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La grâce est un formidable don de Dieu. Mais c’est un sujet très mal compris. Comment pouvez-vous être certain(e) de bénéficier au mieux de la grâce de Dieu dans votre vie ?
La « grâce » est un mot que beaucoup de chrétiens emploient, mais il est surprenant de constater que peu le comprennent. Peut-être « rendez-vous grâce » avant de prendre un repas ? Ou cela vous fait-il penser à la grâce d’un danseur professionnel ou à un acte de pardon politique ? Ou encore au « délai de grâce » parfois accordé dans le remboursement d’un prêt ?
Cependant, les chrétiens utilisent le mot grâce dans un sens bien spécifique. Il s’agit d’une faveur gratuite et imméritée que Dieu accorde à ceux qui Le cherchent.
Certains se demanderont alors : Si la grâce est vraiment gratuite, cela ne signifie-t-il pas que je puisse faire tout ce que je veux ? Au fil des siècles, quelques-uns ont enseigné à tort qu’une fois que les chrétiens avaient « accepté Jésus », les péchés qu’ils commettaient n’avaient plus d’importance. Leur salut était alors assuré même s’ils continuaient à pratiquer le meurtre, l’idolâtrie et toutes sortes de comportements abominables. Cela n’aurait aucun sens. D’autre part, puisque la grâce est un don de Dieu, comment pourrait-elle être soumise à des « conditions » ?
Il est évident que la plupart des gens ne comprennent pas la grâce divine. Vous pourriez même être surpris d’apprendre que la plupart des gens – y compris de nombreux chrétiens – ne comprennent pas ce qu’est le salut ni la nature du péché. Cependant, la compréhension du péché et du salut est essentielle pour comprendre le fonctionnement de la grâce dans votre vie chrétienne ! Dans cet article, nous allons explorer brièvement ce que signifie recevoir la grâce divine, ce que la grâce signifie dans la vie d’un chrétien, et comment elle est liée au salut et au pardon des péchés.
Puisque la grâce est un don, quelle valeur a-t-elle pour nous ? La traitons-nous comme quelque chose de précieux ? Certains individus parlent de « grâce à bon marché », qu’entendent-ils par là ? Le célèbre pasteur allemand Dietrich Bonhoeffer écrivit à ce sujet :
« La grâce à bon marché, c’est la justification du péché et non du pécheur. Puisque la grâce fait tout toute seule, tout peut donc rester comme avant […] Que le chrétien vive donc comme le monde, qu’il soit en toutes choses semblable au monde et qu’il ne s’avise surtout pas […] de mener sous la grâce une vie différente de celle qu’on mène sous le péché ! » (Vivre en disciple, éditions Labor et Fides, page 24, traduction Bernard Lauret).
Bonhoeffer oppose ce concept avec ce qu’il qualifie de « grâce qui coûte ». Il écrivit au sujet de cette grâce :
« Elle coûte, parce qu’elle appelle à devenir disciple à la suite de Jésus ; elle est grâce, parce qu’elle appelle à suivre Jésus-Christ. Elle coûte, parce qu’elle coûte à l’être humain le prix de sa vie ; elle est grâce, parce que, alors seulement, elle offre la vie à l’homme. Elle coûte, parce qu’elle condamne le péché ; elle est grâce, parce qu’elle justifie le pécheur. La grâce coûte cher d’abord, parce qu’elle a coûté cher à Dieu, parce qu’elle a coûté à Dieu la vie de Son Fils – “vous avez été acquis à un prix élevé” –, parce que ce qui coûte cher à Dieu ne peut être bon marché pour nous. Elle est grâce d’abord, parce que Dieu n’a pas trouvé que son Fils fût trop cher pour notre vie, mais qu’il l’a donné pour nous » (ibid., page 25).
