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Lorsque le Premier ministre britannique David Cameron a exercé le droit de veto national de la Grande-Bretagne, le vendredi 9 décembre dernier, au sommet de l’Union européenne à Bruxelles – le premier veto national jamais exercé par un Premier ministre britannique – il a surpris la plupart des observateurs et il a créé une onde de choc sans précédent à travers l’Union au cours des 39 années d’implication de la Grande-Bretagne dans le grand projet européen.
Les règles européennes déclarent que toute nouvelle législation doit être ratifiée par les 27 nations, le veto de Cameron a donc rendu le traité caduc. Se sentant menacé par les intentions et la direction prise par l’Union européenne (UE) dominée par les Allemands et les Français, Cameron a estimé qu’il ne pouvait pas approuver le nouveau projet de traité pour son pays, notamment parce que la Grande-Bretagne se serait retrouvée sous la menace d’une nouvelle taxe imposée par l’UE, entravant de fait la position de centre financier mondial de Londres.
De nombreuses nations de l’UE ont vu dans ce veto une trahison égoïste vis-à-vis des intérêts de l’Europe alors que la survie même de l’Union est menacée par l’effondrement de l’euro et les tensions croissantes entre les états-membres. Le président français Nicolas Sarkozy a directement accusé Cameron d’être intransigeant et d’avoir fait échouer le sommet.
Mais le veto de Cameron gêne-t-il vraiment le traité ? Alors que les discussions s’éternisaient jusqu’au petit matin, le président du Conseil européen Herman Van Rompuy a proposé que le projet de traité soit maintenu, en outrepassant les structures légales de l’UE. Il déclara que la ratification pourrait être effectuée par les 17 membres de la zone euro, ainsi que tous les autres états-membres approuvant les objectifs de ce sommet. Quelques heures plus tard, les 26 états-membres restant de l’UE ont finalement ratifié le nouveau traité, laissant la Grande-Bretagne seule et isolée.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, tous ces événements sont pourtant secondaires. Le véritable enjeu du sommet était la survie même de la zone euro. Les observateurs bien informés reconnaissent que la crise n’a pas été provoquée par la Grande-Bretagne, mais plutôt par la structure et les problèmes systémiques inhérents à la conception même du système monétaire de l’euro. Malheureusement, en dépit de quelques charges acerbes, très peu de choses ont été faites pendant le sommet pour régler la véritable cause des problèmes européens ; les participants ont juste traité les symptômes.
Le nouveau traité nous est présenté comme un moyen d’apporter l’union fiscale, mais les mesures prises restent insuffisantes. En dernier ressort, les pays de l’UE n’ont aucun prêteur vers qui se tourner, ni de Trésor européen qui prendrait soin de l’euro (la Banque centrale européenne refusant d’endosser ce rôle). Il n’y a pas de budget commun, ni de titres de créances pour couvrir l’endettement d’un pays, car cette proposition heurte les sensibilités allemandes. Il n’y a aucun plan de croissance permettant aux pays de rembourser leurs dettes. Et le taux de change reste fixe à travers toute l’Union, créant ainsi un énorme déséquilibre sur les marchés financiers et les flux de capitaux entre le nord et le sud, la seule solution proposée étant une austérité de plus en plus forte pour les pays du sud. Pendant ce temps, l’économie mondiale va droit vers une nouvelle récession.
Au regard de cette dure réalité, il semble que la crise de la zone euro va se poursuivre cette année, avec un risque non négligeable d’assister à une implosion massive, un « euroséisme » – un effondrement désordonné des marchés de l’union monétaire, provoquant des dommages incalculables pour l’Europe et l’économie mondiale. Un grand trou noir se forme et la zone euro s’approche inexorablement du bord du gouffre !
Quelle sera l’issue de ces événements en Europe ? Quelle est leur signification prophétique ? Les prophéties bibliques montrent que de grands événements politiques et économiques auront lieu en Europe, menant à une réorganisation des nations européennes et la mise à l’écart de la Grande-Bretagne. C’est exactement ce qui est en train de se produire actuellement, comme cela était mentionné dans notre article du Monde de Demain, L’euro : une ouverture vers un super État ? Depuis de nombreuses années, cette Œuvre a annoncé les événements qui se déroulent maintenant. Regardez notre émission télévisée intitulée Passé, présent et futur de l’Europe pour en apprendre davantage à ce sujet. Les événements avancent rapidement. Les prophéties prennent vie sous nos yeux !