Contagion : vaincre les maladies infectieuses | Le Monde de Demain

Contagion : vaincre les maladies infectieuses

Commenter cet article

Dans cet extrait de notre nouvelle brochure, Dr Douglas Winnail (docteur en anatomie et médecine préventive) explique comment la Bible renferme des informations précieuses pour lutter contre la maladie.

La Bible contient-elle des éléments-clés importants qui permettraient de vaincre le défi mondial des maladies infectieuses ? La religion pourrait-elle aider à promouvoir la bonne santé et à prévenir les maladies ? Vous trouverez les réponses dans cet extrait du chapitre 4 de notre nouvelle brochure, Des principes bibliques pour la santé.


Des dirigeants mondiaux perspicaces, en politique et en médecine, commencent à comprendre que davantage de dépenses, de médicaments, de recherches et de lois ne viendront pas à bout de la maladie. Les systèmes de santé de nombreuses nations se détériorent sous la pression de l’accroissement de la population et des ressources financières limitées. De nouvelles épidémies, comme la pandémie de Covid-19, mettent sérieusement à l’épreuve les systèmes de santé et les nations ont du mal à suivre. Dr Gro Harlem Brundtland, ancienne directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé, a reconnu il y a quelques années que le but de « la santé pour tous […] reste hors d’atteinte » – une illusion qui s’enfuit à mesure qu’on s’approche d’elle.1  

Il est peut-être temps de nous demander pourquoi, au 21ème siècle, nous sommes toujours aux prises avec la maladie. Des solutions efficaces ont-elles été mises de côté ? Avons-nous ignoré des moyens puissants – fournis par Dieu – qui pourraient permettre des avancées immenses dans la lutte contre les maladies infectieuses qui affectent et qui tuent des millions de gens à travers le monde ?

Un fléau mondial

Au début des années 1900, les maladies infectieuses étaient la première cause de souffrance et de mortalité en Amérique et en Europe. L’amélioration de l’hygiène, ainsi que les découvertes médicales, ont fortement réduit ces plaies sur ces deux continents.

Cependant, la situation est frappante et alarmante en dehors des pays développés, alors que les maladies infectieuses, aidées par la pauvreté, ravagent un nombre immense de vies. Des maladies évitables et soignables, comme le paludisme (ou malaria), la diarrhée, la tuberculose et les maladies respiratoires, tuent plus de 10 millions de gens chaque année dans les nations les moins développées – avec une surreprésentation chez les enfants.2,3 Le nombre de gens vivant avec et souffrant de ces maladies est vertigineux.

Plus de 200 millions de gens contractent le paludisme chaque année, provoquant plus de 400.000 décès – dont 300.000 enfants de moins de 5 ans – principalement en Afrique subsaharienne.4 Selon les estimations, 3,2 milliards d’habitants – environ 40% de la population mondiale – sont exposés au risque de contracter le paludisme et d’en mourir.5 Dans les pays en voie de développement, les maladies diarrhéiques – qui sont tout autant évitables et soignables que le paludisme – sont une autre cause principale de mortalité et de handicap chez les enfants.6 La tuberculose est « une des 10 premières causes de mortalité dans le monde », avec plus de 10 millions de personnes contractant la maladie chaque année et presque 2 millions de morts annuels.7 La tuberculose est une des principales causes de mortalité chez ceux dont le système immunitaire est compromis par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) et « près d’un tiers de la population mondiale est actuellement atteinte de tuberculose latente » – c.-à-d. que ces individus ont été infectés par la bactérie mais n’ont pas développé la maladie.8

