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Quelle est cette marque ? Qui la recevra ? Comment pouvez-vous l’éviter ? Cela ne doit pas être un mystère !
Qu’est-ce que la « marque de la bête » prophétisée et mentionnée dans la Bible ? Est-ce une biopuce implantée sous la peau des gens ? Ou un « tatouage électronique » ultrafin apposé sur le front des gens ? Est-ce votre numéro de sécurité sociale ou votre numéro de passeport ? Est-ce un dispositif de géolocalisation ou un implant contrôlant la pensée ? Les théories vont bon train pour déterminer la nature de cette marque sinistre.
Beaucoup de gens tremblent à la lecture de ces versets : « Et elle [la bête] fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (Apocalypse 13 :16-17).
Les Écritures avertissent que cette bête, dont les adeptes sont identifiés par une mystérieuse « marque », accomplira de grands « miracles » pour séduire l’humanité, en travaillant main dans la main avec un puissant système militaire et politique. Ce système sera identifié par le mystérieux nombre de « 666 » (Apocalypse 13 :18). Tous ceux qui accepteront la marque de la bête défieront Dieu ! L’apôtre Jean écrivit que chaque individu portant cette marque « boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère » (Apocalypse 14 :9-10). Nous devons sans aucun doute prendre cet avertissement au sérieux !
Quelle sera donc cette marque ? Comment vous affectera-t-elle, vous et votre famille ? À l’approche de la période de trouble qui marquera la fin de cette époque, ces questions sont essentielles !
Les Écritures décrivent un ancien système religieux, « un mystère : Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre » (Apocalypse 17 :5). Ce système tire son origine de l’ancienne religion à mystères de Babylone. Décrite comme une prostituée – une Église apostate – elle est en opposition directe avec Dieu. Les Écritures décrivent un système exerçant une grande influence politique auprès des dirigeants mondiaux et faisant des échanges avec eux (versets 1-2).
Plus loin, Jean décrit cette mystérieuse Babylone comme une Église très riche et très prospère, « parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution » (Apocalypse 17 :4). Jésus-Christ mit sérieusement en garde Son peuple de s’éloigner et de ne pas se souiller avec cette Église : « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux » (Apocalypse 18 :4).
Mais pourquoi, de nos jours, une Église porterait-elle le nom d’un ancien « mystère : Babylone la grande » ? Parce que les enseignements de cette Église viennent directement des mystères de l’ancienne Babylone qui sont à l’origine de la plupart des pratiques païennes dans le monde (The Worship of the Dead, Collection J. Garnier, 1909, page 8). L’un des aspects fondamentaux de cette ancienne religion païenne était l’adoration du soleil.
À l’époque de l’ancien Israël, l’adoration du soleil était « largement répandue dans les pays entourant la Palestine » (“Sun, Worship of”, Unger’s Bible Dictionary, page 1049). Dieu mit expressément en garde les Hébreux contre cette forme d’idolâtrie, sachant que ce serait pour eux une tentation forte : « Veille sur ton âme, de peur que, levant tes yeux vers le ciel, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois entraîné à te prosterner en leur présence et à leur rendre un culte » (Deutéronome 4 :19). Dieu est un Être spirituel invisible (Jean 4 :24). Il a créé le soleil pour fournir de la lumière physique et de la chaleur à la terre et à ses habitants, pas pour être adoré ! Dieu doit être adoré, pas Sa création (Romains 1 :25) !
Cependant, malgré des avertissements clairs, les Israélites sont tombés dans l’apostasie et l’adoration du soleil. De manière surnaturelle, le prophète Ézéchiel assista à cette vision glaçante : « Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l’Éternel. Et voici, à l’entrée du temple de l’Éternel, entre le portique et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l’Éternel et le visage vers l’orient ; et ils se prosternaient à l’orient devant le soleil » (Ézéchiel 8 :16). Les 24 classes de prêtres, établies par Dieu, et le souverain sacrificateur « se prosternaient devant le soleil » en direction de l’est. Dieu prit-Il cela à la légère ? Absolument pas – Il déclara au verset suivant que ces abominations ne cessent de L’irriter ! Quelle leçon pouvons-nous en tirer de nos jours ? Ferons-nous plaisir à Dieu si nous continuons ces pratiques abominables ? Bien sûr que non !
À chaque génération, le peuple de Dieu dut se battre contre les compromis avec la vérité divine. C’était vrai à l’époque d’Ézéchiel et c’est encore vrai de nos jours. Vos croyances sont-elles vraiment conformes aux instructions de Dieu ? L’apôtre Paul enseigna aux chrétiens : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). Si nous prétendons suivre le Christ, nous devons obéir à Ses commandements ! Nous ne pouvons pas suivre naïvement les traditions et les inventions humaines. Posez-vous la question : D’où viennent mes croyances ?
