Entendrons-nous les avertissements?

La plupart des chrétiens ont entendu le message biblique disant que « Dieu est amour » (1 Jean 4 :8) et qu’Il a envoyé Son Fils, Jésus-Christ, mourir pour les péchés du monde (Jean 3 :16). Cependant, beaucoup aujourd’hui semblent avoir oublié que Dieu « châtie » chaque enfant qu’Il aime (Hébreux 12 :5-7). La Bible montre comment cet avertissement s’est appliqué à des individus et à des nations tout au long de l’Histoire.

Beaucoup de gens se disant chrétiens pensent que l’Ancien Testament a été remplacé par le Nouveau et que nous n’avons plus besoin de nous préoccuper des textes anciens, sauf peut-être le livre des Psaumes pour une inspiration occasionnelle et le livre des Proverbes pour les conseils qu’il renferme. Mais le Nouveau Testament nous dit clairement que « ces choses [rapportées dans l’Ancien Testament] leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles » (1 Corinthiens 10 :11). Ce verset implique clairement que si nous oublions, ou dédaignons, ces exemples et cet avertissement, ce sera à nos risques et périls, en particulier à l’approche de la fin des temps.

Nous vivons également à une époque où de nombreux détracteurs prétendent que la Bible n’est pas un livre divinement inspiré, qu’elle a été écrite par des hommes et que personne ne peut prédire l’avenir de manière infaillible. Pourtant, il existe des preuves solides pour étayer l’affirmation de l’apôtre Paul selon laquelle « toute Écriture est inspirée de Dieu » (2 Timothée 3 :16). Dieu révéla, par l’intermédiaire du prophète Ésaïe, qu’Il est le seul à pouvoir prédire l’avenir et à l’accomplir (Ésaïe 46 :8-11). Bien que de nombreuses personnes possèdent une Bible, peu d’entre elles réalisent que près d’un tiers de ce livre est constitué de prophéties, que beaucoup d’entre elles présentent une dualité et qu’elles se concentrent sur la fin des temps – l’époque à laquelle nous vivons.

Ces prophéties contiennent des avertissements importants sur les grands événements mondiaux qui vont frapper des peuples spécifiques car ils ont oublié, ou rejeté, des leçons vitales que leurs ancêtres n’ont pas su apprendre.

Les leçons de l’Histoire

Beaucoup de gens affirment que la Bible n’est qu’un recueil de mythes et de récits qui sont obsolètes pour le monde moderne. Or, c’est tout le contraire ! La Bible est un document d’archives, soigneusement préservé, décrivant, entre autres, les relations de Dieu avec le patriarche Abraham et ses descendants. En raison de son obéissance aux instructions divines, Dieu promit à Abraham et à sa descendance qu’ils formeraient un peuple spécial, choisi pour accomplir un but étonnant (Exode 19 :3-6). Les Israélites reçurent les lois de Dieu pour les distinguer des autres nations afin qu’ils soient des lumières, c’est-à-dire des exemples positifs pour le monde. Dieu conclut une alliance avec les Israélites afin d’officialiser cette relation : s’ils obéissaient à Ses lois, ils hériteraient des bénédictions promises à Abraham, mais s’ils désobéissaient, ils seraient punis (Lévitique 26 ; Deutéronome 28).

La triste histoire relatée dans les Écritures est que les Israélites ont commencé à se détourner de Dieu peu après leur sortie de captivité en Égypte – en érigeant des idoles, en adorant des dieux étrangers, en se plaignant de Moïse et en transgressant les lois de Dieu. Finalement, la plupart des Israélites de la première génération, que Dieu avait délivrés de la captivité en Égypte, ne furent pas autorisés à entrer en Terre promise et ils moururent dans le désert (Nombres 14 :26-34). Ce châtiment fut préservé dans les Écritures pour servir de leçon à leurs descendants.