À travers le monde, dans les régions tropicales et subtropicales, presque 3,9 milliards d’habitants risquent de développer la dengue transmise par des moustiques. Plus de 300 millions de cas et 12.500 décès liés à la dengue ont lieu chaque année – et ces épidémies se répandent bien au-delà des tropiques.9 Le VIH/sida est rapidement devenu la plus grande menace pour la santé, le développement économique et la stabilité nationale de nombreux pays africains et asiatiques. Depuis son apparition, il a emporté plus de 32 millions de vies. Aujourd’hui, environ 38 millions d’individus sont séropositifs au VIH et près de 2 millions de nouveaux cas sont rapportés chaque année.10 La bilharziose (schistosomiase) a infecté 207 millions de personnes et 200.000 en meurent chaque année,11 tandis que les infections parasitaires de l’intestin touchent 2 milliards de personnes par an.12 Plus de 190 millions d’habitants des régions rurales pauvres sont exposés à la bactérie du trachome, 2 millions sont affectés et c’est la première cause de troubles visuels et de cécité.13 Plus de 120 millions d’habitants sont exposés à l’onchocercose (cécité des rivières) et 18 millions de cas sont recensés par an.14 La lèpre affecte encore 1 à 2 millions de gens, avec environ 200.000 nouvelles infections annuelles.15

Ces chiffres astronomiques illustrent à quel point les êtres humains souffrent du fléau des maladies infectieuses. Pis encore, au cours des dernières années, ce fardeau des maladies graves dans les pays en voie de développement a été alourdi par une autre tendance alarmante. Alors que les citoyens de ces nations adoptent de plus en plus les comportements et les pratiques alimentaires des nations plus développées, nous assistons à une augmentation des maladies cardiaques, des cancers et d’autres pathologies qui sont endémiques dans la majeure partie du monde développé.16

De façon tragique, le plus lourd tribut de la mortalité élevée « [induite] par les maladies, infectieuses notamment » est porté par le « milliard du bas » – c.-à-d. ceux qui vivent quasiment sans argent et qui sont pris dans « le cercle vicieux de la pauvreté/maladie/conflit ».17 Puisque beaucoup de pays dans ces régions les plus pauvres et les moins développées croulent sous le poids de la dette, des infrastructures chancelantes et de la corruption endémique, ils ne sont pas en mesure de gérer ces terribles problèmes – et ces populations continuent de souffrir de façon disproportionnée du fléau mondial de la maladie. Un médecin britannique avait écrit que « l’Afrique dans son ensemble […] a porté un fardeau de la maladie plus lourd que n’importe quelle autre région du monde […] Les habitants actuels de l’Afrique tropicale sont porteurs d’un plus grand éventail de parasites de l’homme que n’importe quelle autre population. »18 Dans certaines zones d’Afrique tropicale, 60 à 90% de la population est infectée par plusieurs parasites.

Afin de réduire et d’éliminer cet atroce fardeau de la maladie, nous devons comprendre et traiter les véritables causes du problème.

Briser le cercle vicieux

Pour de nombreux professionnels de la santé, la seule solution au problème des maladies infectieuses est d’injecter encore plus d’argent pour développer de nouveaux médicaments et ouvrir des hôpitaux. Cela permet d’alléger les souffrances en traitant les symptômes, mais cela ne résout pas les causes sous-jacentes du problème. La plupart des maladies infectieuses qui affectent les pays en voie de développement sont associées à la pauvreté – des conditions de vie surpeuplées et insalubres, le manque d’eau potable, l’incapacité d’évacuer convenablement les déjections humaines et les ordures ménagères, ainsi que le manque de protection contre les insectes porteurs de maladie (des moustiquaires, des répulsifs et des insecticides). Les personnes vivant dans la pauvreté n’ont même pas accès à ces ressources et ces équipements favorisant la santé – et les gouvernements à court d’argent ne peuvent pas les leur fournir. Le problème est souvent aggravé par la corruption des dirigeants qui détournent à leur profit l’aide financière internationale.

L’ignorance joue aussi un rôle crucial. Souvent, les habitants des régions rurales pauvres ne savent pas comment les maladies infectieuses se transmettent et à quel point il est simple de les éviter. Au lieu de reconnaître les véritables causes des maladies infectieuses (par ex. des bactéries, des virus, des protozoaires, des mouches et des moustiques), le blâme est parfois rejeté sur les « mauvais esprits ». Des millions de gens ne savent pas, ou refusent d’admettre, que les relations sexuelles et l’échange des seringues de drogue peuvent transmettre le VIH/sida. Beaucoup nagent, se baignent, lavent leurs vêtements et boivent l’eau de ruisseaux, de mares et de lacs contaminés par des excreta d’origine humaine et animale – il s’agit parfois du seul point d’eau disponible ! La consommation non réfléchie d’animaux et d’autres organismes qui transmettent des maladies est également un facteur dans la propagation de pathologies graves. Faire des allers-retours vers des régions où pullulent des maladies, être en contact rapproché avec des personnes malades ou avec leurs effets personnels sont autant de raisons facilitant la propagation des maladies infectieuses.

