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L'Allemagne soutient Israël



À la suite de l’attaque sanglante du Hamas contre Israël, les nations ont condamné cette action odieuse et beaucoup se sont engagées à soutenir Israël. Certaines des déclarations de soutien les plus explicites ont été faites par l’Allemagne. Motivés par le souvenir de l’Holocauste perpétré contre les Juifs par le gouvernement nazi de l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, les dirigeants allemands ont exprimé leur intention de soutenir Israël en cas de besoin.

Cinq mythes au sujet de la Bible

La Bible est le livre le plus influent de l’Histoire de l’humanité. De nos, beaucoup la considèrent comme peu fiable, remplie de superstitions et qu’il vaudrait mieux ne pas la prendre au sérieux. Pourtant, si ce livre est vraiment ce qu’il affirme être – la parole de Dieu – alors il n’y a aucun livre sur Terre que vous ne devriez prendre plus au sérieux.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La Bible est le livre le plus influent de l’Histoire de l’humanité

La Bible est, sans aucun doute, le livre le plus influent de l’Histoire de l’humanité. Aujourd’hui, beaucoup la considèrent comme peu fiable, remplie de superstitions et qu’il vaudrait mieux ne pas la prendre au sérieux. Pourtant, si ce livre est vraiment ce qu’il affirme être – la parole de Dieu – alors il n’y a aucun livre sur Terre que vous ne devriez prendre plus au sérieux.

Rejoignez-moi dans cette émission du Monde de Demain pour démystifier cinq mythes relatifs à la Bible.

Bonjour et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Aujourd’hui, vous et moi allons réfuter cinq mythes concernant la parole de Dieu, la Sainte Bible, et démontrer qu’ils ne sont guère plus que des fantasmes, véhiculés par ceux qui ne sont pas à l’aise avec ce que Dieu a à dire sur ce monde – et sur leur façon de vivre.

Mythe n°1 : La Bible n’est pas fiable d’un point de vue historique

Beaucoup prétendent que la Bible est remplie de mythes et d’histoires inventées, mais rien n’est plus faux. À maintes reprises, lorsque les historiens se confrontent à la Bible, la confrontation tourne à l’avantage de la Bible.

Par exemple, de nombreux historiens sceptiques pensaient que les Hittites étaient un royaume fictif de l’Ancien Testament, jusqu’à ce qu’ils découvrent l’Empire hittite, exactement tel que la Bible le décrit ! Au 19e siècle, l’entière capitale du peuple hittite a été découverte, ainsi que ses archives royales contenant des milliers d’anciens documents relatifs à son vaste empire.

Les critiques se sont moqués de la Bible. Jusqu’à ce que, à force de creuser, l’Histoire réelle se révèle et donne raison à la Bible !

Voici le schéma : Les sceptiques doutent de la Bible et les faits démontrent qu’ils ont tort. Nous n’avons pas suffisamment de temps pour énumérer les innombrables façons dont l’archéologie prouve que la Bible est digne de confiance, mais examinons-en quelques-unes.

L’homme continue de déterrer des preuves archéologiques concernant des personnages importants de la Bible. Des personnages de l’Ancien Testament, tels que le roi Ézéchias, le roi Achaz et la tristement célèbre reine Jézabel, ainsi que des personnages du Nouveau Testament, comme Ponce Pilate et le souverain sacrificateur Caïphe. Tous apparaissent dans divers artefacts ou documents anciens, à mesure que les historiens continuent de fouiller le passé.

Pendant beaucoup de temps, le roi David de la Bible fut largement considéré comme un mythe, tel le roi Arthur d’Angleterre, jusqu’à ce que des fouilles mettent au jour une inscription en araméen dans l’ancienne ville de Dan, faisant référence au « roi de la maison de David ».

L’une de mes découvertes préférées n’est pas celle d’un personnage célèbre. En 2007, un professeur d’archéologie de Vienne examinait un petit fragment d’argile vieux de 25 siècles provenant de l’ancienne Babylone, un reçu pour un paiement effectué à un temple du culte du soleil. En écriture cunéiforme ancienne, il portait le nom de « Sarsekim-Nebu », un chef d’eunuques. Pourquoi s’en soucier ? Cet individu est mentionné détenant le même poste dans le livre biblique de Jérémie (39 :3) ! Et pensez-y… Il ne s’agit pas là d’un « notable ». Si la Bible était remplie de fictions, les mention des personnages célèbres seraient peut-être plus facile à les expliquer comme étant fortuites. Mais qu’en est-il des mentions des personnes non célèbres ? Il serait remarquable d’y parvenir également !

Il n’est jamais sage de parier contre la Bible lorsqu’il s’agit d’Histoire ! Si vous vous moquez de la Bible, les faits finiront par se moquer de vous.

Mythe n°2 : Le texte de la Bible fut considérablement modifié au cours des siècles

J’éprouve une certaine sympathie pour ceux qui croient à ce mythe sans avoir fait de recherches. Après tout, la Bible est un recueil de livres, dont le plus récent fut rédigé il y a près de deux mille ans – et le plus ancien fut écrit des milliers d’années auparavant !

