, lorsque les mille ans seront terminés et que Satan aura définitivement quitté la scène, Dieu ressuscitera le reste des morts et donnera à chaque personne ayant jamais vécu sous l’emprise de Satan une véritable occasion de L’accepter, Lui et Jésus-Christ, et de vivre selon Son mode de vie (Apocalypse 20 :11-13 ; Matthieu 11 :21-24). Cette période est appelée le Jugement du grand trône blanc. Dieu est juste. Toute personne ayant jamais vécu aura une opportunité réelle de salut. Elles auront l’occasion de se repentir, d’accepter Jésus-Christ comme leur Sauveur, de se soumettre à Dieu et de recevoir la vie éternelle.

Mais les incorrigibles qui refuseront d’accepter Dieu et Son mode de vie, « les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 :8). Après le Jugement du grand trône blanc, Satan et ses démons ne faisant plus partie du tableau, quiconque refusant de se soumettre à Dieu périra dans l’étang de feu. Puis nous voyons les résultats du merveilleux plan de salut de Dieu : « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus ; il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu » (Apocalypse 21 :4).

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