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En avril dernier, le prestigieux magazine The Economist publiait un article intitulé « Les preuves à l’appui des transitions de genre médicalisées chez les adolescents sont d’une faiblesse inquiétante » (Genetique.org, 15 novembre 2022). L’article passait en revue les études de recherche actuelles et mettait en évidence les tendances en matière de traitement. L’une des principales conclusions est que ces traitements de transition sont rarement remis en question aux États-Unis. En revanche, dans de nombreux pays européens, la « thérapie de transition de genre » suscite de graves interrogations et de nombreuses inquiétudes.
Un examen de la recherche révèle des préoccupations majeures concernant les procédures et le fait que de nombreuses études qui proposent d’évaluer les traitements de « transition de genre » sont très imparfaites. Il s’agit notamment d’une étude qui prétendait trouver peu d’effets secondaires aux procédures de « transition », mais qui n’a pas examiné si la thérapie était même efficace. D’autres études démontrèrent à plusieurs reprises que cette « thérapie » avait eu des effets néfastes (Pourquoidocteur.fr, 11 juillet 2018). Bien que la recherche soit actuellement limitée, trois études récentes montrent que parmi les personnes qui commencent une « thérapie de transition de genre », 7 à 30% choisissent d’arrêter la thérapie avant son terme. L’idée centrale de l’article du magazine The Economist montre à quel point la médicalisation de la soi-disant « affirmation du genre » est poussée par ses partisans, même au sein d’institutions professionnelles, en dépit de son efficacité clairement discutable et de ses effets inconnus à long terme.
La société actuelle semble vouloir promouvoir des pratiques sans tenir compte de leurs conséquences ou même de leur moralité. Les médecins, autrefois chargés de « ne pas nuire à leurs patients », semblent avoir mis de côté cette philosophie. Pourtant, comme le prophétisa Ésaïe à propos de la société à la fin des temps, « la tête entière est malade » (Ésaïe 1 :5). En fin de compte, nous voyons dans la médecine moderne, et dans la société dans son ensemble, un parallèle avec la moralité décadente des anciens peuples israélites d’avant la monarchie : « En ce temps-là, il n’y avait point de roi en Israël. Chacun faisait ce qui lui semblait bon » (Juges 17 :6). Sans la boussole morale biblique et la soumission à l’autorité et à la direction de Dieu, il n’y a pas de source centrale pour définir le bien et le mal. Nous ne devrions pas être surpris par ce que nous voyons. C’est une raison de plus pour laquelle nous avons besoin du retour du Législateur Lui-même, Jésus-Christ, pour corriger cette situation tragique. Pour en savoir plus, regardez notre émission intitulée : « La prophétie et le déclin des puissances occidentales ».