Après être entré en Terre promise, Israël atteignit un point culminant sous le règne de Salomon, le fils du roi David. Mais ils oublièrent la leçon qu’ils auraient dû apprendre de leurs ancêtres : le fait que Dieu bénissait leur nation lorsqu’ils Lui obéissaient et suivaient Ses lois. Finalement, Israël se divisa en deux nations belliqueuses et pécheresses, le Royaume d’Israël au nord et celui de Juda au sud. Dieu envoya ensuite les deux nations désobéissantes en captivité – Israël en Assyrie et Juda à Babylone. Au fil du temps, ni la nation d’Israël ni celle de Juda n’héritèrent des grandes promesses que Dieu avait faites à Abraham, Isaac et Jacob, comme celles de posséder les portes de leurs ennemis (Genèse 22 :17) et, dans le cas des fils de Joseph (Manassé et Éphraïm) de devenir respectivement une grande nation et une multitude de nations, un « Commonwealth » (Genèse 48 :8-20).

La Bible raconte comment Dieu délivra surnaturellement les enfants d’Israël de l’esclavage en Égypte, en fit Son peuple élu et leur donna Ses lois afin qu’ils puissent être des lumières pour les nations environnantes. Cependant, Dieu les punit pour avoir transgressé et rejeté Ses lois, ainsi que pour avoir adoré d’autres dieux. Ces leçons importantes ont été préservées en tant qu’avertissement pour les descendants modernes des anciens Israélites.

L’accomplissement actuel d’anciennes prophéties

Nous commençons donc à voir que les péchés et les châtiments des anciens Israélites sont toujours pertinents de nos jours. Les sources historiques révèlent que les descendants modernes des enfants d’Israël se trouvent désormais dans les nations du Nord-Ouest de l’Europe (dont la France, la Belgique, la Suisse, les Pays-Bas et les nations scandinaves), aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, ainsi que dans les autres nations de souche britannique. Pour en savoir plus à ce sujet, lisez nos brochures Les pays de langue française selon la prophétie et Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie. Toutes ces nations ont reçu les bénédictions promises à Abraham, Isaac et Jacob. Mais peu de gens comprennent que la pérennité des bénédictions dont bénéficient ces nations dépend de leur obéissance au Dieu qui les leur a données, comme cela fut le cas pour leurs ancêtres.

Il y a plus de 3000 ans, Moïse avertit les anciens Israélites : « Car je sais qu’après ma mort vous vous corromprez, et que vous vous détournerez de la voie que je vous ai prescrite ; et le malheur finira par vous atteindre, quand vous ferez ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, au point de l’irriter par l’œuvre de vos mains » (Deutéronome 31 :29). Les nations occidentales qui furent jadis fondées sur des principes moraux bibliques encouragent désormais des comportements que la Bible condamne : le divorce (Malachie 2 :16), l’adultère et la fornication (Exode 20 :14 ; 1 Corinthiens 6 : 9-10), l’homosexualité et le « mariage » homosexuel (Lévitique 18 :22 ; Romains 1 :26-27), le travestissement (Deutéronome 22 :5), les tatouages (Lévitique 19 :28) et l’avortement – le meurtre de leurs propres enfants (Exode 20 :13). Avant les années 1960, beaucoup de ces comportements néfastes étaient non seulement réprouvés, mais aussi illégaux. La plupart des gens n’osaient pas faire ces choses ouvertement. Cependant, au cours des dernières décennies, ces comportements ont été encouragés et célébrés, au mépris des lois divines.

Vers 600 av. J.-C., le prophète Jérémie observa que les nations païennes avaient conservé leurs dieux au cours des siècles, mais que les Israélites, en dépit des bénédictions promises par Dieu, avaient adopté des faux dieux divers et variés, marchant ainsi dans les pas de leurs ancêtres (Jérémie 2 :11-13). C’est encore vrai de nos jours. Au lieu de valoriser et de préserver leur héritage biblique, les descendants modernes de l’ancien Israël ont adopté des « dieux » de leur fabrication, tels que le sécularisme, l’évolution, le matérialisme et l’athéisme. Au lieu d’utiliser la Bible et les lois divines pour définir les comportements, ces nations post-chrétiennes modernes considèrent désormais la Bible comme « quelque chose d’étranger » (Osée 8 :12).

