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Les ouragans, la montée du niveau des océans et les autres bouleversements climatiques vont-ils rendre inhabitables
les îles de la Caraïbe ?
Suite au passage de l’ouragan Irma à la fin de l’été 2017, le journal Le Figaro publia un article au titre volontairement provocateur, « Et si les Antilles devenaient bientôt inhabitables ? », dans lequel le journaliste écrivit que « le réchauffement climatique entraînant une augmentation de l’intensité des ouragans, les zones côtières antillaises pourraient devenir trop dangereuses pour y habiter » (12 septembre 2017).
Plus loin, le climatologue Jean Jouzel répond à la question de savoir si les Antilles pourraient devenir inhabitables : « C’est peut-être un raccourci de dire cela, car il y a beaucoup d’îles au relief vallonné ou montagneux. En revanche, des îles comme Marie-Galante et toutes les zones côtières sont en danger. Dans ces régions, les populations sont majoritairement regroupées sur le littoral » et il ajoute que les habitants pourraient être contraints de « reconstruire dans des zones moins proches de la mer » (ibid.).
Quelques jours auparavant, Nicolas Hulot, ministre français de la Transition écologique et solidaire, s’était également exprimé à ce sujet dans le journal télévisé de France 2. À la question de savoir si les Antilles vont rester habitables dans les années à venir, le ministre s’est dit « incapable de répondre », mais il a concédé que « la question se pose », avant de préciser : « On arrive malheureusement, et je le déplore, dans la démonstration de modélisation ou de prévision qui avait été faite par le GIEC [groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] qui avait dit que les premières manifestations du réchauffement climatique [seraient] l’intensification des extrêmes climatiques et, pour certains phénomènes, la multiplication. » Il donna aussi cet avertissement : « À force de nier la réalité, de ne pas la regarder en face, de lui tourner le dos, elle nous rattrape » (L’Express, 8 septembre 2017).
D’autres spécialistes rejettent la thèse du « réchauffement climatique », en pronostiquant « qu’une période de grand froid aura lieu dans quelques années » (“Pourquoi parle-t-on de refroidissement climatique ?”, Futura-Sciences.com). Mais tous s’accordent à dire qu’il existe actuellement un dérèglement climatique.
À l’issue de la COP 21 (conférence sur les changements climatiques) qui s’est tenue fin 2015 à Paris, un accord a été signé afin de « contenir l’élévation moyenne de la planète nettement en dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels » (Bulletin n°65-2, Organisation météorologique mondiale). Les pays signataires reconnaissaient que l’activité humaine est en partie responsable des grands changements climatiques actuels.
Cependant, le 1er juin 2017, le président américain Donald Trump a annoncé que son pays – un grand voisin des Antilles – se retirait de cet accord. Le mouvement climatosceptique, dont il fait partie, regroupe « ceux qui ne croient pas en la faute de l’Homme concernant le réchauffement climatique, qui la minimisent et qui remettent en cause l’importance des conséquences de l’activité humaine » (op. cit., Futura-Sciences.com).
Dans le livre Les catastrophes naturelles aux Antilles, une autre cause est mentionnée : « L’interprétation supra-naturelle des catastrophes a été observée partout […] Le thème central de cette interprétation est celui d’une manifestation divine, soit d’irritation (la colère divine), soit de sanction des hommes qui ont fauté (la punition divine) » (éditions Karthala, page 25).
La Bible mentionne à de nombreuses reprises que Dieu contrôle les éléments naturels, dont le vent et les eaux. Dans Genèse 1 :9-10, Il fit émerger la terre ferme au-dessus des eaux lors de la création. Des siècles plus tard, Dieu fit souffler un vent d’orient qui apporta des sauterelles dans le pays d’Égypte (Exode 10 :13), puis Il commanda au vent de souffler dans l’autre direction pour les chasser vers la mer Rouge (Exode 10 :19).
Lors de Son ministère terrestre, Jésus « menaça le vent, et dit à la mer : Silence ! tais-toi ! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme » et ses disciples se dirent : « Quel est donc celui-ci, à qui obéissent même le vent et la mer ? » (Marc 4 : 39, 41).
Dans sa brochure Qui contrôle le temps ?, Roderick Meredith a écrit : « Si vous croyez au véritable Dieu – au Dieu de la Bible – vous devriez comprendre qu’Il est aux commandes du temps, comme Il le montre clairement, à maintes reprises, dans Sa parole inspirée […] Vous souvenez-vous du cas du prophète Élie ? Beaucoup s’en souviennent, mais ils oublient généralement qu’il a fait la démonstration du contrôle absolu de Dieu sur le temps. »
Dieu inspira Élie à prophétiser une sécheresse sur la nation d’Israël, car le peuple avait « abandonné les commandements de l’Éternel » (1 Rois 18 :18). Lorsque le peuple finit par reconnaître l’autorité de Dieu, Élie « pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit » (Jacques 5 :18).
Y a-t-il une relation de cause à effet entre les péchés nationaux d’un peuple et les catastrophes naturelles ? Notez ce qu’écrivit le roi Salomon : « Quand le ciel sera fermé et qu’il n’y aura point de pluie, à cause de leurs péchés contre toi, s’ils prient dans ce lieu et rendent gloire à ton nom, et s’ils se détournent de leurs péchés […] pardonne le péché de tes serviteurs […] et fais venir la pluie sur la terre que tu as donnée pour héritage à ton peuple ! » (2 Chroniques 6 :26-27).
Que pouvez-vous faire pour être protégé lorsque Dieu utilise les catastrophes climatiques pour punir notre monde ? Allez-vous « nier la vérité » et lui « tourner le dos », pour reprendre l’avertissement de Nicolas Hulot ? Mais ici, il ne s’agit pas seulement de la vérité scientifique, mais aussi de la réalité des prophéties bibliques et de la parole divine.
« Même si nos nations ne se repentent pas, vous pouvez vous repentir, individuellement, être pardonné, et être protégé lors des malheurs à venir. Jésus Lui-même nous donne cette assurance dans Luc 21 :36 : “Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’homme” » (Qui contrôle le temps ?).
Les Antilles vont-elles disparaître ou devenir inhabitables dans les années à venir ? La Bible révèle que la topologie et la géographie de ces îles changera de façon spectaculaire au cours des événements prophétisés pour la fin des temps.
Pendant le Jour du Seigneur (une période d’une année qui précédera le retour du Christ sur la Terre), « le ciel se [retirera] comme un livre qu’on roule ; et toutes les montagnes et les îles [seront] remuées de leurs places » (Apocalypse 6 :14). Un peu plus tard, « toutes les îles s’enfuirent, et les montagnes ne furent pas retrouvées » (Apocalypse 16 :20).
Mais après le retour du Christ et l’établissement de Son Royaume, « la parole de l’Éternel [sera publiée] dans les îles lointaines » (Jérémie 31 :10). Notre monde vivra dans la paix et l’abondance, sans avoir peur des catastrophes naturelles. Tous les peuples connaîtront le véritable Dieu « et chacun l’adorera dans son pays, dans toutes les îles des nations » (Sophonie 2 :11).