Pour faire une recherche avancée (rechercher des termes dans un type de publication précis), entrez les mots en suivant la syntaxe présentée dans les exemples ci-dessous :
De nombreux ingénieurs sociaux déclarent que la masculinité traditionnelle est une source de préjudice et de violence qui doit être éradiquée. Ont-ils raison ?
L’époque est confuse pour les garçons. Certains nous disent que le mot « garçon » est un non-sens – juste un point dans le large spectre des choix de « genre ». D’autres nous disent que « garçon » est un mot bien défini, mais qu’il peut s’appliquer aux enfants des deux sexes, masculin ou féminin, en fonction de « l’identité » qu’ils ressentent ou qu’ils choisissent.
Enfin, il y a ceux déclarant que le faisceau de tendances caractérisant généralement les garçons et les hommes – les « traits de caractère masculins » – est une source potentielle de préjudice, à la fois pour eux et pour leur entourage. De tels individus définissent ces traits de caractère et les prédispositions liées au genre sexuel comme des caractéristiques « toxiques » qu’il faut surmonter. Certains prétendent même que le caractère masculin risque de causer des troubles mentaux et qu’une intervention sociétale est nécessaire dès le plus jeune âge pour s’assurer que les garçons évitent de considérer ces caractéristiques comme des idéaux, au risque d’endommager de façon permanente leur psyché et qu’ils maltraitent violemment leur entourage.
Les garçons ne sont pas les seuls affectés par cet imbroglio. C’est une époque de confusion pour les hommes en général, ainsi que pour les filles et les femmes dans leur famille.
La masculinité – l’ensemble des traits de caractère généralement et traditionnellement associés aux hommes – est-elle une source de maladie mentale ? La masculinité est-elle toxique ? Comment pouvons-nous le savoir ?
Ce sujet doit être clarifié, mais non par ceux que beaucoup considèrent comme étant des « spécialistes ».
En début d’année, l’Association américaine de psychologie (APA) a publié un rapport accrocheur, Directives sur la pratique de la psychologie pour les garçons et les hommes(1), décrivant vaguement « une constellation particulière de règles qui ont régné sur une grande partie de la population, dont : l’antiféminisme, la réussite, le fait de ne pas paraître faible, ainsi que l’aventure, le risque et la violence. Tout cela est identifié comme étant l’idéologie masculine traditionnelle » (pages 2-3).
Leur conclusion au sujet de « l’idéologie masculine traditionnelle » est la plus brutale qui soit. Stéphanie Pappas déclare ainsi que la recherche montre prétendument que « la masculinité traditionnelle est psychologiquement dommageable » (APA.org, janvier 2019). Cette conclusion est « l’idée maîtresse » de la recherche de l’APA à ce sujet.
Quelques mois plus tôt, l’APA avait affirmé que « la construction de l’idée patriarcale masculine » comprenait des éléments tels que « la ténacité, l’hétérosexisme, les attitudes d’autosubsistance et le manque de sensibilité émotionnelle » (APA.org, septembre 2018).
Afin de combattre le problème de tels idéaux masculins, l’APA recommande d’intervenir dès le plus jeune âge dans la vie des garçons afin de « réduire l’acceptation des rôles traditionnels de genre chez les adolescents » et de créer « des campagnes de publicité pour modifier les normes sociales et culturelles qui soutiennent le code masculin malsain » (ibid.). Dans le domaine de la publicité, le célèbre fabricant de rasoirs Gillette s’est empressé de le faire.
Dans le monde anglophone, la marque Gilette a utilisé pendant longtemps le slogan « Le meilleur qu’un homme puisse avoir ». La marque a récemment changé ce slogan pour « Le meilleur qu’un homme puisse être », en s’inspirant de la popularité du mouvement #MoiAussi ou #BalanceTonPorc et de l’attention accordée au concept de la « masculinité toxique » – et en ayant assurément en tête leurs antécédents publicitaires où de jolies femmes caressaient le visage bien rasé d’un bel homme sportif. Gillette a décidé de s’aventurer dans la guerre des genres en faisant publiquement allégeance aux ingénieurs sociaux qui cherchent à réécrire la définition de la masculinité.