En l’absence de disques durs numériques et de photocopieuses, les mots de la Bible furent méticuleusement recopiés à la main d’un rouleau à l’autre, siècle après siècle.

Comment est-il possible que le texte ait été fidèlement préservé ? Pourtant, un examen impartial des preuves montre que c’est exactement ce qui s’est passé.

Par exemple, avant la découverte des célèbres manuscrits de la mer Morte à la fin des années 1940 et au début des années 1950, la plus ancienne copie du livre d’Ésaïe ne remontait qu’à l’an 1000 de notre ère. La découverte de rouleaux contenant le livre d’Ésaïe parmi les manuscrits de la mer Morte, y compris une copie presque complète du livre, repousse cette date d’un millier d’années ou plus, au siècle précédant le Christ. Le niveau de précision des copies faites au cours de ce millier d’années est remarquable.

Dans Romains 3 :2, l’apôtre Paul note que Dieu confia la transmission et la préservation des écrits de l’Ancien Testament aux Juifs, et que leurs traditions méticuleuses quant à la reproduction des textes nous ont bien servi. En comptant les mots dans chaque livre, les occurrences de chaque lettre dans chaque livre, et en effectuant d’autres vérifications minutieuses et fastidieuses, leurs pratiques ont été conçues pour garantir l’exactitude des mots d’un parchemin à l’autre, avec le soin et la dévotion que mérite la parole de Dieu.

Qu’en est-il du Nouveau Testament ? Il est évident qu’il contient lui aussi un enregistrement fidèle, préservé au fil des siècles. Même des fragments tels que le papyrus de la bibliothèque Rylands, qui contient un fragment de l’Évangile de Jean qui date de moins de 50 ans de la rédaction originale de cet Évangile, confirment la qualité de la copie du texte.

Oui, des erreurs de traduction et des fautes des scribes furent commises. Pourtant, il existe beaucoup plus de copies manuscrites du Nouveau Testament que de tout autre document ancien. Dans cette vaste collection de copies, le fait que le même message original soit parvenu haut et fort jusqu’à notre époque est évident.

Même les détracteurs de la Bible admettent ce fait. Comme l’admet Bart Ehrman, spécialiste de la Bible, critique et sceptique :

« Il est certain que sur les centaines de milliers de modifications textuelles trouvées dans nos manuscrits [du Nouveau Testament], la plupart sont totalement insignifiantes, immatérielles, sans réelle importance pour autre chose que de montrer que les scribes ne savaient pas mieux épeler ou rester concentrés que le reste d’entre nous » (Misquoting Jesus, page 207).

Le grand nombre de manuscrits montre qu’au lieu de changer radicalement en deux mille ans, le message originel du Nouveau Testament et les enseignements de Jésus-Christ continuent de briller, sans être endommagés par le temps. Cela ne devrait pas nous surprendre le moins du monde, puisque Jésus Lui-même le déclara dans Sa célèbre prophétie du mont des Oliviers : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point » (Matthieu 24 :35).

Donc, non, le texte de la Bible ne fut pas radicalement modifié au cours des siècles. En fait, il fut miraculeusement préservé.

Mythe n°3 : La Bible fut assemblée par l’Église catholique romaine

C’est ce qu’affirment souvent les personnes qui veulent dire que l’Église catholique romaine a choisi les livres qui feraient partie de la Bible, pour des raisons politiques, afin d’écraser les idées opposées ou les versions indésirables de la foi. Pourtant, cette affirmation n’est qu’un fantasme sans fondement.

Tout d’abord, il est clair que les 66 livres de la Bible furent reconnus comme inspirés bien avant que les conciles catholiques romains n’aient pu prétendre les rendre « officiels ». L’historien juif Josèphe, du premier siècle, écrit à propos de l’Ancien Testament et des Juifs de son époque – de l’époque de Jésus :

« Il n’existe pas chez nous une infinité de livres en désaccord et en contradiction [comme chez les Grecs], mais vingt-deux seulement qui contiennent les annales de tous les temps et obtiennent une juste créance » (Contre Apion 1.8, Josèphe, traduction René Harmand).

Certains de ces 22 livres des Écritures hébraïques furent ensuite divisées en plusieurs parties, comme 1 et 2 Chroniques, Esdras et Néhémie, et les douze petits prophètes pour donner un total de 39 livres inspirés de l’Ancien Testament.

Quant aux 27 livres du Nouveau Testament, tous écrits par des apôtres et des disciples du premier siècle et se terminant par l’Apocalypse, le témoignage de leur authenticité est ancien. Les conciles ultérieurs des différentes branches du christianisme n’acceptèrent que les livres déjà reconnus et ne pouvant être réfutés. En fait, comme le disait mon ancien pasteur John Ogwyn, l’une des meilleures preuves que l’Église catholique romaine n’ait pas décidé du canon du Nouveau Testament, est qu’elle n’aurait jamais approuvé autant de livres qui contredisent directement ses doctrines !

La Bible elle-même met en évidence que les auteurs du Nouveau Testament étaient conscients qu’ils recueillaient la parole de Dieu. L’apôtre Pierre, par exemple, qualifie les lettres de Paul d’« Écritures » (2 Pierre 2 :15-16) et précise à ses propres lecteurs dans 2 Pierre 1 :15 : « Mais j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. »

Un examen attentif de l’histoire de la Bible, et de ses propres preuves internes, montre que ses livres furent déterminés bien avant qu’un quelconque concile catholique romain ne se réunisse pour statuer sur quoi que ce soit.

