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Dimanche dernier, le 28 octobre, marquait le 50ème anniversaire de l’annonce par le Premier ministre soviétique Nikita Khrouchtchev du retrait des batteries de missiles positionnées à Cuba, à seulement 150 km des côtes des États-Unis. Après des semaines de tension et de crainte, le monde a poussé un « ouf de soulagement » collectif, alors qu’un cosmocide nucléaire venait d’être évité. Ou était-il juste retardé ?
(Tous les liens cités dans cet article, à l’exception du dernier, pointent vers des pages en anglais.)
Le 22 octobre 1962, le président américain John F. Kennedy déclara à sa nation et au monde : « La politique de notre nation sera de considérer tout missile nucléaire lancé depuis Cuba contre n’importe quelle nation du monde occidental comme une attaque contre les États-Unis, impliquant une réponse musclée contre l’Union soviétique. » À cette époque, beaucoup de gens étaient certains qu’une attaque dévastatrice aurait lieu, ainsi qu’une réponse proportionnée.
Je me souviens personnellement des rayons vides dans les supermarchés de mon quartier, alors que des milliers de voisins commençaient à stocker de la nourriture, pris de panique. Ils n’étaient pas les seuls. « “Vous avez l’impression que même ici, à New York, les gens sont effrayés.” Le maire Robert F. Wagner lança une campagne de recrutement de volontaires pour la défense civile et les écoliers participèrent à des exercices de prévention » (New York Times, 18 octobre 2012).
Des dizaines de bombardiers américains B-52 volaient 24h/24, 7j/7, prêts à intervenir à tout moment contre une attaque soviétique. Le commandement de l’armée de l’air américaine agissait sous le protocole DEFCON 2 – un niveau d’alerte sous le niveau maximal DEFCON 1, c’est-à-dire une guerre nucléaire totale.
Mais les négociations continuaient en coulisses. Le magazine en ligne The Atlantic a publié un photoreportage racontant cette époque périlleuse, jusqu’à son issue le 27 octobre, lorsque Khrouchtchev et Kennedy conclurent un accord secret. « Kennedy retirerait les missiles dans le sud de l’Italie et en Turquie, et Khrouchtchev retirerait les missiles à Cuba. Dans les semaines suivantes, les forces américaines constatèrent le retrait de 42 missiles à bord de huit navires soviétiques et la crise fut évitée. »
50 ans plus tard, le monde est à nouveau très proche d’Harmaguédon, bien plus encore que lors de l’état des lieux du monde rappelé par le général Douglas MacArthur dans son discours d’adieu au Congrès américain : « Les alliances militaires, la répartition des forces et les unions de nations ont toutes failli à leur tour, laissant comme unique solution l’épreuve de la guerre. Le pouvoir destructeur absolu de la guerre supprime maintenant cette alternative. C’était notre dernière chance. Si nous ne concevons pas maintenant un système plus large et plus équitable, Harmaguédon se trouve à notre porte » (19 avril 1951).
Depuis le discours de MacArthur, le monde a-t-il mis en place « un système plus large et plus équitable » ? Non ! Harmaguédon sera-t-il bientôt « à notre porte » ? La Bible révèle qu’il y aura une grande bataille prophétisée dans Apocalypse 16 :14, connue sous le nom d’Harmaguédon, lorsque « les rois de toute la terre » se rassembleront « pour le combat du grand jour du Dieu Tout-Puissant ». Notre époque actuelle s’achèvera sur une gigantesque bataille entre les forces du bien et du mal, au retour de Jésus-Christ – le Roi des rois à venir – qui remportera cette bataille (Apocalypse 19 :1-21) !
Même ceux qui ne prennent pas la Bible au sérieux reconnaissent le risque de catastrophe nucléaire. Le 10 janvier 2012, les membres du Bulletin of the Atomic Scientists ont avancé d’une minute la symbolique « Horloge de la fin du monde » (Doomsday Clock). Ils annonçaient que « le monde reste sous la menace de développement d’armes nucléaires, suite à l’échec de la mise en application du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires par les dirigeants des États-Unis, de la Chine, de l’Inde, du Pakistan, de l’Égypte, d’Israël et de la Corée du Nord, ainsi que d’un traité visant à stopper la production d’armes nucléaires. Le monde compte encore près de 19.500 têtes nucléaires, assez pour détruire plusieurs fois tout vie sur terre. »
Le Bulletin annonce : « Il est minuit moins cinq. » Et les scientifiques de conclure avec cet avertissement grave : « Le temps continue à tourner. »
Heureusement, il y a de l’espoir après cet Harmaguédon, pour ceux qui se repentent et qui obéissent à leur Sauveur. Pour en apprendre davantage, lisez notre article intitulé Harmaguédon et après.