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Notes de veille

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« Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez » (Marc 13 :37).

Quand l’archéologie étaye la Bible

Selon ses détracteurs, la Bible serait remplie de mythes et d’histoires farfelues. Pourtant, au fil du temps, des preuves continuent d’émerger et de corroborer les récits bibliques. Un de ces récits se trouve dans 2 Rois 19, lorsque Jérusalem fut encerclée par l’armée du roi assyrien Sanchérib. Le commandant du roi remit une lettre à Ézéchias, le roi de Juda, le sommant de se rendre. Mais Ézéchias pria et déposa la lettre de menace devant Dieu. Selon le récit biblique, cette nuit-là, un ange traversa le camp des Assyriens et tua 185.000 soldats.

Grâce à des « techniques de cartographie modernes », l’archéologue Steve Compton pense avoir trouvé des vestiges de « la base militaire assyrienne décrite dans ces récits bibliques ». Cette base était située à environ 64 km au sud de Jérusalem. Il a également découvert d’autres fortifications assyriennes antiques plus proches de Jérusalem. « Si les preuves archéologiques découvertes par Compton ne confirment pas les aspects surnaturels des récits bibliques, elles apportent un soutien convaincant à la présence historique de forces militaires assyriennes près de Jérusalem pendant le règne de Sanchérib » (Archaeology News, 19 juin 2024).

De plus en plus de récits bibliques, apparemment invraisemblables, sont confirmés par de nouvelles découvertes historiques et archéologiques.

Des thérapies “d’affirmation du genre” inefficaces

Le mouvement transgenre affirme que les thérapies « d’affirmation du genre » sauvent des vies et rendent les gens plus heureux. Cependant, un nombre croissant d’études montrent tout le contraire. Alors que les pays européens s’éloignent de ces thérapies pour les enfants et les adolescents, les États-Unis ont décidé d’ignorer les recherches qui ne sont pas en accord avec les tendances politiques et idéologiques actuelles.

Le mois dernier, le Washington Times rapporta qu’une « étude néerlandaise de référence a révélé que la plupart des adolescents finissent par surmonter leur confusion de genre » (8 avril 2024). L’étude a suivi plus de 2700 adolescents pendant 15 ans. Les résultats ont révélé que si le malaise lié au genre n’est pas rare chez certains adolescents, la plupart d’entre eux s’en débarrassent en prenant de l’âge.

Les chercheurs mettent en garde les médecins contre un traitement médical trop rapide de la dysphorie de genre chez les adolescents, les invitant à évaluer les problèmes de développement en jeu. Un éthicien a noté : « En effet, nous pouvons déduire du DSM-5 [paru en 2013] et d’autres sources que 88% des filles et 98% des garçons dysphoriques des générations précédentes cessèrent de l’être si on leur permettait de passer par la puberté naturelle » (Daily Mail, 5 avril 2024).

Au Royaume-Uni, le NHS (système de santé publique) vient de publier le rapport Cass qui formule 32 recommandations après un examen approfondi à ce sujet. Parmi les conclusions de l’étude, aucune justification scientifique solide n’a été trouvée pour soutenir l’utilisation des bloqueurs de puberté ; en fait, les preuves de leurs avantages concernant la dysphorie de genre, la santé mentale ou psychosociale étaient faibles. L’équipe a noté l’absence totale de données de suivi à long terme concernant l’impact des hormones sexuelles sur les jeunes patients, ainsi que l’incapacité des médecins à déterminer quels jeunes se débarrasseront naturellement de leur dysphorie de genre et lesquels n’y parviendront pas. Le rapport conclut que « pour la plupart des jeunes, un parcours médical ne sera pas le meilleur moyen de gérer leur détresse liée au genre. Les cliniques britanniques spécialisées dans le traitement de la dysphorie de genre ont cessé de prescrire systématiquement des bloqueurs de puberté en mars 2024, faute de preuves de leur efficacité » (BBC, 12 mars 2024).

De l’ADN en vente ?

Alors que la fin des temps se rapproche, la vie réelle semble se mélanger à la science-fiction. Les réalités d’aujourd’hui se transforment en scènes dystopiques ou en romans d’espionnage. Les deux dernières décennies furent marquées par des avancées monumentales dans le domaine de la génétique. Les scientifiques apprennent à activer et désactiver les gènes, ainsi qu’à utiliser le langage de la génétique pour programmer les organismes. Dans le cadre de leur travail, certains scientifiques achètent et vendent les séquences génétiques de bactéries ou de virus en tout genre.