La motivation est un facteur essentiel pour promouvoir la santé et prévenir les maladies. Beaucoup savent qu’il est nécessaire de bien se laver les mains après avoir uriné ou déféqué, et avant de préparer ou manger un repas, mais ils n’agissent pas en conséquence. Changer les comportements individuels est un grand défi dans la lutte contre les maladies. Il est nécessaire de remédier à ces problèmes fondamentaux afin de pouvoir être délivré du fardeau de la maladie et de remporter la lutte contre ces pathologies.

Une nouvelle perspective

Mais comment pouvez-vous éliminer la maladie et les conséquences de la pauvreté sans argent ? Comment remédier à l’ignorance ? Comment motiver les gens à penser et à agir différemment ? Généralement, ce n’est pas le domaine d’expertise des médecins, des responsables de la santé publique, des ministres du gouvernement ou des économistes – pourtant, les réponses à ces questions sont essentielles pour éradiquer le fardeau de la maladie.

Afin d’accomplir ces tâches autrement qu’en dépensant de l’argent pour gérer les conséquences du problème, nous devons modifier notre approche. Bien entendu, l’éducation joue un rôle majeur dans l’éradication de l’ignorance, mais comment peut-on éduquer autant de gens sans construire plus d’écoles, embaucher plus de professeurs et augmenter le nombre de fonctionnaires ? Les croyances d’un individu sont un autre facteur important pour motiver les changements de comportement. Nous sommes en droit de nous demander : existe-t-il des personnes qui sont déjà en place et qui seraient capables d’effectuer ce genre de travail ?

Croyez-le ou non, les dirigeants religieux occupent une position idéale pour éradiquer l’ignorance et promouvoir les comportements qui peuvent mettre fin aux maladies. Dans de nombreux pays, les dirigeants religieux sont en contact chaque semaine avec de grands groupes – comprenant généralement des gens de tous âges. Ils transmettent des valeurs qui influencent le comportement personnel. Un grand nombre d’entre eux sont déjà rémunérés par des organisations privées et beaucoup utilisent généreusement leurs efforts et leurs ressources pour apporter de l’aide, comme l’achat de moustiquaires ou le financement de citernes d’eau.

Le grand problème est que la plupart des dirigeants religieux ne réalisent pas l’immense potentiel de leur position et ils n’ont pas été correctement préparés à occuper un rôle essentiel dans la prévention des maladies et la promotion de la santé. Comme les gouvernements et le secteur médical, la plupart des membres du clergé pensent que le rôle principal de la religion est de conforter les malades et consoler les familles endeuillées. Tout cela est utile, mais ils négligent un autre rôle que Dieu a attribué aux dirigeants religieux – un rôle clairement décrit dans la Bible.

Des principes bibliques enseignables

Nous décrivons régulièrement dans nos publications l’impact positif sur la santé humaine si tout le monde obéissait aux ordres divins concernant les animaux purs et impurs. Décider de ne pas manger des animaux qui n’ont pas été conçus pour la consommation humaine serait, en soi, un grand pas en avant pour réduire les dégâts causés par les maladies infectieuses ! Mais les directives bibliques ne s’arrêtent pas là.

D’autres recommandations nous disent d’éviter de toucher des animaux trouvés morts et tout ce qui est entré en contact avec leur cadavre (voir Lévitique 11 :32-40). Les récipients d’argile (une matière poreuse) qui pouvaient avoir été potentiellement contaminés devaient être détruits afin d’empêcher la propagation de la maladie. Ces principes bibliques sont conformes aux techniques microbiologiques en vigueur et ce sont des procédures importantes pour lutter contre les maladies infectieuses. Une des tâches des sacrificateurs était d’enseigner et d’expliquer ces principes. Ils devaient déclarer impurs ceux qui avaient une maladie contagieuse caractérisée par des éruptions cutanées – comme la lèpre, la rougeole, la variole et la scarlatine. Ces individus devaient alors s’isoler des autres pour empêcher la propagation de la maladie (voir Lévitique 13). Ces directives bibliques sont à la base des procédures de quarantaine médicale en usage depuis des siècles. Ce n’est pas pour rien que la « distanciation sociale » et la quarantaine ont été très tôt un puissant moyen de contenir la pandémie de coronavirus en 2020 – car le principe sanitaire biblique de s’isoler de la maladie est efficace.

