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Dans l’article précédent de cette série, nous avons vu comment Dieu est intervenu de façon spectaculaire à plusieurs reprises afin de guider le cours de l’Histoire.
Nous avons vu comment Dieu préserva et prépara l’Europe à jouer un rôle unique sur la scène mondiale (“L’Europe, le christianisme et le plan divin”, Le Monde de Demain, mars-avril 2017). Nous avons vu comment Son intervention a préparé la voie aux influences sociales et religieuses qui ont façonné notre monde actuel. Lors des tournants décisifs qui ont façonné l’avenir de l’Histoire mondiale, les Perses, les Sarrasins et les Mongols furent tour à tour empêchés de conquérir le continent européen et d’y répandre leur culture religieuse. Cependant, peu de gens comprennent pourquoi les peuples européens furent protégés de ces envahisseurs étrangers. Encore plus rares sont ceux qui reconnaissent comment Dieu a préservé les restes du véritable christianisme, éparpillés parmi d’autres versions concurrentielles du « christianisme » qui essayaient de dominer le continent européen. Pourtant, l’Europe est vraiment un lieu important où Dieu a mis Son plan en œuvre.
De nombreux peuples au nord-ouest de l’Europe (dont les nations francophones, scandinaves et anglophones) pensent faire partie des Gentils (ou des païens), car ils ne sont pas Juifs. Cependant, beaucoup de gens ne réalisent pas que les Juifs ne représentent principalement que deux tribus d’Israël : Juda (dont ils tirent leur nom) et Benjamin. La Bible révèle que dix autres tribus descendaient aussi du patriarche Jacob (cf. Genèse 49). Après une période de captivité en Assyrie, de nombreuses tribus israélites émigrèrent dans le nord-ouest de l’Europe – où elles se multiplièrent et accomplirent les promesses faites jadis à Abraham et à sa progéniture. Les descendants de ces nations israélites européennes se répandirent sur la Terre en emmenant avec eux leurs idées religieuses et leurs valeurs culturelles. Ainsi, de nombreuses nations israélites forment désormais le « monde anglophone » (le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Afrique du Sud et les États-Unis). Les Français, les Belges, les Suisses, les Hollandais et les Scandinaves font aussi partie des nations israélites. Ensemble, ces peuples ont dominé l’Histoire mondiale au cours des 500 dernières années, mais peu de gens en comprennent la raison.
La Bible rapporte que Dieu donna Ses lois à Son peuple élu afin qu’il soit une lumière et un exemple dans le monde, et qu’il partage les bénédictions d’une culture basée sur la Bible avec le reste de l’humanité (Deutéronome 4 :1-8). Ces lois divines, bien qu’observées de manière imparfaite par les descendants modernes d’Israël, ont joué un rôle unique en séparant la civilisation occidentale du reste du monde et elles expliquent pourquoi Dieu a préservé l’Europe des conquêtes totales et permanentes dans le passé. Dieu voulait que les peuples israélites soient Ses « serviteurs » (Ésaïe 44 :21) et qu’ils aient un impact puissant et positif dans le monde. Il guida le cours de l’Histoire européenne afin que Son objectif devienne réalité (cf. Ésaïe 46 :9-10). Nous approfondirons ce sujet fascinant les prochains articles de cette série. Mais les nations israélites n’ont pas toujours rempli la mission donnée par Dieu – et cela aura des répercussions.
Le continent européen a joué un autre rôle unique dans l’accomplissement du plan divin pour l’humanité. Jésus a dit qu’Il était venu bâtir une Église qui ne serait jamais détruite (Matthieu 16 :18). Il qualifia cette Église de « petit troupeau » (Luc 12 :32) qui serait persécuté (Jean 15 :20), mais qui garderait Ses enseignements (Jean 17 :6 ; Apocalypse 3 :8). Bien que le véritable christianisme ait disparu de sa terre d’origine au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, à cause de l’expansion brutale de l’islam et d’autres forces, la combinaison de plusieurs facteurs géographiques et politiques en Europe a permis la survie du petit troupeau composé des fidèles disciples de Jésus et la préservation des enseignements du véritable christianisme.