Le prochain mythe est particulièrement répandu.

Mythe n°4 : La Bible est raciste et misogyne

Là encore, ces affirmations n’ont aucun rapport avec la réalité. La Bible est très claire à ce sujet. Consultez Colossiens 3 :11. L’enseignement de la Bible y est limpide comme de l’eau de roche : « Il n’y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare ni Scythe, ni esclave ni libre ; mais Christ est tout et en tous. »

Pour beaucoup, au premier siècle, l’idée que Juifs et Grecs puissent être considérés comme égaux aux yeux de Dieu était scandaleuse. Pourtant, les mots de la Bible sont clairs : le salut qu’elle décrit est ouvert à tous les êtres humains, sans distinction de race, de tribu, de nationalité ou d’ethnie !

En effet, en 1807, lorsque William Wilberforce publia sa célèbre lettre pour l’abolition de l’esclavage qui joua un rôle crucial pour mettre fin à cette terrible pratique en Occident, il cita ce passage des Colossiens, ainsi que d’autres dans le livre des Actes, les Évangiles et d’autres Écritures pour étayer son affirmation.

Loin d’être raciste, la Bible est le seul témoignage irrévocable du potentiel divin de chaque être humain, quelle que soit sa race.

Quant à l’idée que la Bible est en quelque sorte « anti-femme », ce mensonge ignoble est toléré depuis bien trop longtemps ! Dans un passage similaire à celui des Colossiens, l’apôtre Paul écrit dans Galates 3 :28 : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. »

Aux yeux de Dieu, les hommes et les femmes ont un potentiel égal pour devenir Ses enfants dans Son Royaume. L’apôtre Pierre écrit au sujet des maris et des femmes « comme étant […] ensemble héritiers de la grâce de la vie » (1 Pierre 3 :7, Darby).

D’où viennent donc ces mensonges sur une supposée misogynie de la Bible ?

Certains sont fondés sur une mauvaise compréhension des lois, des statuts et des jugements de Dieu dans l’Ancien Testament. Les accusateurs, qui veulent discréditer la Bible qui protège les femmes contre le mal et les abus, ne reconnaissent pas que les lois de Dieu obligent les hommes à les traiter avec dignité et non comme des biens, comme le faisaient tant de cultures anciennes, et qu’ils reconnaissent que les femmes, comme les hommes, sont créées à l’image de Dieu. L’Ancien Testament n’est pas seulement l’histoire de Dieu œuvrant avec les hommes dans le monde, c’est aussi le récit de femmes courageuses que Dieu utilisa et inspira, telles que Sara, Débora, Ruth et Esther.

Il est vrai que la Bible enseigne que les hommes et les femmes ont des rôles différents et complémentaires à jouer, telle la famille traditionnelle. Il est vrai que de nombreux universitaires féministes modernes décrivent le mariage et la vie de famille comme de simples obstacles les empêchant d’être satisfaites et heureuses. Mais est-ce vrai ?

Pas si l’on en croit la recherche ! Comme l’indique un article paru dans Newsweek en octobre 2022, rédigé par Brad Wilcox et Alysse Elhage, respectivement professeur de sociologie à l’université de Virginie et rédacteur en chef de Family Studies, les mères de famille mariées sont « plus prospères financièrement » et plus susceptibles d’être « totalement satisfaites » de leur vie que les femmes célibataires sans enfant, qui sont « environ 60% plus susceptibles de faire état d’un sentiment de solitude par rapport aux mères mariées » (“Why Conservative Women Report Being the Happiest-and How You Can Be, Too”, Newsweek, 4 octobre 2022).

Les auteurs concluent :

« Si vous voulez être une femme heureuse et prospère, n’écoutez pas l’évangile du “moi d’abord”, proclamé par notre classe dirigeante, qui vous encourage à retarder le mariage, voire à l’écarter complètement. Au contraire, soyez ouverte aux dons du mariage et des enfants et cherchez des occasions de considérer la vie de famille comme un élément clé d’une vie riche et pleine de sens. C’est là où se trouve la meilleure voie vers un avenir plus prospère et plus heureux pour les femmes d’aujourd’hui » (ibid.).

La famille traditionnelle recommandée aux femmes dans les pages de la Bible, par opposition à la dynamique antifamille prônée par notre culture, tend à rendre les femmes plus heureuses, plus satisfaites et plus sûres financièrement. Donc, si vous voulez des attitudes misogynes et anti-femmes, vous pouvez les chercher à Hollywood ou dans les universités modernes. Inutile de les chercher dans la Bible, vous ne les trouverez pas.

Mythe n°5 :  La Bible est dépassée et ne correspond pas à la vie moderne

Oui, nombreux sont ceux qui aiment se moquer de la Bible, affirmant qu’elle n’est rien d’autre qu’un texte écrit par des bergers de l’âge du bronze, remplie d’idées ignorantes et dépassées qui ne s’appliquent tout simplement pas à notre monde moderne.