Les directives bibliques mentionnent aussi d’éviter d’entrer en contact avec les effets personnels des malades qui pourraient transmettre des germes (Lévitique 13 :47-59). Les objets contaminés devaient être lavés ou brûlés (afin de détruire les micro-organismes). Les instructions sanitaires bibliques s’appliquaient même aux bâtiments : une maison attaquée par une moisissure ou un champignon devait être placée en quarantaine jusqu’à ce que les matériaux affectés soient remplacés et que les lieux soient raclés, avant de recevoir un nouveau mortier – et si une maison ne pouvait pas être assainie, elle devait être démolie (Lévitique 14 :33-48).

Cette instruction serait un grand pas en avant pour les 25 millions d’habitants en Amérique latine qui sont exposés à la maladie de Chagas qui infecte chaque année 8 millions de personnes, dont 10.000 en meurent.19 Cette maladie est causée par une morsure de punaise américaine (triatome) qui vit dans les lézardes et les fissures des habitations délabrées. Une des tâches du sacerdoce lévitique était de promouvoir la santé et de prévenir les maladies en remplissant à la fois les rôles de contrôleur (ou inspecteur) des travaux et d’enseignant en santé publique.

La Bible reconnaît que les fluides corporels peuvent transmettre des maladies (Lévitique 15). Le contact avec des excréments humains, des écoulements nasaux, des larmes, de la salive ou des serviettes souillées peut répandre des maladies infectieuses. Le trachome – la conséquence d’une infection bactérienne, ainsi que la principale cause évitable de cécité – se propage au contact d’essuie-mains souillés et par l’intermédiaire des mouches ophtalmotropes qui pondent leurs œufs sur des excréments humains ou animaux.20,21 Ceux qui entraient en contact avec les fluides corporels d’une personne malade devaient se laver les mains, laver leurs vêtements, se laver tout entier dans l’eau, puis s’isoler des autres personnes jusqu’au soir par mesure de précaution afin d’éviter de transmettre la maladie (Lévitique 15 :11). Il ne s’agissait pas de simples lois cérémonielles. Le but de ces lois sanitaires était de promouvoir la santé et de prévenir les maladies.

Une des directives bibliques les plus concrètes et les plus efficaces déclare que les excréments humains doivent être enterrés loin des habitations (Deutéronome 23 :12-14). Cela empêche les déjections d’entrer en contact avec les gens, les mouches et les autres organismes qui peuvent transmettre des maladies. Cela préserve aussi la pureté des réserves d’eau. Porter des chaussures et ne pas utiliser d’excréments humains comme engrais sont autant de mesures préventives importantes. De nombreuses maladies, comme la diarrhée, la dysenterie, l’ankylostomiase, l’ascaridiose, le choléra, l’hépatite, le trachome et la typhoïde résultent d’un contact avec des excréments humains.

L’évacuation sanitaire des déjections humaines et l’accès à l’eau potable sont deux des moyens les plus importants pour prévenir les maladies.22 Certains affirment que si ces deux objectifs étaient atteints, presque 75% des maladies en Afrique disparaîtraient ! Dieu ordonna aux dirigeants religieux de l’ancien Israël de promouvoir ces instructions afin de protéger la santé de la population. Malheureusement, les dirigeants religieux actuels ne se rendent pas compte qu’ils ont l’immense opportunité de délivrer les instructions bibliques qui encouragent des comportements permettant de vaincre les maladies.