Le résultat fut une annonce forgée par le féminisme visant davantage à faire la leçon aux hommes plutôt qu’à vendre des rasoirs. (Bien entendu, il serait naïf de croire que Gillette n’espérait pas également vendre davantage de produits à travers cette publicité.) La vidéo qui dure un peu moins de deux minutes représente de façon efficace – mais erronée – l’histoire de l’ensemble du genre masculin qui n’aurait pas fait assez d’efforts pour inverser sa propre toxicité.
À plusieurs reprises, le ton moralisateur du message est particulièrement énervant. Par exemple, après une trentaine de secondes, nous voyons un groupe d’une quinzaine d’hommes – chacun se tenant stoïquement debout derrière son propre barbecue – scandant comme dans une secte : « Les garçons seront toujours des garçons », tout en regardant un jeune garçon se faire harceler par un autre. La scène se passe juste devant eux, mais aucun d’entre eux n’intervient.
Des voix se sont élevées pour défendre cette publicité en disant qu’elle ne visait que les mauvais comportements et qu’elle ne stigmatisait pas tous les hommes, mais la mise en scène soigneusement préparée montre l’opposé. Le stéréotype d’une armée d’hommes derrière leur barbecue laissant un enfant en harceler un autre, jusqu’à ce que l’un d’entre eux intervienne et mette fin à la situation, transmet un message clair : dans l’ensemble, les hommes sont le problème et la masculinité traditionnelle (après tout, “les garçons seront toujours des garçons”) est un tort qui doit être corrigé. Apparemment, les mauvais comportements à l’égard des femmes, dont le harcèlement et le dénigrement, ne sont pas considérés comme des écarts par rapport à la masculinité traditionnelle. Ils sont vus comme des manifestations naturelles de celle-ci.
L’idée qu’une entreprise – qui était à ce moment-là dans l’actualité pour des pratiques commerciales douteuses – décide aussi ouvertement d’avoir une autorité morale pour dire aux hommes dans le monde comment ils devraient se comporter a généré un grand ressentiment. Au-delà de l’initiative du fabricant de rasoirs, ce qui a le plus offensé ces personnes est l’idée même de stigmatiser la masculinité. Au moment où nous publions cette revue, la vidéo a été vue près de 30 millions de fois sur YouTube, générant 1,4 million d’avis négatifs et plus de 423.000 commentaires.
Les pourfendeurs de la culture et les ingénieurs sociaux sont déterminés à considérer la masculinité traditionnelle comme un défaut devant être corrigé et ils vont poursuivre inlassablement leurs efforts. La pression pour se soumettre à de telles idées est réelle et de plus en plus forte.
Dans son livre malheureusement exact, La guerre contre les garçons(2), la féministe libertaire Christina Hoff Sommers désigne de nombreuses forces sociales qui combattent les garçons et les jeunes hommes, en cherchant à les faire devenir autre chose que ce qu’ils sont naturellement.
« De nos jours, les garçons subissent le fardeau de plusieurs puissantes tendances culturelles : une approche thérapeutique de l’éducation qui valorise les sentiments, tout en dénigrant la compétition et le risque, des politiques de tolérance zéro qui punissent les frasques normales des jeunes hommes, ainsi que le mouvement de l’égalité des genres qui considère la masculinité comme un prédateur. L’exubérance masculine naturelle n’est plus tolérée » (pages 39-40).
Comme Sommers l’explique, à un certain moment dans le passé…
« … il est devenu à la mode de définir comme pathologique le comportement de millions de petits garçons en bonne santé. Nous nous sommes retournés contre les garçons et nous avons oublié une vérité simple : l’énergie, la compétitivité et la témérité corporelle sont responsables de la plupart de ce qui est bon dans le monde. Personne ne nie le fait que les tendances agressives des garçons doivent être contrôlées et canalisées vers des objectifs constructifs. Les garçons ont besoin (et ils désirent) de la discipline, du respect et une direction morale. Les garçons ont besoin d’amour et d’une compréhension tolérante. Mais être un garçon n’est pas une maladie sociale » (pages 3-4).
