Pour faire une recherche avancée (rechercher des termes dans un type de publication précis), entrez les mots en suivant la syntaxe présentée dans les exemples ci-dessous :
Début janvier, l’Assemblée nationale française a commencé à débattre sur le droit à « mourir dans la dignité ». Un premier débat sans vote a eu lieu le 21 janvier 2015 sur une proposition de loi qui suggère « d’instaurer un droit à la sédation “profonde et continue” en toute fin de vie. » L’autre proposition de loi, présentée le 29 janvier, se veut plus directe en proposant « la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté » (“Première étape pour le débat sur la fin de vie à l’Assemblée”, Le Figaro, 21 janvier 2015).
L’application de cette dernière loi donnerait le droit à tout individu majeur et capable, soit en phase avancée ou terminale, soit atteint d’une souffrance physique ou psychique constante et inapaisable, de bénéficier d’une aide active à mourir pratiquée sous le contrôle d’un médecin, selon les termes utilisés par l’Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité qui milite activement en faveur de l’euthanasie (ADMD.net). Dans l’opposition, un groupe de 23 députés et sénateurs, ainsi que des associations anti-euthanasie, refusent ce « droit à la mort » et ils appellent à « privilégier une culture palliative » (“Fin de vie : l’appel des 23 parlementaires”, Le Figaro, 21 janvier 2015).
Depuis plusieurs années, le cas de Vincent Lambert revient souvent dans les médias. Le Conseil d’État français a autorisé l’arrêt de l’alimentation artificielle, afin d’éviter une « obstination déraisonnable chez un patient atteint de lésions cérébrales irréversibles ». Pour l’avocat des parents (opposés à cette décision), cela « correspond bien à une forme d'euthanasie, or celle-ci est interdite dans le droit français ». La décision est désormais entre les mains de la Cour européenne des droits de l’homme (“En direct de l’Europe”, France Info, 18 janvier 2015). Mais le fait de rendre légal un agissement n’en modifie pas l’aspect moral et éthique.
Aux États-Unis, la « mort assistée » est autorisée dans quatre États pour les patients en phase terminale, mais ils doivent s’administrer eux-mêmes les substances létales. En Suisse, le « suicide accompagné » est autorisé alors même que le patient n’est pas mourant, à condition qu’il soit atteint d’une douleur chronique ou qu’il soit handicapé. En Belgique et aux Pays-Bas, la « fin de vie volontaire » est autorisée et les substances létales peuvent être injectées par un médecin. Enfin, on parle « d’euthanasie » lorsque les médicaments létaux sont administrés par une tierce personne, parfois sans le consentement de l’individu.
L’association suisse Dignitas, soutient activement les personnes souhaitant avoir recours à l’euthanasie pour « leur permettre de mettre fin à une souffrance insupportable et empêcher que leur vie ne soit absurdement prolongée », selon leur site Internet. Ils suivent les instructions laissées par la personne en phase terminale, accompagnée par un membre de la famille ou ami pour sa fin de vie. Les étrangers utilisant les services de Dignitas encourent un risque. Dans les pays où le suicide assisté n’est pas autorisé, les accompagnants peuvent se voir accusés de complicité d’homicide – de meurtre. Même si à ce jour, il semble que cela ne se soit encore jamais produit.
Au Québec, une opposante de longue date à l’euthanasie et présidente du Collectif des médecins contre l’euthanasie, Dr Catherine Ferrier, a participé à la rédaction d’un mémoire déclarant que « l’aide médicale à mourir [n’est] pas un “soin” et, en conséquence, le Québec n’a pas compétence pour décriminaliser ces actes » (Mémoire de Vivre dans la dignité, page 24). Pourtant, la loi 52 a été adoptée le 5 juin 2014, permettant désormais aux patients québécois de choisir de mourir (Radio Canada, 5 juin 2014).
Au Royaume-Uni, une proposition de loi sur le « droit à mourir » est en discussion depuis 2006 et une seconde lecture du texte a eu lieu devant la Chambre des communes le 28 juillet 2014.
Depuis janvier 2014, la loi belge permet que les enfants en phase terminale, et ceux atteints de douleur physique chronique ou insupportable, puissent décider de mettre fin à leur vie. Le Dr Gerlant van Berlaer, pédiatre à l’hôpital universitaire de Bruxelles (UZ Brussel) a déclaré à propos de l’euthanasie pour les jeunes : « Nous ne jouons pas à Dieu – ce sont des vies qui s’arrêteront de toute façon » (BBC, 8 janvier 2014).
Combien de temps s’écoulera-t-il avant que le Parlement français ouvre lui aussi la porte à la dévaluation de la vie humaine ? Et si la mort est considérée comme un « droit de l’homme », où se situera la limite pour définir ce qui est un meurtre et ce qui ne l’est pas ?
L’avortement est une conséquence tragique et triste de la libre-pensée de l’humanité pour déterminer le bien du mal. Il y a peu, l’avortement était impensable dans la plupart des sociétés occidentales. Tout comme l’attitude envers l’avortement a radicalement changé en quelques années, le temps nous dira si ceux qui sont en phase terminale ou atteints de douleur chronique, jeunes ou âgés, seront également traités comme des « amas de cellules » sans importance. L’humanité semble décidée à prendre en main la vie et la mort sans y être préparée.
Que déclare la Bible à propos de la vie et de la mort ? S’agit-il d’un droit de l’homme que nous possédons ? Où pouvons-nous trouver la réponse ?
Dans Ecclésiaste 8 :6-8, nous lisons : « Car il y a pour toute chose un temps et un jugement, quand le malheur accable l’homme. Mais il ne sait point ce qui arrivera, et qui lui dira comment cela arrivera ? L’homme n’est pas maître de son souffle pour pouvoir le retenir, et il n’a aucune puissance sur le jour de la mort. »
En expliquant l’identité du véritable Dieu aux Athéniens, Paul déclara : « Il n’est point servi par des mains humaines, comme s’il avait besoin de quoi que ce soit, lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses » (Actes 17 :25). Dieu nous a créés et nous a donné la vie. C’est Lui seul qui contrôle notre mort. Nous ne devons pas usurper la puissance de Dieu en permettant ou en provoquant la mort.
Cette réalité demeure : « Il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9 :27). Dieu ordonna : « Tu ne tueras point » (Exode 20 :13) afin de protéger la sainteté et la valeur de la vie humaine. Ce commandement inclut le suicide, c’est-à-dire le fait de « se tuer soi-même ». Ceux qui assistent d’autres personnes dans le suicide deviennent complices d’un meurtre aux yeux du Dieu tout-puissant !
Chaque être humain est précieux aux yeux de Dieu, qui a un plan magistral en réserve, mais nous devons choisir de vivre. « J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30 :19). Demandez notre brochure inspirante, Votre ultime destinée. Chaque être humain a le droit de chercher à vivre sa vie pleinement, même si cela demande du courage pour y arriver.