De la confusion au sujet de la circoncision

Jadis, Dieu instruisit Abraham et ses descendants, les Israélites, à circoncire tous leurs garçons huit jours après la naissance (Genèse 17 :12 ; Lévitique 12 :3). Il est intéressant de noter que cette instruction concorde avec des études scientifiques montrant que le système de coagulation sanguine des bébés ne serait pleinement développé qu’à partir du huitième jour, rendant hasardeuse une procédure chirurgicale avant cet âge-là en raison du risque hémorragique.23,24 Bien que certaines personnes bien intentionnées considèrent la circoncision masculine comme un acte de barbarie, la science médicale a montré que les avantages l’emportent sur les risques. Les garçons circoncis présentent un risque plus faible d’infections urinaires ; les hommes circoncis ont un taux plus faible de cancer de la prostate et de cancer du pénis ; les femmes monogames mariées à des hommes circoncis enregistrent un taux plus faible de cancer du col de l’utérus.25,26 Des études ont conclu que les hommes circoncis avaient moins de risques de contracter ou de diffuser le sida et les autres infections sexuellement transmissibles, car l’ablation du prépuce élimine un environnement où le virus pourrait se loger.27,28 Bien qu’Actes 15 explique clairement que la circoncision ne soit plus une obligation spirituelle, les preuves médicales soutiennent assurément le fait que la circoncision, telle qu’elle est décrite dans la Bible, peut prévenir certaines maladies et promouvoir la santé.

L’excision des filles – parfois appelée « circoncision féminine » – décrit un acte totalement différent. Cette pratique terrible n’est pas biblique et elle ne doit pas être confondue avec la circoncision des garçons mentionnée dans les Écritures, où seul le prépuce est enlevé. Au contraire, l’excision féminine n’est absolument pas un acte de circoncision, mais une pratique barbare au cours de laquelle les parties génitales de la fille sont atrocement mutilées – il ne s’agit pas d’enlever un simple bout de peau. Cette coutume n’a absolument rien à voir avec la circoncision biblique masculine.

Les piercings et les tatouages

Bien que de nombreuses cultures païennes à travers l’Histoire aient « décoré » le corps humain de tatouages, d’entailles, de scarifications et d’ornements destinés à agrandir les lèvres ou les lobes d’oreille, ces pratiques altérant et déformant le corps ont le vent en poupe depuis quelques décennies dans les nations occidentales. Beaucoup les qualifient « d’art corporel », mais les risques sanitaires et les conséquences graves engendrés par les tatouages et les piercings sont rarement mentionnés ou considérés.

Dieu a conçu notre peau afin qu’elle serve de barrière contre des organismes porteurs de maladies. Lorsque nous perçons cette barrière, nous créons des opportunités pour les bactéries et les virus de s’infiltrer dans les tissus sous-cutanés. De nombreux articles avertissent que les tatouages et les piercings (parfois appelés “perçages corporels”) augmentent le risque d’infections bactériennes cutanées, de granulomes et de maladies transmissibles par le sang comme le tétanos, les staphylocoques, l’hépatite et le sida, ainsi que des réactions allergiques aux matériaux et aux instruments eux-mêmes.29,30,31 De nombreux avertissements sont émis en particulier contre le fait de se faire tatouer ou percer pendant la grossesse, à cause des risques d’infection et de la migration d’éléments toxiques des pigments de l’encre du tatouage vers le fœtus.32,33 Alors que les tatouages et les piercings sont relativement bon marché, ils peuvent être très douloureux et coûteux à retirer – quand ils peuvent être enlevés. Même les « tatouages temporaires » au henné peuvent causer des problèmes et l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) les « déconseille vivement » car ils peuvent contenir des substances toxiques.34,35

Dieu inspira Moïse à instruire les enfants d’Israël – une nation que Dieu destinait à être une lumière et un exemple dans le monde – en leur disant : « Vous ne ferez point d’incisions dans votre chair pour un mort, et vous ne vous ferez pas de tatouages » (Lévitique 19 :28, Darby). Les scarifications et les tatouages sont néfastes pour la santé, car ils augmentent le risque de maladies infectieuses en endommageant la barrière protectrice de la peau. Dieu a fait le corps humain « à son image » (Genèse 1 :27) et Il condamne ces coutumes religieuses païennes qui altèrent le corps.

Les professionnels de la santé mettent en garde leurs patients au sujet des tatouages et des piercings pour une bonne raison : ils sont dangereux pour la santé !