Pour autant, nous avons déjà vu un exemple sur lequel la Bible est en avance sur notre monde moderne : ses conseils concernant la structure de la famille et le chemin vers une féminité heureuse et épanouie.

Peu importe les efforts déployés par notre société pour imposer à l’humanité de nouvelles valeurs créées par l’homme, les aspirations profondes de nos cœurs sont toujours conformes aux desseins de notre Créateur.

Ce n’est pas une coïncidence si les femmes qui cherchent à aligner leur vie sur les modèles de vie révélés dans les lois de Dieu et les enseignements de Jésus-Christ et de Ses disciples, tels qu’ils sont consignés dans Sa parole, sont généralement les plus épanouies. Les livres de la Bible furent inspirés par le Concepteur et le Créateur de l’humanité. Il sait comment nous fonctionnons, comment notre esprit et notre cœur fonctionnent et comment nous avons été conçus pour interagir les uns avec les autres.

Les souffrances que nous voyons autour de nous dans nos relations modernes – des familles brisées, une épidémie croissante de tristesse et dépression, des tensions dans la société – toutes sont abordées directement dans ses pages.

Dans les pages des Écritures, vous trouverez des instructions inspirées du Créateur omnipotent et omniscient de la vie, à savoir :

  • Comment construire un mariage heureux et joyeux
  • Comment élever de bons enfants et leur donner des bases pour leur avenir
  • Comment établir des relations avec vos collègues, votre patron et vos employés
  • Comment être optimiste, paisible, et même reconnaissant, dans les moments difficiles
  • Comment interagir avec ceux qui sont désagréables avec vous
  • Et même comment aimer et tolérer ceux qui vous haïssent et qui vous veulent du mal

Lequel de ces domaines de la vie ne s’applique plus ?

Pour autant, à maintes reprises, l’expérience nous enseigne que les principes de la Bible fonctionnent. Loin d’être une simple compilation de récits de bergers, vous trouverez parmi ceux qui écrivirent la Bible des personnes provenant de tous horizons : rois, roturiers, érudits, ouvriers, gouverneurs, pêcheurs, et même un médecin et un collecteur d’impôts. Le Dieu de la Création, qui est à l’origine de la vie elle-même, et qui nous aime, Lui dont le caractère est le summum de ce qui est bon et juste, envoya Son Fils dans le monde pour que nous ayons la vie et que nous l’ayons en abondance et inspira toutes ces paroles pour qu’elles soient consignées par ces hommes à jamais.

Franchement, il n’y a pas de livre ici-bas qui soit plus pertinent que la Bible.

En outre, bien que les pages de la Bible aient été rédigées il y a des milliers d’années, le Dieu qui inspira Ses mots est Celui qui décrypte l’avenir encore plus clairement que nous ne puissions le voir aujourd’hui sans Lui.

Comme le déclare l’auteur vivant et éternel de la Bible dans Ésaïe 46 : 9-11 :

« Souvenez-vous de ce qui s’est passé dès les temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli ; je dis : Mes arrêts subsisteront, et j’exécuterai toute ma volonté. C’est moi qui appelle de l’orient un oiseau de proie, d’une terre lointaine un homme pour accomplir mes desseins, je l’ai dit : et je le réaliserai ; je l’ai conçu ; et je l’exécuterai. »

En vérité, l’avenir est déjà une réalité pour Dieu. Par rapport à Son discernement d’aujourd’hui et de demain, c’est nous qui sommes « dépassés » !

C’est pourquoi nous disons ici, au Monde de Demain, que notre but est de vous aider à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Parce que la Bible est le mode de penser de Dieu retranscrit par écrit, et ce n’est que dans ses pages inspirées que le monde prend tout son sens.

Les principes, les promesses et les prophéties de la Bible apportent à ceux qui veulent marcher à leur lumière une compréhension puissante de la vie et de la manière de la vivre – et du but même de notre existence. Vous ne trouverez cette compréhension dans aucun autre livre.

Alors, l’idée que la Bible est dépassée et sans rapport avec la vie moderne ? Un mythe insensé s’il en est.

La parole de Dieu perdure à jamais

Avant de nous quitter, examinons les implications de tout ce dont nous avons parlé. Les mythes que nous avons réfutés aujourd’hui, et bien d’autres du même genre, ont tendance à être avancés par ceux qui essaient de discréditer la parole de Dieu. Parfois, ils sont lancés à la légère par ceux qui sont censés être mieux informés, et d’autres fois, ils sont revendiqués par des personnes ignorantes qui répètent simplement les choses entendues sans prendre le temps d’effectuer des recherches, voire d’apprendre par elles-mêmes.

De telles allégations ont été formulées depuis des siècles par toutes sortes de détracteurs. Ils mènent des vies déréglées résultant de l’ignorance des instructions divines, et ils meurent comme tous les hommes, mais la Bible survit à tous. Elle demeure, inébranlable, immuable, siècle après siècle, génération après génération. La parole de Dieu perdure.