Répondez-vous à la grâce que Dieu vous a donnée ? Ou la traitez-vous comme une « grâce à bon marché » ? Prenez-vous ce don de Dieu pour acquis, en continuant à mener la vie que vous avez toujours vécue ? De nombreux protestants évangéliques ont grandi en entendant l’expression « Sauvé une fois, sauvé pour toujours ». Ce serait rassurant – si c’était vrai. Nous avons tous rencontré des personnes qui ont répondu « sincèrement et honnêtement » à l’attrait émotionnel d’une cérémonie religieuse en croyant qu’elles étaient « sauvées », avant de revenir à leurs anciennes habitudes une fois que le « pic » d’émotion était passé. Si le fait d’être « sauvé une fois, sauvé pour toujours » était vrai, ces personnes seraient alors « sauvées » au même titre que celles qui ont cessé de pratiquer leurs anciennes habitudes – celles qui se sont repenties.
Cet élément essentiel – la repentance – est trop souvent omis dans la définition du salut donnée par les gens. Dieu ne nous donne pas seulement la grâce ; Il nous accorde aussi la repentance si nous nous approchons sincèrement de Lui. Nous ne pouvons pas dire honnêtement que nous « croyons » en Lui si nous disons que nous acceptons Sa grâce mais pas Son don de la repentance. Comme l’apôtre Paul le demanda aux chrétiens à Rome : « Ou méprises-tu les richesses de sa bonté, de sa patience et de sa longanimité, ne reconnaissant pas que la bonté de Dieu te pousse à la repentance ? » (Romains 2 :4). Oui, chers lecteurs, lorsque nous répondons à la grâce divine, cette réponse inclut la repentance – et bien davantage.
Le jour de la Pentecôte de l’an 31 apr. J.-C., pendant le premier sermon inspiré de l’Église du Nouveau Testament, l’apôtre Pierre s’adressa à plusieurs milliers d’individus à Jérusalem, après quoi ils furent convaincus de leur responsabilité dans la mise à mort de Jésus le Messie. Des milliers d’entre eux demandèrent à Pierre et aux autres apôtres : « Hommes frères, que ferons-nous ? » (Actes 2 :37).
Pierre avait ici l’occasion de leur dire que tout ce qu’ils devaient faire était de « croire » en Dieu. Mais il ne le fit pas. Que leur répondit-il ?
« Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2 :38).
Pierre proclama une nouvelle formidable : les pécheurs pouvaient être pardonnés de leurs péchés et recevoir le don du Saint-Esprit. Mais pour que tout cela puisse se produire, il insista sur deux points : qu’ils se repentent, puis qu’ils soient baptisés.
Si vous aviez été dans l’assistance qui écoutait Pierre, affligé d’avoir votre part de responsabilité dans la mort du Christ, désirant changer de vie et recevoir le pardon, qu’auriez-vous fait ? Auriez-vous débattu avec Pierre en disant : « Je ne me repentirai pas, je ne serai pas baptisé, car ce sont des œuvres et je n’ai pas à gagner mon salut » ? En répondant de la sorte, vous auriez débattu contre les instructions claires de Dieu, y compris ces enseignements de base du Nouveau Testament.
Bien entendu, personne ne peut gagner le salut. Mais une désobéissance volontaire contre les instructions divines est un signe clair que vous ne vous êtes pas vraiment repenti.
Les Écritures montrent que la foule répondit d’une manière formidable :
« Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples augmenta d’environ trois mille âmes. Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières » (Actes 2 :41-42).
En un seul jour, 3000 nouveaux chrétiens obéirent à l’instruction divine de se repentir et de se faire baptiser. Ils firent ce que Jésus avait dit à tous les chrétiens de faire :
« Après que Jean eut été mis en prison, Jésus s'en alla en Galilée, prêchant l'évangile du royaume de Dieu, et disant : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l'Évangile » (Marc 1 :14-15, Ostervald).