Dieu donna cet avertissement aux Israélites : « Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants » (Osée 4 :6). « lls ont été infidèles à l’Éternel, car ils ont engendré des enfants illégitimes » (Osée 5 :7). Le journal La Croix rapporte qu’au sein du catholicisme français « ses fidèles pratiquants ne dépasseraient pas aujourd’hui le taux de 1,8% ».¹ Et « l’un des grands titres de l’actualité religieuse actuelle porte sur le déclin du christianisme en Amérique du Nord. L’Europe occidentale est désormais considérée comme post-chrétienne et les sondages font régulièrement état d’un déclin des croyances, de la fréquentation et de l’auto-identification religieuses. »²

Puisque les Israélites ont abandonné leur Dieu et perverti leurs voies (Jérémie 2 :17 ; 3 :2), Il leur déclare encore : « Voici, je fais venir sur ce peuple le malheur, fruit de ses pensées ; car ils n’ont point été attentifs à mes paroles, ils ont méprisé ma loi » et ce malheur arrivera « à l’improviste » (Jérémie 6 :19, 26). Moïse avait déjà averti les anciens Israélites que s’ils n’écoutaient pas la voix de leur Dieu, ils connaîtraient un déclin national et iraient en captivité d’une manière qui étonnerait le monde (Deutéronome 28 :15, 37-48). C’est ce qui attend les nations israélites modernes qui ont oublié Dieu et leur véritable identité nationale.

L’approbation des historiens laïcs

Il est remarquable et inquiétant de constater que les historiens séculiers commentent les mêmes sujets que ceux annoncés jadis par ces anciennes prophéties. En 1994, il y a 30 ans déjà, le chercheur Jim Nelson Black identifia la situation en cours, en décrivant dans son ouvrage Quand les nations meurent dix signes avant-coureurs de la culture américaine en crise, prédisant que les États-Unis suivraient le même déclin naturel que la Grèce antique et l’Empire romain.³ Dans son livre Le choc des civilisations publié en 1996, Samuel Huntington, professeur à Harvard, décrivit le déclin de l’Occident et la montée en puissance d’autres nations. En 2000, l’historien franco-américain Jacques Barzun écrivit De l’aube à la décadence, passant en revue les cinq derniers siècles de la civilisation occidentale, pendant lesquels les descendants modernes d’Israël ont dominé le monde.⁴ En 2011, l’historien britannique Niall Ferguson décrivit la grandeur et la décadence de l’Occident dans son livre Civilisations, écrivant que nous vivons « la fin de cinq cents ans de domination occidentale ».⁵

Ces auteurs ne sont pas les seuls à avoir fait ce constat. En 2011, Patrick Buchanan, conseiller de trois présidents américains, écrivit un essai intitulé Suicide d’une superpuissance : L’Amérique survivra-t-elle jusqu’en 2025 ? Il y avertit que les États-Unis sont en train de se déchirer : « L’Amérique ressemble à une société décadente et une nation sur le déclin […] Ce qui nous avait jadis unis est en train de se dissoudre. Et cela est vrai pour la civilisation occidentale. »⁶ Ce constat est valable pour le monde occidental en général et les prophéties bibliques nous mettent en garde contre les mêmes dangers depuis plusieurs milliers d’années.

De nos jours, beaucoup de gens se rendent compte que quelque chose ne va pas dans le monde, mais ils ne comprennent pas que les prophéties bibliques ont averti depuis longtemps qu’une période de trouble s’abattrait sur les nations de souche israélite dans les derniers jours (voir Jérémie 30), car elles se seront détournées de Dieu et qu’elles récolteront ce qu’elles auront semé (Jérémie 2 :17-19). Pour avoir « semé du vent », ces nations « moissonneront la tempête » (Osée 8 :7). Jésus avertit Ses disciples qu’ils devaient surveiller l’émergence de conditions mondiales conduisant à l’accomplissement de ces anciennes prophéties juste avant Son retour (Matthieu 24 ; Marc 13 ; Luc 21).

L’écriture est sur la muraille pour les descendants actuels de l’ancien Israël. Nous devons nous rappeler que Dieu est un Dieu d’amour et qu’Il a un plan pour tous les peuples. Mais Il châtie aussi ceux qu’Il aime, afin de leur enseigner que les bénédictions découlent de l’obéissance à Ses lois, tandis que le fait d’ignorer Ses avertissements conduit aux graves conséquences liées à la désobéissance. La question que nous devons tous nous poser est la suivante : Entendrons-nous ces avertissements importants ou répéterons-nous les erreurs du passé ?