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Le monde assiste avec appréhension à la propagation du coronavirus – Covid-19 – originaire de Chine centrale. Après une apparition soudaine, il s’est rapidement répandu à travers la ville de Wuhan, qui comprend 11 millions d’habitants, dans la province du Hubei (58 millions d’habitants). Le gouvernement chinois a restreint tous les déplacements, afin de placer plusieurs villes en quarantaine. Malgré ces mesures drastiques, le virus – qui présente des symptômes similaires à la grippe et qui peut être mortel – s’est répandu en Europe, au Moyen-Orient et en Amérique du Nord.
L’Organisation mondiale de la santé ainsi que les autorités sanitaires chinoises ont clairement reconnu que l’origine de la maladie venait de la consommation humaine d’animaux sauvages. « On ne sait toujours pas avec certitude qui du serpent, de la chauve-souris ou du pangolin a transmis le Covid-19 à l’être humain, mais on sait que la source est un marché alimentaire de Wuhan » (Le journal des sciences, France Culture, 10 mars 2020). Outre le pangolin, la chauve-souris et le serpent, d’autres animaux sont vendus sur ces marchés, dont le blaireau, la salamandre, le scorpion, le hérisson et même le louveteau. Ces plats exotiques – appelés yě wèi, « saveurs sauvages » – sont très populaires dans la culture chinoise. Bien que les marchés fournissant ces viandes soient illégaux, leur interdiction n’a pas été mise en place de façon stricte et ces aliments se retrouvent souvent dans les assiettes de millions de familles.
La Chine est aussi le premier consommateur mondial de porc. De plus, le fait que les maisons soient souvent situées à proximité des cochons et des autres animaux d’élevage favorise la propagation de maladies dites « zoonotiques » aux êtres humains. La grippe porcine et d’autres épidémies émanaient déjà de Chine dans le passé.
D’autres cultures possèdent des régimes alimentaires similaires. Dans certaines régions d’Afrique, les gens consomment de la « viande de brousse » – comme des singes, des chauves-souris, des porcs-épics ou des serpents. Ces pratiques ont provoqué l’épidémie d’Ébola qui a frappé plusieurs pays sur le continent, en provoquant beaucoup de souffrances et de décès. (Vous pouvez lire à ce sujet notre article “L’épidémie d’Ébola était-elle évitable ?”, Le Monde de Demain, septembre-octobre 2014).
Une autre source de contamination, présente dans presque toutes les cultures mondiales, est la consommation de fruits de mer comme les huîtres, les moules, les coquilles Saint-Jacques et les autres coquillages, ainsi que les crevettes, les homards, les crabes et les autres crustacés. Les autorités sanitaires imposent souvent des interdictions saisonnières sur la consommation de ces animaux.
Une question s’impose : « Tous les animaux décrits jusqu’à présent devraient-ils être considérés comme des aliments propres à la consommation humaine ? »
Jadis, le Dieu créateur donna des instructions détaillées sur les espèces de mammifères, de poissons, d’oiseaux et d’insectes qui ont été créés pour la consommation humaine. Nous trouvons ces informations essentielles dans la Bible :
« Tu ne mangeras aucune chose abominable. Voici les animaux que vous mangerez : le bœuf, la brebis et la chèvre ; le cerf, la gazelle et le daim ; le bouquetin, le chevreuil, la chèvre sauvage et la girafe. Vous mangerez de tout animal qui a la corne fendue, le pied fourchu, et qui rumine. Mais vous ne mangerez pas de ceux qui ruminent seulement, ou qui ont la corne fendue et le pied fourchu seulement. Ainsi, vous ne mangerez pas le chameau, le lièvre et le daman, qui ruminent, mais qui n’ont pas la corne fendue : vous les regarderez comme impurs. Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts.
« Voici les animaux dont vous mangerez parmi tous ceux qui sont dans les eaux : vous mangerez de tous ceux qui ont des nageoires et des écailles. Mais vous ne mangerez d’aucun de ceux qui n’ont pas de nageoires et d’écailles : vous les regarderez comme impurs.
« Vous mangerez tout oiseau pur. Mais voici ceux dont vous ne mangerez pas : l’aigle, l’orfraie et l’aigle de mer ; le milan, l’autour, le vautour et ce qui est de son espèce ; le corbeau et toutes ses espèces ; l’autruche, le hibou, la mouette, l’épervier et ce qui est de son espèce ; le chat-huant, la chouette et le cygne ; le pélican, le cormoran et le plongeon ; la cigogne, le héron et ce qui est de son espèce, la huppe et la chauve-souris. Vous regarderez comme impur tout reptile qui vole : on n’en mangera point. Vous mangerez tout oiseau pur » (Deutéronome 14 :3-21).
« Vous aurez en abomination tout reptile qui vole et qui marche sur quatre pieds. Mais, parmi tous les reptiles qui volent et qui marchent sur quatre pieds, vous mangerez ceux qui ont des jambes au-dessus de leurs pieds, pour sauter sur la terre. Voici ceux que vous mangerez : la sauterelle, le solam, le hargol et le hagab, selon leurs espèces. Vous aurez en abomination tous les autres reptiles qui volent et qui ont quatre pieds » (Lévitique 11 :20-23).
Pourquoi un Dieu aimant restreindrait-Il les variétés de viandes, de poissons et d’oiseaux que l’humanité peut utiliser comme nourriture ? Les animaux considérés comme « impurs » sont en réalité les « éboueurs » des écosystèmes de la planète. Les charognards ingurgitent et conservent dans leur propre corps de nombreux éléments nocifs provenant des animaux morts qu’ils consomment. Leur existence est nécessaire pour équilibrer la nature et pour nettoyer l’environnement, mais ils n’ont pas été créés pour la consommation humaine.
Consommer des « saveurs sauvages » peut provoquer de graves problèmes de santé et des maladies, comme celles mentionnées précédemment. Bien que ces informations ne soient pas bien acceptées par le public en général, d’innombrables articles médicaux contiennent des avertissements au sujet de la consommation humaine de ces animaux.
Espérons que les pays affectés par la pandémie de coronavirus réussissent à faire suffisamment de prévention afin de limiter sa propagation. Ils y travaillent dur. Toutefois, il est frappant de constater que de nombreuses maladies infectieuses pourraient être évitées – et que notre santé en serait grandement améliorée – si nous obéissions tout simplement aux lois diététiques contenues dans la Bible.
Comme le dit l’adage : « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es ! » Que mettez-vous dans votre assiette ?
Pour en apprendre davantage sur ce sujet de la plus haute importance, vous pouvez lire l’article rédigé par Dr Douglas Winnail : « Voulez-vous vraiment manger cela ? » (Le Monde de Demain, juillet-août 2019).