À première vue, cela peut sembler intéressant et passionnant, car cela pourrait conduire à des avancées scientifiques incroyables. Vu le potentiel élevé de danger, beaucoup pensent que ces recherches sont strictement réglementées et sûres. Cependant, une équipe de recherche du prestigieux MIT (Institut de technologie du Massachusetts), en coopération avec les services de renseignement du FBI, a testé l’efficacité des contrôles actuels en tentant d’acheter « des fragments d’ADN de la longueur d’un gène qui pourraient être utilisés pour générer le virus de la grippe de 1918, qui tua plus de 50 millions de personnes » (STAT, 8 mai 2024). L’équipe prit des mesures minimales pour masquer son identité. Elle demanda même à ce que le matériel génétique soit envoyé à des adresses qui n’étaient pas des laboratoires. Sur les 38 fournisseurs contactés, 36 ont expédié le matériel génétique du virus de la grippe de 1918. « Une seule entreprise a détecté un risque et a demandé la preuve de l’approbation de la biosécurité. » Cette expérience a démontré à quel point il serait facile pour un État voyou ou un groupe terroriste d’obtenir le matériel génétique nécessaire à la création d’une arme biologique dévastatrice.

Un des signes de la fin des temps est que Dieu punira les nations de souche israélite pour L’avoir rejeté. Dieu promet d’envoyer la terreur, y compris des maladies effrayantes (Lévitique 26 :16). Alors que la technologie progresse, les outils de terrorisme biologique sont de plus en plus accessibles. La génétique deviendra-t-elle un de ces nouveaux outils ?

La démocratie meure-t-elle en Europe ?

La démocratie a été saluée par beaucoup comme le sauveur de la civilisation. L’Histoire montre que les nations démocratiques ont été plus riches et, généralement, plus stables politiquement que beaucoup d’autres formes de gouvernement. En Europe, la démocratie est considérée comme une valeur fondamentale de la civilisation actuelle. Mais les choses évoluent et beaucoup ne considèrent plus la démocratie avec le respect qu’elle suscitait autrefois, en particulier chez les jeunes Européens.

Un sondage réalisé en 2023 par Politico a démontré à quel point les opinions des jeunes Européens divergent de celles des générations plus âgées. Il fut demandé aux sondés dans quelle mesure ils soutenaient la démocratie par rapport à d’autres formes de gouvernement telles que les dictatures et les régimes militaires. Les résultats donnent à réfléchir au vu de l’Histoire et de l’avenir de l’Europe. En Allemagne, seulement 38% des sondés âgés de 18 ans et plus sont des partisans convaincus de la démocratie. En France, ce chiffre chute à 27%, tandis qu’il est inférieur à 45% en Italie et en Pologne. Les résultats de l’enquête sont frappants lorsqu’on les compare aux réponses de leurs parents et grands-parents. En Allemagne, seulement 21% des membres des générations Y et Z ont déclaré soutenir systématiquement la démocratie, contre 66% des personnes âgées de 70 ans et plus. En Pologne seulement un quart des 18-29 ans affiche un soutien constant à la démocratie (Politico, 21 mai 2024).

Alors que les citoyens les plus âgés vieillissent et disparaissent, ils sont remplacés par des jeunes aux opinions plus extrêmes. Cela pourrait avoir un impact considérable sur les futures élections en Europe.

L’Allemagne se prépare à la guerre d’ici 2029

Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a de nouveau souligné avec force la nécessité pour son pays de renforcer ses capacités de défense (Le Figaro, 7 juin 2024). Lors d’une session de questions à la chambre basse du Parlement allemand, Pistorius a déclaré : « Nous devons être prêts pour la guerre d’ici 2029 », c’est-à-dire dans 5 ans ! Il a souligné la nécessité de soutenir financièrement ces efforts en fournissant du matériel et du personnel. Il a aussi réitéré la possibilité de rétablir le service militaire obligatoire : « En cas d’urgence, nous avons besoin de jeunes gens forts qui peuvent défendre ce pays » (Deutsche Welle, 5 juin 2024).

Le chancelier allemand Olaf Scholz a promis de soutenir l’industrie de la Défense et a encouragé une plus grande coopération entre les fabricants européens de matériel militaire. Scholz a annoncé l’achat de 20 Eurofighters supplémentaires et le ministère allemand de la Défense celui de deux frégates supplémentaires. L’Allemagne a aussi signé un accord de défense avec la France et le Japon pour développer conjointement la technologie des canons électromagnétiques (Opex360.com, 1er juin 2024). Cette arme est destinée à se défendre contre les missiles hypersoniques.

Le conflit en Ukraine est une des raisons poussant les nations européennes à accroître leurs capacités militaires, à moderniser leur matériel et à développer des technologies avancées de défense. Le complexe militaro-industriel russe passe à la vitesse supérieure et l’Europe commence à comprendre qu’elle ne doit pas rester à la traîne.

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