Des lois morales pour prévenir les maladies infectieuses

La Bible définit le mariage comme étant l’union pour la vie entre un homme et une femme (Matthieu 19 :4-6), et elle s’oppose fermement aux actes sexuels en dehors du mariage biblique – dont l’adultère, la fornication et l’homosexualité (Lévitique 18). Contrairement à la notion actuelle disant que les relations sexuelles débridées sont une libération, la Bible mentionne que « celui qui commet un adultère […] est dépourvu de sens » (Proverbes 6 :32) et que la promiscuité sexuelle entre individus non mariés est un péché contre leur propre corps (1 Corinthiens 6 :9, 16-18 ; Romains 1 :22-27). Dans le passé, les politiques des pouvoirs publics contre ces comportements étaient parfois basées sur la morale, mais leur but était d’aider à prévenir les infections sexuellement transmissibles – dont le sida qui est parfois qualifié de « fléau du 21ème siècle ».36 Les efforts actuels pour ôter toute considération morale des écoles publiques et pour normaliser la promiscuité ne font qu’aider à la propagation des maladies épidémiques. L’adage « Mieux vaut prévenir que guérir » a été ignoré, bien qu’il s’agisse toujours d’un excellent conseil – permettant de sauver de nombreuses vies et d’économiser de l’argent. Le fait de réserver les actes sexuels exclusivement entre un homme et une femme, dans le cadre d’un mariage monogame sans tromperies, reste la méthode la plus efficace pour éviter de contracter et de répandre des infections sexuellement transmissibles (IST). Dieu a chargé les responsables religieux de diffuser ce message biblique – qui est souvent ignoré de nos jours.

Les études médicales révèlent pourquoi la Bible contient des avertissements puissants contre la promiscuité sexuelle, qui est devenue la norme à notre époque. Les données épidémiologiques montrent que les homosexuels et les bisexuels masculins restent le groupe le plus affecté par le VIH ; un groupe qui présente aussi une « flambée inquiétante des autres IST » – dont les gonococcies (blennorragie), la syphilis et la lymphogranulomatose vénérienne (chlamydia).37 Lorsque le VIH pénètre dans le corps, il affaiblit puis il détruit le système immunitaire de l’individu, déclenchant ainsi le sida qui rend la personne vulnérable à d’autres maladies et infections létales comme la pneumonie, la tuberculose, les lymphomes, le sarcome de kaposi (un cancer des vaisseaux sanguins), le zona, l’encéphalite et la démence. Des études montrent aussi que plus vous avez de partenaires sexuels, plus le risque de contracter le VIH est élevé – cela augmente ainsi le risque de développer d’autres maladies infectieuses et de mourir jeune.38,39 Puisqu’il n’existe aucun traitement capable de guérir du VIH/sida, les sources médicales admettent l’importance de cesser les comportements dangereux et à risque : n’ayez pas de partenaires sexuels multiples, ne partagez pas d’aiguilles de seringues (notamment pour l’injection de drogues), n’ayez pas de relations sexuelles avec des prostituées et sachez que les aiguilles de tatouage ne sont pas toujours stérilisées.40 Ces conseils médicaux confirment la sagesse des anciennes instructions bibliques interdisant les comportements à risque qui engendrent de graves conséquences – la fornication, l’adultère, l’homosexualité et d’autres pratiques dangereuses.

Le but avoué de beaucoup de principes bibliques est de prévenir les problèmes avant qu’ils n’apparaissent. Proverbes 22 :3 déclare que « l’homme prudent voit le mal et se cache, mais les simples avancent et sont punis ». Du point de vue de la santé publique, la plupart des maladies pourraient être évitées – en épargnant des vies et de l’argent – en prenant préalablement de sages mesures de précaution.

La restauration à venir

Les Écritures montrent que Satan a séduit le monde entier (Apocalypse 12 :9) et que les dirigeants sont souvent aveuglés au point de ne pas voir les solutions évidentes (Ésaïe 56 :10 ; Matthieu 15 :14). De nos jours, la plupart des théologiens, des pasteurs et des membres du clergé ignorent le rôle qu’ils devraient jouer dans la prévention des maladies et la promotion de la santé en enseignant aux gens à faire la différence entre les choses pures et impures, à la fois dans l’alimentation et les comportements (Ézéchiel 22 :26).

