La famine en Afghanistan

Lorsque l’Amérique s’est retirée d’Afghanistan il y a quatre mois, elle a laissé un vide au niveau du pouvoir que les Talibans ont rapidement comblé. Au fil des décennies, les talibans ont montré qu’ils étaient bien plus intéressés par leurs propres ambitions que par le fait de servir le peuple qu’ils gouvernent. Depuis le départ des États-Unis et des autres pays de la coalition, l’Afghanistan s’est enfoncé davantage dans le chaos et la pauvreté. Récemment, l’ancien Premier ministre britannique Gordon Brown a fait remarquer que plus de la moitié de la population afghane était confrontée à une faim extrême et que, d’après les projections économiques du Fonds monétaire international, un million d’enfants risquaient de mourir de faim (oxtero.com, 29 décembre 2021). Il déclara également que « l’Occident “sommeille dans la plus grande catastrophe de notre temps” en Afghanistan ». M. Brown poursuit en expliquant que si la situation afghane n’est pas rectifiée, l’Europe pourrait être envahie par les réfugiés de ce pays affamé. Il a également lancé un avertissement poignant : si les nations ne se mobilisent pas pour aider le peuple afghan, « pas seulement pour des raisons morales mais pour des raisons égoïstes, cela reviendra nous hanter ».

La crise croissante en Afghanistan est une situation triste qui donne à réfléchir. C’est un bourbier où, au cours du siècle dernier, certaines des nations les plus puissantes du monde – la Grande-Bretagne, l’ancienne Union soviétique et les États-Unis – n’ont pas réussi à apporter la paix et l’ordre à un peuple dans le besoin. Les tentatives de maintien de la paix en Afghanistan prouvent une fois de plus que les efforts humains, en dehors des lois de Dieu et de Son gouvernement juste, ne peuvent apporter une paix durable. Cependant, une paix durable est à venir avec le retour de Jésus-Christ (Ésaïe 9 :5-6). Pour découvrir comment cette paix deviendra une réalité, lisez « Y a-t-il de l’espoir ? ».