Lorsque nous nous repentons du péché, nous sommes terriblement désolés d’avoir transgressé la loi divine. Nous n’avons plus une attitude hostile à l’égard de Dieu et Sa loi de liberté. Nous n’avons plus une attitude charnelle qui est « inimitié contre Dieu » (Romains 8 :7). Après nous être repentis, nous voulons vivre en harmonie avec la loi d’amour de Dieu – les Dix Commandements. La repentance apporte un véritable changement dans notre pensée et une détermination à vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Comme Jésus l’a dit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4 :4).
La repentance représente bien plus qu’une simple prise de conscience du péché. La véritable repentance apporte une profonde tristesse au sujet de nos péchés. Pensez à la femme qui lava les pieds de Jésus avec ses larmes (Luc 7 :37-38) – elle montra une profonde repentance.
Nous devrions être conscients qu’il existe aussi une repentance selon le monde, mais ce n’est pas une véritable repentance. Notez comment Paul prit note de la repentance des Corinthiens :
« Je me réjouis à cette heure, non pas de ce que vous avez été attristés, mais de ce que votre tristesse vous a portés à la repentance ; car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne recevoir de notre part aucun dommage. En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort » (2 Corinthiens 7 :9-10).
Certains criminels expriment une repentance selon le monde, en déclarant ouvertement qu’ils sont désolés de leurs crimes – leurs péchés – mais intérieurement ils se disent : Je suis désolé d’avoir été pris, je suis désolé de subir la condamnation liée à mon crime, mais si j’avais l’occasion de recommencer, je le ferais. Les criminels ne sont pas les seuls à ressentir cette repentance selon le monde. Beaucoup d’individus qui sont devenus dépendants d’habitudes oppressantes et malsaines – des péchés sexuels, la consommation de drogue ou l’abus d’alcool – peuvent ressentir une forme de tristesse, en regrettant les conséquences de leur comportement. Mais sans un véritable changement de cœur ainsi qu’un changement durable de comportement, leur péché continuel les conduit à la mort ! C’est l’issue de la tristesse selon le monde !
La tristesse selon Dieu – la véritable repentance – apporte des résultats bien différents. Notez quelles sont ses caractéristiques décrites dans la Bible : « Et voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire » (2 Corinthiens 7 :11).
Lorsqu’un pharisien demanda à Jésus-Christ de nommer le plus grand commandement, quelle fut Sa réponse ? « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22 :37-40). En apprenant à penser comme Dieu, nous apprenons aussi à agir comme Dieu.
Si nous pensons que nous avons « été sauvés », mais que nous continuons à pratiquer le péché et qu’il n’y a aucun changement dans notre attitude ou notre comportement, alors nous ne nous sommes pas réellement repentis. Dans le Psaume 51, David reconnait son péché et la lecture de ces versets vous aidera à comprendre plus profondément ce qu’est la repentance. Notez que David ne demanda pas que « justice » soit faite ! La justice pour David aurait été la peine de mort, car « le salaire du péché, c’est la mort » (Romains 6 :23) ! Au contraire, avec son attitude repentante, il demanda la miséricorde :
« Ô Dieu ! aie pitié de moi dans ta bonté ; selon ta grande miséricorde, efface mes transgressions ; lave-moi complètement de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché » (Psaume 51 :3-4).
Oui, David reconnaissait son péché ! Il pria sincèrement Dieu afin qu’Il en soit lavé. Avez-vous déjà prié de la sorte ? David continua :
« Car je reconnais mes transgressions, et mon péché est constamment devant moi. J’ai péché contre toi seul, et j’ai fait ce qui est mal à tes yeux, en sorte que tu seras juste dans ta sentence, sans reproche dans ton jugement » (versets 5-6).
Comment David pécha-t-il contre Dieu « seul » ? Il avait commis l’adultère avec Bath-Schéba. Il avait envoyé Urie, le mari de cette dernière, au front afin qu’il se fasse tuer. David pécha assurément contre eux également. Mais Dieu ordonne : « Tu ne tueras point. Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20 :13-14). David avait péché contre le Législateur et il méritait la peine de mort.