La Bible et l’histoire séculière rapportent que Jésus et Ses disciples furent persécutés par les dirigeants religieux juifs et les autorités civiles romaines – une oppression meurtrière qui dura longtemps après Sa mort et Sa résurrection. Lors des terribles persécutions lancées par les empereurs romains païens, les chrétiens furent emprisonnés, torturés et livrés aux animaux sauvages afin de divertir les foules. Dans ces circonstances, beaucoup de chrétiens durent se réunir en secret dans les catacombes de Rome ou dans des lieux isolés à la campagne pour pratiquer leur culte. Plus tard, lorsqu’une version apostate et corrompue du christianisme fut adoptée par l’Empire romain, une minorité décida de continuer à suivre les véritables enseignements de Jésus et des apôtres – en observant le sabbat du septième jour et les Fêtes bibliques, en baptisant les adultes mais pas les enfants, et en gardant d’autres doctrines. Ils furent visés par la persécution lancée par les évêques de Rome. De tels chrétiens sont restés à l’écart de ceux qui commençaient à adopter des coutumes et des enseignements anti-bibliques – comme Noël, les Pâques, les « jours de fête des saints », ou bien l’adoption de la coutume païenne de l’âme immortelle – afin de faciliter la « conversion » des païens au « christianisme » corrompu de la puissante Église catholique (cf. César et le Christ, Histoire de la civilisation, Will Durant, volume 9, pages 239-240).
Afin d’imposer le christianisme catholique, les papes romains lancèrent des croisades contre les religions dites « hérétiques » qui rejetaient leurs coutumes païennes et leurs enseignements « christianisés ». Suite à la persécution et aux massacres initiés par l’Église catholique, les Albigeois et les Cathares, dans le sud de la France, se réfugièrent dans des châteaux perchés sur des collines où ils furent protégés par des dirigeants favorables. Dans le nord de l’Italie, les Vaudois se réfugièrent dans les vallées alpines inaccessibles et ils se réunissaient parfois dans des cavernes pour préserver leur foi. Les Pauliciens en Asie mineure et les Bogomiles dans les Balkans furent aussi persécutés par l’Église de Rome et par les Byzantins. En Angleterre, lorsque le protestantisme l’emporta, les croyants qui persistaient à suivre les enseignements et l’exemple de Jésus et des apôtres (en observant le sabbat, les Jours saints et les lois diététiques bibliques) furent persécutés par l’Église d’Angleterre car ils ne se conformaient pas aux enseignements initiés par l’Église catholique (voir notre brochure L’Église de Dieu à travers les âges).
De nombreux écrits au sujet de ces groupes persécutés ont été détruits ou perdus, et les témoignages des survivants ont souvent été déformés par leurs inquisiteurs et leurs persécuteurs, mais les traces de leurs véritables croyances se trouvent toujours parmi les restes de ces groupes éparpillés en Europe ou qui se sont exilés vers le Nouveau Monde, où certains ont pris le nom biblique « Église de Dieu » (cf. 1 Corinthiens 1 :2 ; 10 :32).
D’un point de vue historique, il est prouvé que Dieu a préservé l’Europe contre les envahisseurs étrangers, afin d’en faire le berceau où incubèrent les nations israélites disséminées et de leur permettre de développer une approche de la civilisation qui influencerait le monde. Comme Jésus l’avait prédit, Dieu préserva également Son Église parmi les nombreuses divisions du soi-disant « christianisme » qui s’affrontaient pour dominer le continent. Les prophéties bibliques révèlent qu’au retour de Jésus-Christ, les saints qui auront été fidèles à Ses enseignements seront avec le Roi des rois pour établir le Royaume de Dieu sur cette Terre (Apocalypse 11 :15-18). Il s’agira de l’ultime tournant décisif dans l’Histoire du monde.