Sommers a-t-elle raison et la masculinité naturelle est-elle une force globalement positive qui est responsable « de la plupart de ce qui est bon dans le monde » ? Ou bien l’Association américaine de psychologie, Gillette et les autres ingénieurs sociaux ont-ils raison en essayant avec zèle de faire rentrer les hommes dans un nouveau moule de leur propre conception ? Serions-nous libérés des problèmes de harcèlement et de misogynie – et les garçons seraient-ils à l’abri d’un avenir violent et d’un préjudice mental – si nous mettions à la poubelle les entraves des idéaux de la masculinité traditionnelle afin d’adopter la sorte « d’homme » plus neutre qu’ils décrivent ?
Les individus diffèrent les uns des autres, y compris au sein du même genre. Nos traits de caractère et les particularités de notre personnalité ne peuvent pas être définis par une seule variable – même par une variable aussi importante que notre genre sexuel.
Mais il est également correct d’affirmer qu’il existe des différences réelles et significatives entre les hommes et les femmes. Et cela ne devrait pas nous surprendre ! Le Créateur de l’humanité, le Dieu de la Bible, nous a conçus ainsi. Jésus-Christ déclare : « N’avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l’homme et la femme ? » (Matthieu 19 :4). Le genre sexué n’est pas une réalité construite par la société et il n’existe pas une multitude de genres. Seulement deux variantes de conception existent dans l’humanité, selon la volonté du Concepteur.
Aussi inconcevable que cela puisse paraître à ceux qui préfèrent fantasmer au sujet de la création d’une utopie fictive non genrée, les différences entre les hommes et les femmes se manifestent dans la société – siècle après siècle, culture après culture. Certes, il y a des différences importantes entre les époques et les civilisations. Certes, il y a des différences importantes entre les individus à l’intérieur même des genres. Mais tout observateur honnête identifiera des tendances générales.
Une fois que nous reconnaissons que les sexes ont été créés pour être différents, nous voyons aussi la solution simple à notre dilemme : si nous voulons comprendre les idéaux masculins qu’un homme devrait désirer atteindre, nous devons étudier les instructions fournies par notre Créateur, ainsi que les hommes qu’Il a mis en avant dans Sa parole en tant qu’exemples.
Lorsque nous lisons les Écritures en tant que guide pour découvrir les caractéristiques d’une saine identité masculine, nous trouvons plusieurs traits de caractère contre lesquels l’APA met les hommes en garde.
Considérez par exemple le comportement typiquement masculin d’indépendance et d’autosubsistance. L’apôtre Paul expliqua clairement dans Éphésiens 5 :23 que le mari est à la tête de la famille – bibliquement parlant, cela signifie de se dévouer en servant les autres (Matthieu 20 :25-28). Paul déclara encore qu’un homme qui ne subvient pas aux besoins de sa propre famille « a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle » (1 Timothée 5 :8). Pour y parvenir, un homme a besoin de développer la capacité à utiliser ses propres compétences et ressources afin de devenir celui sur lequel les autres se reposent matériellement, et non celui qui dépend des autres.
Bien entendu, il peut y avoir des périodes difficiles, sans compter les blessures et les maladies qui peuvent survenir (Ecclésiaste 9 :10-11). Mais Paul est très clair au sujet des hommes qui sont en mesure de travailler et qui refusent de le faire : « Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus » (2 Thessaloniciens 3 :10) !
Les hommes désirent être capables de subvenir à leurs besoins et de produire, de par leurs propres efforts, ce qui est nécessaire pour permettre aux autres de vivre. Cette motivation fait partie de la nature fondamentale de l’homme et la société diminue cette motivation à son propre péril.