Jésus-Christ nous dit que Ses enseignements, consignés tels quels dans la Bible, survivraient à tous leurs détracteurs. Une fois de plus, nous voyons que Sa promesse prophétique nous attend, comme elle le fait depuis deux mille ans, dans Matthieu 24 :35 : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »

Cette promesse est rapportée à trois reprises dans les pages des Saintes Écritures. Elle est véridique depuis ces 20 derniers siècles et elle le restera à jamais.

Peut-on dire la même chose de n’importe quel texte écrit par l’homme ? Existe-t-il un autre livre dont les mots dureront pour l’éternité ? Ou dont les mots peuvent nous mettre en contact avec l’éternité ? Existe-t-il donc un autre livre plus digne de notre temps pour nous apprendre à le connaître et à le comprendre ?

J’espère que l’épisode d’aujourd’hui vous incitera à vous plonger dans la parole de Dieu, à vouloir l’ouvrir, à l’apprécier à nouveau et à la comprendre pour ce qu’elle est : un don de votre Créateur, pour vous, qui porte les paroles de la vie éternelle.


Craignez-vous Dieu?

De qui ou de quoi avez-vous peur ? Des hauteurs ? De l’eau ? De parler en public ? De la mort ? Ou êtes-vous de ceux qui prétendent ne rien craindre ? Qu’en est-il de Dieu ? Le craignez-vous ? Devriez-vous Le craindre ? La réponse vous surprendra peut-être. Dans l’émission d’aujourd’hui, nous aborderons le sujet important de la crainte, et plus particulièrement celle de la crainte de Dieu.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

De qui ou de quoi avez-vous peur ?

La crainte est une émotion ressentie tant par les êtres humains que par les animaux. Elle peut devenir une puissante motivation pour échapper à un danger. C’est ce que l’on voit souvent dans des documentaires animaliers, où des antilopes et d’autres animaux de troupeaux s’enfuient pour ne pas devenir le repas d’un lion affamé. Plus au nord de notre hémisphère, les caribous fuient instinctivement les meutes de loups, sentant que ce n’est pas une bonne idée de rester dans les parages pour connaître les intentions de ces canidés.

La crainte motive les êtres humains également. Nous craignons les éruptions volcaniques. Ceux qui ne sont pas mus par la crainte risquent de s’apercevoir trop tard du danger. C’est ce qui s’est passé lors de l’éruption du Vésuve, le 24 août 79 apr. J.-C., qui a déversé des cendres brûlantes sur la ville de Pompéi et transformé ceux qui n’avaient pas pris garde en statues dépeignant la vie licencieuse de cette ville romaine du premier siècle.

De qui ou de quoi avez-vous peur ? Des hauteurs ? De l’eau ? De parler en public ? De la mort ? Ou êtes-vous de ceux qui prétendent ne rien craindre ? Qu’en est-il de Dieu ? Le craignez-vous ? Devriez-vous Le craindre ? La réponse vous surprendra peut-être. Restez avec moi, et je vous donnerai la réponse directement à partir des pages de la Bible !

Nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue au Monde de Demain où nous nous tournons vers le Dieu de la Bible pour trouver les réponses aux questions les plus importantes de la vie : Qu’est-ce que l’homme ? Quel est le but de la vie ? Pourquoi la mort ? Où va notre monde aujourd’hui ? Dans l’émission d’aujourd’hui, j’aborderai le sujet important de la crainte, et plus particulièrement celle de la crainte de Dieu.

Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel

Il existe de nombreuses références à la crainte de Dieu dans la Bible, mais que signifie-t-elle exactement ? Le Psaume 111 :10 nous révèle que : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours » (Ostervald).

Notez que le psalmiste rattache la crainte de Dieu à l’observance et à la compréhension de Ses Commandements, ce qui nous inspire à louer Dieu. Dans Proverbes 1 :7, il est expliqué que « la crainte de l’Éternel est le commencement de la science ; les insensés méprisent la sagesse et l’instruction. »

Notez ici que la crainte de Dieu est opposée au rejet de la sagesse et de l’instruction. Il est clair que la crainte de Dieu est définie comme une qualité. Elle est le fondement même de la sagesse et de la connaissance véritables. Dieu qualifie d’insensés ceux qui Le rejettent, qui haïssent Ses Commandements et qui refusent de reconnaître Son autorité dans leur vie. Notez le Psaume 53 :2 : « L’insensé dit en son cœur : il n’y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’en est aucun qui fasse le bien. »

Il devrait être évident, même à partir de ces quelques passages, que la crainte de Dieu a quelque chose à voir avec notre comportement, notre mode de vie. Mais que signifie exactement craindre Dieu ? Nous entendons souvent des personnes atténuer la crainte de Dieu en disant qu’il s’agit simplement de Le respecter. Bien que la crainte implique le respect, nous ne devons pas commettre l’erreur de penser que craindre Dieu se limite à un « respect » nébuleux à Son égard. La Bible, pour de très bonnes raisons, établit un contraste entre la crainte de Dieu et la crainte de l’homme. Remarquez l’avertissement de Jésus dans Matthieu 10 :28 : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. »

“Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes”

Oui, c’est Dieu qui a finalement le pouvoir de vie et de mort, et s’il est naturel de craindre les hommes, c’est Dieu que nous devons craindre le plus. Lorsque les apôtres furent convoqués devant le sanhédrin et menacés, nous lisons comment ils réagirent à l’interrogatoire auquel ils furent soumis dans Actes 5 :29 : « Pierre et les apôtres répondirent : il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. »

Un autre exemple de priorités justes se trouve dans le livre de Daniel, où le roi Nebucadnetsar érigea une statue géante et ordonna à tous ses sujets de se prosterner devant elle. S’ils ne le faisaient pas, ils risquaient d’être brûlés vifs. Quel être humain rationnel ne serait pas effrayé par une telle menace ? Il est naturel de craindre de nous approcher trop près d’un feu, et ce pour de bonnes raisons. Nous avons probablement tous commis cette erreur un jour ou l’autre et en avons tiré une douloureuse leçon.