Cependant, l’époque arrive où le monde entier apprendra à vivre selon les lois de Dieu – et à en tirer les bénéfices. La Bible révèle que « la création tout entière soupire et souffre » actuellement (Romains 8 :18-23), mais l’époque du « rétablissement de toutes choses » est imminente (Actes 3 :19-21). Jésus-Christ reviendra sur la Terre pour établir le Royaume de Dieu et la loi divine sera proclamée au monde entier depuis Jérusalem (Ésaïe 2 :2-4 ; 9 :6-7). Dans ce Royaume à venir, l’Église et l’État seront réunis (Apocalypse 5 :10). Jésus-Christ et les saints enseigneront aux gens à obéir aux lois et aux ordonnances de Dieu (Ésaïe 30 :20-21). L’humanité fera alors l’expérience des formidables résultats liés à un changement de comportement. La lutte contre les maladies sera gagnée et elles commenceront à disparaître (Ésaïe 35 :5-6 ; Jérémie 30 :17). Bien que cela semble incroyable, c’est pourtant un aspect de l’Évangile – la bonne nouvelle annonçant l’avenir !


Note de la rédaction : Nous espérons que vous avez apprécié cet extrait de notre nouvelle brochure, Des principes bibliques pour la santé, écrite par Dr Douglas Winnail. Ne la réclamez pas dès maintenant ! Cette brochure est encore en cours de préparation. Lorsqu’elle sera disponible, chaque abonné au Monde de Demain recevra un coupon-réponse pour en commander un exemplaire gratuit.
  1. Katherine Yester, “The Global War for Public Health”, Foreign Policy, 16 novembre 2009
  2. “Un enfant de moins de 15 ans meurt toutes les 5 secondes dans le monde”, Organisation mondiale de la Santé, 18 septembre 2018, www.who.int/fr/news-room/detail/18-09-2018-a-child-under-15-dies-every-5-seconds-around-the-world-
  3. “Plus de 9 millions d’enfants de moins de cinq ans meurent chaque année dans le monde”, Le Parisien, 3 février 2010
  4. “Le paludisme chez les enfants de moins de cinq ans”, Organisation mondiale de la Santé, 26 janvier 2018, www.who.int/malaria/areas/high_risk_groups/children/fr/
  5. “Paludisme : une réponse immunitaire efficace et durable grâce à un parasite muté”, communiqué de presse Inserm, CNRS et Institut Pasteur, 18 juillet 2016
  6. “Maladies diarrhéiques”, Organisation mondiale de la Santé, 2 mai 2017, www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/diarrhoeal-disease
  7. “Tuberculose”, Organisation mondiale de la Santé, 17 octobre 2019, www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/tuberculosis
  8. “Qu’est-ce que la tuberculose ? Quel en est le traitement ?”, Organisation mondiale de la Santé, octobre 2016, www.who.int/features/qa/08/fr/
  9. “Dengue et dengue sévère”, Organisation mondiale de la Santé, 2 mars 2020, www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/dengue-and-severe-dengue
  10. “VIH/sida”, Organisation mondiale de la Santé, 19 novembre 2019, www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/hiv-aids
  11. “Bilharziose”, dossier Le Figaro Santé, sections 1 et 3, consulté le 16 avril 2020, https://sante.lefigaro.fr/maladie/bilharziose
  12. “Parasites intestinaux : comment les reconnaître ?”, Radio France International, 26 février 2020, www.rfi.fr/fr/podcasts/20200226-ténia-ascaridiose-oxyures-parasites-intestinaux
  13. “Trachome”, Organisation mondiale de la Santé, 2 janvier 2020, www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/trachoma
  14. Camille Delarras, Surveillance sanitaire et microbiologie des eaux, deuxième édition, Tec & Doc, Lavoisier, 2010, p. 162
  15. “La lèpre”, Organisation mondiale de la Santé, 10 septembre 2019, www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/leprosy
  16. “Les pathologies de la richesse”, Jeune Afrique, 3 septembre 2010, www.jeuneafrique.com/195285/societe/les-pathologies-de-la-richesse