Qu’en est-il du « manque de sensibilité émotionnelle » ? Les hommes de la Bible étaient très passionnés – une caractéristique illustrée dans les Psaumes écrits par David, un des rois d’Israël. Dans le même temps, la capacité à se détacher émotionnellement des circonstances afin « d’accomplir le travail » est une qualité appréciable, permettant de faire preuve de lucidité et d’efficacité au moment où les émotions seraient pénalisantes.
Nous voyons également cela avec le roi David. À l’un des moments les plus sombres de sa vie, son propre fils, Absalom, tenta un putsch afin de lui ravir le trône d’Israël. Lorsque les soldats de David tuèrent Absalom, mettant ainsi fin au conflit, David était inconsolable suite à la perte de son fils. Mais sur les conseils de Joab, le chef de son armée, le roi prit sur lui-même, mit ses émotions de côté et il apparut devant ses hommes pour leur dire qu’il appréciait leur loyauté, leur soutien et leur sacrifice. Parfois, le fait de mettre stoïquement de côté ses émotions est une véritable nécessité et la capacité de le faire au moment opportun est un idéal masculin.
Considérez encore les traits de caractère les plus controversés associés à « l’idéologie masculine traditionnelle » : la témérité, l’agressivité et la volonté d’être prêt à la confrontation et au combat. De telles caractéristiques sont toujours négatives, n’est-ce pas ?
Pas selon la Bible. L’apôtre Paul confronta fermement l’apôtre Pierre et « lui résista en face » lorsque ce dernier commença à se comporter de façon hypocrite avec les païens convertis, après que des dirigeants juifs arrivèrent dans l’assistance (Galates 2 :11-14). Jésus Lui-même renversa les tables des marchands dans le temple – en dispersant leurs effets sur le sol – et Il les chassa physiquement vers l’extérieur à l’aide d’un fouet de cordes (Matthieu 21 :12 ; Jean 2 :14-16) ! Il s’agissait d’une indignation appropriée face à la profanation de la maison de Son Père !
La confrontation entre Paul et Pierre, ainsi que la réaction violente (si j’ose dire) de Jésus suite à la profanation du temple, sont-elles des exemples de masculinité toxique ? Non ! Il y a un moment pour l’affrontement et le conflit, et le fait de posséder la capacité à s’opposer et à confronter personnellement le mal est un idéal de la masculinité auquel les hommes devraient aspirer !
Voulons-nous vivre dans un monde où, dans le cas d’un cambriolage pendant la nuit, un mari dirait à son épouse en entendant un bruit de verre cassé à l’étage inférieur : « Chérie, je suis allé voir si c’était un voleur la dernière fois, là c’est à ton tour d’aller voir ce qu’il se passe en bas, pendant que je reste ici en sécurité » ? Ou bien acceptons-nous le fait que la témérité et l’agressivité puissent avoir une place saine dans les idéaux de la masculinité ?
La Bible dresse le portrait d’une masculinité qui comprend de nombreux idéaux. Les hommes de Dieu ont donné des exemples de témérité, de force, d’endurance, de courage, de concentration et une aptitude à accepter sans hésiter la confrontation lorsque la situation l’exige. Ils ont aussi exprimé de la gentillesse, de la compassion et de l’intérêt pour les autres – démontrant ainsi que les traits généralement masculins n’étaient pas intrinsèquement incompatibles avec d’autres caractéristiques.
Bien entendu, chaque caractéristique, masculine ou féminine, peut s’exprimer de façon abusive. La ténacité des hommes peut devenir du harcèlement, le côté tendre et réconfortant des femmes peut devenir trop protecteur.
Une des caractéristiques remarquables de la Bible est la volonté de Son divin Auteur à compiler non seulement les hauts faits de la vie de ses héros, mais aussi leurs mauvaises actions – non seulement leurs succès mais aussi leurs échecs, peu importe leur sévérité. Très souvent, nous voyons la face cachée de leur caractère et les conséquences liées au fait de laisser les inclinaisons naturelles s’exprimer sans être guidées et canalisées par de plus grands idéaux.