Toutefois, trois compatriotes de Daniel refusèrent de se prosterner devant la statue. Quiconque pensant que Schadrac, Méschac et Abed-Nego n’éprouvaient pas une crainte naturelle du roi serait taxé de naïf. Après tout, Nebucadnetsar avait le pouvoir de les faire périr et il leur donna cet ultimatum que nous lisons dans Daniel 3 :15 :

« Maintenant tenez-vous prêts, et au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d’instruments, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue que j’ai faite ; si vous ne l’adorez pas, vous serez jetés à l’instant même au milieu d’une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? »

Qu’auriez-vous fait si vous aviez été à leur place ? N’oubliez pas que vous connaissez la fin de l’histoire. Ils ne la connaissaient pas ! Même s’ils craignaient le roi, ils éprouvaient une plus grande crainte, et c’était celle de Dieu. Voici leur réponse audacieuse aux menaces de Nebucadnetsar, à partir du verset 16, Shadrach, Meshach, et Abed-Nego répliquèrent au roi :

« Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée » (Daniel 3 :16-18).

Comme vous pouvez l’imaginer, cette réponse ne correspondait pas aux attentes du roi dictateur. Il n’était pas habitué à ce que quelqu’un puisse défier un ordre direct venant de sa part. Nous lisons sa colère au verset 19 :

« Sur quoi Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et il changea de visage en tournant ses regards contre Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Il reprit la parole et ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’il ne convenait de la chauffer. »

Comme tous ceux qui étudient la Bible le savent, Nebucadnetsar ne bluffait pas. Les trois jeunes gens furent jetés dans la fournaise, mais Dieu les épargna de manière surnaturelle. Le croyez-vous, mes amis ? Vous rendez-vous compte que de nombreux membres du clergé d’aujourd’hui ne croient pas aux miracles bibliques comme celui-ci, et même rejettent la résurrection de Celui qu’ils prétendent adorer ? Il n’est pas étonnant que de nombreuses Églises traditionnelles enseignent des doctrines contraires à la Bible. L’une des doctrines que certains rejettent est l’observance de la loi de Dieu, sous prétexte qu’elle n’a plus besoin d’être observée. Pourtant, comme nous l’avons vu, Daniel et ses trois amis respectèrent le commandement contre l’idolâtrie. Ils le firent parce qu’ils craignaient Dieu davantage que l’homme le plus puissant du monde à l’époque.

Craindre de déformer ou de prendre la parole de Dieu à la légère

Feu M. Roderick Meredith écrivit ce qui suit dans un article du Monde de Demain de 2004 intitulé « La crainte de Dieu » :

« Toutes les Églises et tous les ministres qui professent le christianisme connaissent l’enseignement fondamental de Jésus, qui consiste à vivre “de toute parole qui sort de la bouche de Dieu”… Pourquoi contredisent-ils directement ce commandement inspiré ? Pourquoi persistent-ils à se dire “chrétiens”, tout en contredisant directement des dizaines d’enseignements clairs du fondateur même du christianisme ? Pourquoi ? Franchement, ils agissent ainsi parce que Dieu semble “lointain” à la plupart d’entre eux. C’est un concept intellectuel irréel ou vague pour beaucoup d’entre eux, y compris pour ceux qui ont reçu une éducation poussée dans les instituts et les séminaires de ce monde. En d’autres termes, ils n’ont pas ce que la Bible appelle “la crainte de Dieu” » (Meredith, “The Fear of God”, Novembre/Décembre 2004, World Tomorrow).

À présent, je dois vous demander : est-ce que cela pourrait être votre cas, mes amis ? Notez ce passage du prophète Ésaïe et demandez-vous : Est-ce avec cette attitude que j’étudie la parole de Dieu ? « Et voici à qui je regarde : à celui qui est humble, qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma parole » (Ésaïe 66 :2, Ostervald).

En d’autres termes, nous craignons de déformer ou de prendre à la légère ce que la parole de Dieu dit. Au lieu de trembler devant la parole divine, la grande majorité de ceux qui se disent chrétiens raisonnent autour de ses déclarations claires et sans ambiguïté. Lorsque Jésus dit qu’Il est « le maître du sabbat », ils pensent qu’Il voulait en fait dire qu’il est possible de choisir le jour que l’on veut.