  17. La lettre du GIPRI, n°8, juin 2009, Institut international de recherches pour la paix à Genève
  18. Olivier Ransford, Bid the Sickness Cease : Disease in the History of Black Africa, 1984, pp. 7, 13
  19. “Maladie de Chagas”, Institut Pasteur, mis à jour le 19 septembre 2019, www.pasteur.fr/fr/centre-medical/fiches-maladies/maladie-chagas
  20. Anne-Marie Moulin, et al., Lutte contre le trachome en Afrique subsaharienne, Institut pour la recherche et le développement (IRD), 2006, pp. 107-109, 115
  21. Jean-François Schémann, Le trachome. Une maladie de la pauvreté, Institut pour la recherche et le développement (IRD), 2008, p. 73
  22. Albertha A. Kyaku et Stanley K. Diamenu, “Propreté de l’eau : une question de vie ou de mort”, Forum mondial de la santé 1997, vol. 18 (3/4), pp. 278-281
  23. Monique Lise Cohen, La circoncision en question, Orizons, 2014, p. 16
  24. S.I. McMillen, None of These Diseases (Old Tappan: Fleming H. Revell, 1974), pp. 20-21
  25. Bruno Halioua et Bernard Lobel, “Controverses actuelles sur la circoncision”, La Presse Médicale, tome 43, n°11, novembre 2014, pp. 1168-1173
  26. Marc Wisard et Patrice Jichlinkski, “La circoncision : une banalité ?”, Revue Médicale Suisse, 5 décembre 2012, vol. 8, pp. 2324-2326
  27. “La circoncision protège-t-elle du sida ?”, Science & Vie, Questions-Réponses n°32, mars 2019, pp. 86-87
  28. S. Todd Sorokan, Jane C. Finlay, Ann L. Jefferies, “La circoncision néonatale”, Société canadienne de pédiatrie, Paediatrics & Child Health, vol. 20, n°6, août-septembre 2015, pp. 316–320
  29. “Risques à la santé associés à la pratique du tatouage”, Institut national de santé publique du Québec (INSPQ), Bulletin d’information en santé environnementale, avril 2007
  30. Denis Ouzan, “Piercing et hépatite : Phénomène de mode ou problème de Santé Publique ?”, Gastroentérologie Clinique et Biologique, vol. 28, n°5, mai 2004, pp. 455-457
  31. Nicolas Kluger, et al., “Les tatouages : histoire naturelle et histopathologie des réactions cutanées”, Annales de Dermatologie et de Vénéréologie, vol. 138, n°2, février 2011, pp. 146-154
  32. Marie Fortier, “Le tatouage et la grossesse”, consulté le 20 avril 2020, https://mariefortier.com/espace-conseils/grossesse/conseils-sante/le-tatouage-et-la-grossesse
  33. “Encres de tatouage : des nanoparticules dans le corps”, Destination Santé, 13 septembre 2017, https://destinationsante.com/encres-de-tatouage-nanoparticules-corps.html
  34. “Tatouages éphémères noirs à base de henné : risque de réactions cutanées parfois sévères”, Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, Point d’information, 30 juillet 2013
  35. “Risques toxicologiques liés au henné et à ses produits associés dans les teintures à usage corporel”, Bulletin d‘Information Toxicologique, vol. 22, n°1, été 2006, pp. 8-19
  36. Sebnem Kalemli-Ozcan, “AIDS, ‘reversal’ of the demographic transition and economic development”, Journal of Population Economics, JSTOR 25, n°3, juillet 2012, pp. 871–897
  37. Christian Perronne, “Hausse inquiétante des IST chez les homo et bisexuels masculins”, Medscape, 28 décembre 2016, https://francais.medscape.com/voirarticle/3602872
  38. Olivier Bouchaud, Prise en charge globale du VIH dans les pays à ressources limitées, deuxième édition, Doin, 2015, pp. 28-30
  39. “Ces MST qui favorisent le sida”, Le Figaro Santé, 9 octobre 2012, https://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/10/09/19262-ces-mst-qui-favorisent-sida
  40. Savoir pour Sauver, troisième édition, Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef), chapitre “Le VIH/SIDA”, 2002, pp. 118-119

AUTRES ARTICLES DANS CETTE REVUE

Voir +