En plus des actions et des exploits courageux du roi David, la Bible rapporte aussi son adultère et le meurtre qu’il commit pour essayer en vain de le masquer (2 Samuel 11-12). Les chroniques de Dieu rapportent non seulement la valeur et le courage de Jephthé, le Galaadite, mais aussi les conséquences tragiques de son imprudence dans la victoire (Juges 11).
Le fait de considérer de telles erreurs – et les nombreuses autres rapportées dans la Bible – comme des exemples de « masculinité toxique » est une mauvaise compréhension de ces deux mots qui sont devenus un outil de propagande, manié par ceux qui cherchent à détruire les concepts bibliques de la structure familiale, ainsi que le rôle des genres masculin et féminin. La masculinité toxique et la féminité toxique sont simplement des manifestations de l’humanité toxique : l’expression de notre nature charnelle, corrompue par le péché, qui ne se soumet pas naturellement à la loi de Dieu (Romains 8 :7).
Mais la solution aux problèmes causés par une telle corruption n’est pas de tout rejeter en bloc. La masculinité et la féminité ne sont pas le problème. Et l’approche de l’APA, qualifiant la masculinité traditionnelle de toxique et de source de problèmes, est erronée et dangereusement trompeuse.
L’explication biblique est beaucoup plus utile et adaptée à la réalité : le péché est le problème. Et si le péché est le problème, alors la solution est de traiter le péché. Le péché nous affecte tous – et chacun d’entre nous, quel que soit notre genre, peut faire un mauvais usage des inclinaisons de notre conception. La solution n’est pas d’ignorer la réalité ou de fantasmer en pensant que nous pourrions redéfinir les genres selon nos souhaits. Au contraire, la solution est d’accepter leurs différences en cherchant à en faire le meilleur usage possible et en suivant la sagesse du Dieu qui a conçu les genres en premier lieu.
Dans son article, « Les hommes adultes sont la solution, pas le problème(3) », l’éditorialiste David French a mis l’accent sur l’aspect contre-nature de l’approche qui nous est imposée par des penseurs autoproclamés :
« Nous n’aidons pas nos fils lorsque nous leur disons de ne pas écouter cette voix intérieure leur disant d’être forts, d’être braves et d’être des meneurs. Nous ne les aidons pas lorsque nous les laissons abandonner leur souhait de devenir des hommes mûrs, quand ce souhait devient difficile […] La masculinité traditionnelle n’est pas le problème ; cela peut faire partie du remède » (NationalReview.org).
Malheureusement, la société semble essayer de redéfinir les hommes afin qu’ils disparaissent au moment de l’Histoire où nous en avons peut-être le plus besoin. Le Dieu de la Bible parle d’une terrible époque à venir – un rendez-vous avec les conséquences liées au fait de L’avoir rejeté, d’avoir méprisé Ses lois, Sa conception et Sa direction. L’époque à venir, avec la férocité et les horreurs qui auront lieu, ne ressemblera à aucune autre dans l’Histoire de l’humanité, passée ou future (Matthieu 24 :21 ; Jérémie 30 :7).
Cependant l’Éternel révèle clairement ce qu’Il attend de voir afin que de tels jours n’aient pas lieu – et ce qui est absent : « Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas ; mais je n’en trouve point » (Ézéchiel 22 :30).
Le fait de combattre la foule avec force – voire avec agressivité – pour accomplir ce qui est bien ; le fait de se tenir debout, solidement campé sur ses jambes, lorsque le reste du monde rampe sur les genoux ; le fait d’être suffisamment forts pour ne pas dévier de la vérité, tout en supportant le lourd fardeau de la pression de la société pour se conformer à ses règles corrompues… Tout cela ressemble à des tâches pour lesquelles les hommes ont été conçus. Espérons qu’il reste encore quelques hommes.
(1) Guidelines for Psychological Practice with Boys and Men
(2) The War Against Boys
(3) Grown Men Are the Solution, Not the Problem