Lorsqu’Il déclare dans Matthieu 5 :17, « ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir [la loi] », ces personnes disent qu’Il garda la loi pour nous afin que nous n’ayons pas à le faire – la loi et les prophètes auraient été cloués sur la croix, selon leur raisonnement. Ils font exactement le contraire de ce que Jésus enseigna. Quiconque lit les versets suivants doit comprendre que, plutôt que de supprimer la loi, Jésus l’éleva à un niveau supérieur, en disant :

« Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; celui qui tuera est passible de jugement. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère est passible de jugement » (Matthieu 5 :21-22).

Non seulement Il dit qu’il était mal de nourrir de la haine à l’égard de son prochain, mais Il expliqua ensuite comment Ses serviteurs devaient s’efforcer de respecter le septième commandement à un niveau plus élevé : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).

Comment se fait-il que de nombreux gens professant la foi chrétienne, y compris des ministres du culte, certainement pas tous, mais beaucoup, pensent que les Dix Commandements n’ont plus besoin d’être respectés ? Qu’est-ce que les gens trouvent offensant dans ces Commandements ?

L’animateur Dennis Prager fait cette observation perspicace dans le contexte des sage-femmes qui choisirent d’aller à l’encontre du Pharaon d’Égypte en ne noyant pas les bébés hébreux dans le Nil :

« Les gens craignent ceux qui sont plus puissants qu’eux. Par conséquent, la seule façon de ne pas craindre les personnes puissantes est de craindre Dieu […] La crainte de Dieu est une émotion libératrice, qui permet de se libérer de la peur invalidante des personnes puissantes et malveillantes. Il convient d’insister sur ce point, car de nombreuses personnes considèrent la crainte de Dieu comme un fardeau plutôt que comme une source de libération » (Prager, The Rational Bible, Exodus, page 11).

Il poursuit en disant : « Celles qui craignaient Dieu sauvèrent des bébés hébreux. Celles qui craignaient Pharaon aidèrent à noyer des bébés hébreux » (Prager, Ibid., page 12).

Mettre Dieu toujours en première place

Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ nous montre l’importance de Le placer en premier dans notre vie, avant toute chose ou personne. J’ai souvent dit que Luc 14 :26 constitue le passage le plus effrayant de la Bible, car Il sépare les gens qui font semblant de suivre le Christ des vrais disciples du Christ : « Si quelqu’un vient à moi, sans me préférer à son père, à sa mère, à sa femme, à ses enfants, à ses frères et à ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Luc 14 :26).

Nous comprenons à partir de nombreux passages que nous ne devons pas « haïr » notre prochain, comme certaines versions traduisent ce verset. Nous pouvons le démontrer à partir de nombreuses Écritures. Ce que Jésus disait est correctement traduit dans la version Louis Segond et d’autres et devrait être évident pour toute personne ayant un esprit ouvert et du bon sens. Nous devons mettre Dieu en premier par rapport à tout. Il donne comme exemple ceux qui nous sont les plus chers, comme la famille et même notre propre vie. Pourtant, combien mettent la famille, les amis, les collègues, les voisins, ce monde en général, eh oui, même la crainte de la mort, avant le Christ ? Permettez-moi de vous donner un exemple simple.

Il est facile de montrer à partir de la Bible que Jésus, Ses apôtres et les chrétiens du premier siècle observèrent tous le sabbat du septième jour comme jour de repos et de culte, mais pour gagner du temps, je ne mentionnerai que deux preuves. La première se trouve dans Luc 4 :16 : « Il [c’est-à-dire le Christ] se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture. »

La seconde se trouve dans Actes 13 :42, où les apôtres Paul et Barnabé arrivèrent à Antioche de Pisidie, et entrèrent dans la synagogue le jour du sabbat. Des Juifs et des Gentils étaient présents, comme nous le lisons : « Lorsqu’ils sortirent, on les pria de parler le sabbat suivant sur les mêmes choses. »

Cela aurait été le moment idéal pour Paul d’expliquer que le sabbat était remplacé par le dimanche et qu’ils pouvaient simplement se réunir le lendemain, mais ni Paul ni Barnabé ne le firent :

« Et, à l’issue de l’assemblée, beaucoup de Juifs et de prosélytes pieux suivirent Paul et Barnabas, qui s’entretinrent avec eux, et les exhortèrent à rester attachés à la grâce de Dieu. Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de Dieu » (Actes 13 :43-44). 

Toutes les Écritures démontrent que c’est le sabbat du septième jour qui fut observé par Jésus et l’Église du premier siècle. Il est tout aussi facile de prouver, à partir de l’Histoire, que le passage au dimanche ne provient pas de la Bible, mais de l’empereur Constantin au IVe siècle apr. J.-C. Les faits sont tout à fait clairs pour quiconque a l’esprit ouvert. Alors pourquoi y a-t-il si peu de gens prêts à suivre l’exemple de Christ, et au contraire à suivre la tradition païenne en choisissant le jour mis de côté par un empereur romain païen ? Voyez cette citation de Eerdmans’ Handbook to the History of Christianity :

« Il est important de comprendre l’ancienne religion de Constantin, le culte du soleil invaincu […] Lorsque Constantin décida en 321 [apr. J.-C.] de faire du premier jour de la semaine un jour saint, il l’appela le “vénérable jour du soleil” (dimanche) […] L’Église chrétienne a adopté de nombreuses idées et représentations païennes. Par exemple, l’adoration du soleil est devenue la célébration de la naissance du Christ le 25 décembre, l’anniversaire de la naissance du soleil » (Eerdmans’ Handbook to the History of Christianity, page 131).