La repentance de David établit un exemple pour chacun d’entre nous. Nous devons avoir cette attitude humble et contrite ! « Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé :
Ô Dieu ! tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit » (Psaume 51 :19).
Une fois que nous nous sommes repentis, comme David le fit, et que nous obéissons à l’instruction du Christ de nous faire baptiser, nous sommes pardonnés de tous nos péchés passés et nous commençons à marcher en nouveauté de vie. Mais comment pouvons-nous continuer à répondre à la grâce – le pardon immérité – que Dieu nous a donnée ? Notez ce qui suit : « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? » (Romains 6 :1-2). Un chrétien nouvellement engendré, à qui Dieu a accordé le pardon immérité, devrait-il continuer à transgresser la loi divine et à désobéir à Dieu ? Paul répondit sans ambages : « Loin de là ! », ou comme le traduit la version Parole de Vie : « Sûrement pas ! » La preuve biblique est irréfutable : nous ne pouvons pas continuer à désobéir volontairement à Dieu et recevoir le don du salut ! Paul avait affaire à de faux chrétiens qui essayaient d’utiliser la grâce comme un prétexte pour pécher – comme beaucoup le font encore de nos jours !
L’apôtre Jude condamna aussi cette approche non biblique de la grâce : « Car il s’est glissé parmi vous certains hommes, dont la condamnation est écrite depuis longtemps, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dérèglement, et qui renient notre seul maître et Seigneur Jésus-Christ » (Jude 1 :4). La Bible en français courant traduit ce verset en disant que des individus malfaisants « déforment le sens de la grâce de notre Dieu pour justifier leur vie immorale ».
Combien de prétendus chrétiens font exactement cela de nos jours ? Ceux qui pervertissent la grâce de Dieu disent au travers de leur conduite : Nous sommes libres de transgresser les Dix Commandements, nous n’avons pas besoin d’obéir à Dieu ! C’est faux ! Cette forme de rébellion reflète la nature charnelle, pas la conversion ! Les chrétiens convertis reconnaissent que l’observance des commandements divins est une marque d’amour. Les quatre premiers commandements nous montrent comment aimer Dieu et les six derniers comment aimer notre prochain. L’apôtre Jean a écrit : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).
Comme Paul l’a déclaré avec force, nous ne pouvons pas continuer à vivre sous la grâce si nous pratiquons le péché en même temps. Aucun chrétien réellement repentant ne voudrait pratiquer le péché tout en revendiquant la grâce. Un véritable chrétien fait « périr son ancien moi » au baptême, comme Paul l’a expliqué : « Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Romains 6 :3-4). Cet « ensevelissement » est symbolisé par l’immersion totale dans l’eau du pécheur repentant. Après le baptême, il entame alors une nouvelle vie spirituelle.
Nous ne pouvons pas croître spirituellement sans le Saint-Esprit divin. Dieu accorde le don du Saint-Esprit au pécheur repentant par l’imposition des mains, après le baptême.
Dieu s’attend à ce que nous pratiquions la foi active. Il s’attend à ce que nous Lui fassions confiance au point de mettre en pratique tout ce qu’Il nous dit de faire. Jésus avertit Ses disciples : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46). Nous devons faire ce qu’Il fit Lui-même ! Souvenez-vous que Jésus se fit baptiser afin d’établir un exemple d’obéissance aux instructions de Dieu !
Le Saint-Esprit est la puissance spirituelle de Dieu qui nous engendre en tant que Ses enfants et qui nous permet de croître spirituellement. Notez que ce don de l’Esprit divin est transmis au moyen de l’imposition des mains d’un véritable ministre de Dieu. Les apôtres « leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit » (Actes 8 :17).
Nous avons besoin du Saint-Esprit pour vaincre l’influence négative de la nature humaine. Paul décrivit sa lutte contre la nature humaine : « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !… Ainsi donc, moi-même, je suis par l’entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché » (Romains 7 :25).