Malheureusement, beaucoup préfèrent suivre Constantin plutôt que le Christ. Pourquoi ? N’est-ce pas parce qu’ils raisonnent autour des Écritures, ne voulant pas contrarier ainsi ni leur famille, ni leurs amis, ni la société en général ? De qui ont-ils peur ? De Dieu ou de l’homme ? Qu’en est-il de vous, mes chers amis ?

Je vous disais que j’allais vous montrer deux façons de craindre Dieu. La première consiste à soumettre volontairement et humblement notre volonté à celle de notre Créateur en Le plaçant en premier dans notre vie – non seulement par nos paroles, mais aussi par nos actions. C’est la meilleure façon. Mais, vous n’aimerez pas la deuxième proposition.

Dieu va attirer l’attention de l’humanité

Dieu parla à Israël par l’intermédiaire de Son prophète Amos en lui montrant comment Il attirait l’attention de Son peuple par des perturbations météorologiques, des fléaux, des guerres et bien d’autres choses encore. Mais ils étaient têtus et refusèrent d’accepter le message. Amos 4 l’explique :

« Je vous ai bouleversés, comme Sodome et Gomorrhe, que Dieu détruisit ; et vous avez été comme un tison arraché de l’incendie. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel… C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël ; et puisque je te traiterai de la même manière, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël ! Car voici celui qui a formé les montagnes et créé le vent, et qui fait connaître à l’homme ses pensées, celui qui change l’aurore en ténèbres, et qui marche sur les hauteurs de la terre : Son nom est l’Éternel, le Dieu des armées » (Amos 4 :11-13).

Dieu va attirer l’attention de l’humanité. Jésus est très différent de l’image que beaucoup s’en font. Oui, Il est aimant, patient et attentionné et Il donna Sa vie pour nous. Mais Il ne supportera pas éternellement la rébellion et le manque de respect. N’avons-nous pas lu ce qui attend l’humanité impénitente ? Ceux qui étudient la Bible connaissent ce que symbolisent les quatre cavaliers de l’Apocalypse, mais remarquez ce qui les suit. L’événement suivant est un futur martyre de certains membres du peuple de Dieu, suivi de signes terrifiants dans les cieux et sur la Terre. Voici l’effet qu’auront ces signes sur l’humanité rebelle :

« Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6 :15-17).

Voilà une facette du Fils de Dieu que la plupart ne reconnaissent pas ! Oui, le Jour du Seigneur, le Jour de la colère du Christ arrive. Ce Jour est également évoqué dans le livre d’Ésaïe. Voyez comment l’humanité arrogante apprendra à craindre de force Dieu :

« Entre dans les cavernes des rochers, et cache-toi dans la poussière, pour éviter la terreur de l’Éternel et l’éclat de sa majesté. L’homme au regard hautain sera abaissé, et l’orgueilleux sera humilié : l’Éternel seul sera élevé ce jour-là. Car il y a un jour pour l’Éternel des armées contre tout homme orgueilleux et hautain, contre quiconque s’élève afin qu’il soit abaissé […] L’homme orgueilleux sera humilié, et le hautain sera abaissé : l’Éternel seul sera élevé ce jour-là […] On entrera dans les cavernes des rochers et dans les profondeurs de la poussière, pour éviter la terreur de l’Éternel et l’éclat de sa majesté, quand il se lèvera pour effrayer la terre » (Ésaïe 2 :10-12, 17-19).

Craindre Dieu comme un fils qui respecte son père

La meilleure façon d’appréhender la crainte de Dieu est peut-être de comprendre la relation entre un père et son fils. Le respect et la crainte vont de pair. Lorsqu’un fils respecte son père, il obéit aux règles du foyer, il se sent en sécurité et à l’aise, il comprend l’amour de son père, il communique librement avec lui et lui demande même des faveurs. Mais s’il enfreint de manière flagrante les règles paternelles, s’il devient arrogant et oublie qui est le chef de la famille, il peut très bien avoir des raisons d’avoir une autre sorte de crainte. C’est une bonne chose, car les enfants ne savent pas toujours ce qui est le mieux pour eux. Il est important que les enfants respectent et craignent parfois leurs parents. Cela peut leur éviter bien des ennuis.


L’impact des événements à venir donne à réfléchir



Les prophéties bibliques aujourd’hui paraissent pour beaucoup farfelues et irréelles. Pour ceux qui vivent, relativement parlant, dans une paix et une sécurité, même si certaines commodités font défaut de temps à autre, il est difficile d’imaginer ce que sera l’humanité lorsque les prophéties de la fin des temps se réaliseront. Cependant, pour ceux qui ont des yeux pour voir, il y a beaucoup à apprendre des événements actuels.

La guerre éclate à Gaza !



Au fur et à mesure que se multiplient les rapports des services de renseignement, il apparaît clairement que le Hamas a délibérément pris pour cible des enfants et des nourrissons lors de son récent assaut contre Israël (Le Point, 14 octobre 2023).

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