Notez l’attitude obéissante de Paul. Dieu donnera-t-Il le Saint-Esprit à ceux qui ont une attitude de désobéissance ? Sûrement pas ! Comme Pierre l’expliqua très clairement, Dieu donne le Saint-Esprit « à ceux qui lui obéissent » (Actes 5 :32). Dieu n’accordera pas le don du Saint-Esprit à ceux qui ont une attitude de désobéissance.
Pierre et les autres apôtres démontrèrent continuellement une attitude d’obéissance à Dieu. Notez aussi l’assurance de Pierre lorsqu’il s’adressa au sanhédrin. Lorsque cette assemblée ordonna aux apôtres de ne plus prêcher le nom de Jésus, quelle fut leur réponse ? « Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5 :29).
De la Genèse à l’Apocalypse, un des grands thèmes de la Bible est que l’obéissance à Dieu apporte des bénédictions et que la désobéissance à Dieu apporte des malédictions. Vous pouvez recevoir la grâce de Dieu – Ses formidables bénédictions et Son don de la vie éternelle – par Jésus-Christ, notre Seigneur. Souvenez-vous cependant que Dieu donnera seulement Son don du salut à ceux qui ont la volonté de se repentir, de croire et de Lui obéir. Comme Pierre l’a écrit : « Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l’impie et le pécheur ? » (1 Pierre 4 :17-18).
La Bible révèle le formidable plan de salut conçu par Dieu. Le salut est un don gratuit que nous ne pourrions jamais mériter. La plupart de ceux qui étudient la Bible connaissent bien un des passages fondamentaux à ce sujet : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Éphésiens 2 :8-9). Bien que la grâce divine soit un don, notez que la foi nécessaire pour recevoir le salut est aussi un don de Dieu ! Le verset suivant est souvent ignoré par ceux qui prétendent que la grâce les autorise à pécher : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » (verset 10). Une réponse appropriée à la grâce divine produit de bonnes œuvres et un serviteur de Dieu les mettra en pratique – c’est-à-dire qu’il produira continuellement de bonnes œuvres. Nous devons porter le fruit du véritable christianisme dans notre vie.
Par analogie, Jean décrivit le processus de porter du fruit spirituel en présentant le Christ comme étant le cep de vigne et le Père le vigneron (Jean 15 :1-8). Comment pouvons-nous honorer notre Père céleste ? Jésus apporta la réponse : « Si vous portez beaucoup de fruit, c’est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples » (verset 8). Si nous « demeurons » en Lui (versets 4 et 7), nous avons une relation continue avec Lui et nous nous réjouissons dans Sa grâce ou Sa faveur.
Le livre des Actes donne plusieurs exemples où la grâce (charis en grec) est décrite comme une faveur :
« Charis est aussi utilisé pour dire qu’un individu a obtenu une faveur aux yeux de quelqu’un d’autre : l’Église originelle a obtenu charis de “tout le peuple” (Actes 2 :47). Étienne rappelle que Joseph obtint la faveur de Pharaon (7 :10) et David l’obtint de Dieu (7 :46) » (International Standard Bible Encyclopedia, volume 2, page 552).
Paul débuta plusieurs de ses lettres avec une bénédiction disant : « Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ » (Éphésiens 1 :2). Et le dernier verset de la Bible nous donne cet encouragement : « Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous ! » (Apocalypse 22 :21). Vous et moi avons continuellement besoin de la faveur, du pardon et de la grâce de Dieu.
Jésus-Christ est notre Sauveur vivant. Nous serons sauvés par Sa vie (Romains 5 :10), mais nous devons persévérer dans l’obéissance ! Au Monde de Demain, nous espérons que vous accepterez la grâce de Dieu, que vous obéirez à Sa volonté, que vous chercherez Sa faveur et que vous prendrez part à Son formidable plan de salut.