De nombreuses religions modernes tirent leurs origines de l’ancienne Babylone. Le dieu-soleil de l’ancienne Babylone s’appelait Shamash. À l’époque romaine, il était connu sous son nom perse, Mithra. Le culte de Mithra s’amplifia dans l’Empire romain à l’époque du Christ. L’auteur Samuel Dill note : « Parmi toutes les religions orientales qui ont influencé les doctrines de l’Occident, pendant les trois derniers siècles de l’Empire, celle de Mithra était la plus puissante » (Roman Society, page 585). Des érudits ont remarqué à quel point l’histoire du dieu Mithra ressemblait à celle de Jésus. Par exemple Mithra était « un roi et un berger » comme le Christ. Il donnait la vie et la guérison aux malades, il ressuscitait même les morts. Il devait libérer les captifs, mettre fin à la méchanceté et détruire ses ennemis (Religion of Babylonia and Assyria, pages 71-72).
Le mithraïsme avait de nombreuses similitudes avec le christianisme. Cependant, à la base, il s’agissait d’adorer le soleil – ce que Dieu considère comme une abomination ! Comment est-ce possible ? La réponse est que le grand séducteur, Satan le diable, « agit maintenant dans les fils de la rébellion » et il « séduit toute la terre » (Éphésiens 2 :2 ; Apocalypse 12 :9). Son coup d’éclat fut de créer un christianisme de contrefaçon ressemblant fortement à la vraie religion établie par Dieu, tout en étant marqué par le paganisme (pour en apprendre davantage à ce sujet, lisez notre brochure Le christianisme contrefait de Satan).
Trouvez-vous cela absurde ? Alors posez-vous la question : Quel est le meilleur moyen pour un escroc de tromper ses victimes – produire quelque chose à mille lieues de la réalité ou créer quelque chose ressemblant presque à la réalité ? C’est exactement ce que fit Satan en essayant de rendre flou la séparation entre les cultes païens et le véritable christianisme.
Mithra était le « dieu de la lumière » et il était adoré en honorant la source de lumière – le soleil. Jésus Lui-même déclara : « Je suis la lumière du monde » (Jean 8 :12). Il ajouta : « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie » (ibid.). Jésus-Christ « était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme » (Jean 1 :9). Cependant, Jésus n’enseigna pas à Ses disciples de L’adorer en honorant le soleil !
Certains essaient de justifier l’association de l’adoration du soleil et de la vraie religion en déclarant que le Christ prophétisa être « le soleil de la justice » dont « la guérison sera sous ses ailes » (Malachie 4 :2). Mais les véritables adorateurs de Dieu comprennent que la « lumière » du Christ est la vérité spirituelle. Quant aux « ténèbres » dont parle le Christ, il s’agit des erreurs spirituelles et de la séduction.
Votre religion est-elle « marquée » par l’obéissance aux instructions divines disant d’adorer le Créateur et non la création ? Ou est-elle fondée sur d’anciennes traditions que Dieu qualifia jadis « d’abominations » ?
De nombreux chrétiens présument que leur tradition d’observer le dimanche vient de la Bible. Cependant, la Bible ordonne clairement d’observer le sabbat du septième jour (le samedi) et non le premier jour de la semaine ! Daniel avait annoncé qu’une puissance religieuse hérétique « opprimera les saints du Très-Haut, et […] espérera changer les temps et la loi » (Daniel 7 :25). Aussi choquant que cela puisse paraître, c’est exactement ce qui s’est passé : au cours du 4ème siècle de l’ère chrétienne, à cause d’une apostasie qui s’était introduite graduellement, on a transféré l’observance du samedi au dimanche.
De nombreux érudits – même parmi ceux qui observent le dimanche – reconnaissent que le Nouveau Testament n’approuve pas un « sabbat » du dimanche. « Nous sommes incapables de trouver la moindre trace d’une loi ou d’une ordonnance apostolique instituant l’observance du “jour du Seigneur” ; ni aucune allusion dans les Écritures [concernant] une substitution du sabbat juif par ce jour » (Unger’s Bible Dictionary, “Sunday”, page 1050). Aucune autorité apostolique ou biblique n’a jamais ordonné à l’Église du Nouveau Testament de décaler son jour de culte au dimanche !
Mais si les Écritures ne nous ordonnent pas d’observer le dimanche, pourquoi des millions de soi-disant chrétiens observent-ils ce jour ? Se pourrait-il que l’adoration du « vénérable jour du soleil » ait été introduite dans les traditions des gens sans méfiance par un grand séducteur ?
Les auteurs du livre Pagan Christianity (La chrétienté païenne), George Barna et Frank Viola, montrent que le christianisme populaire est rempli d’éléments non bibliques. Ils notent que l’observance du dimanche est le résultat d’un compromis entre le mithraïsme et le christianisme, décidé par l’empereur païen Constantin. Les auteurs rapportent que « ce fut Constantin, en 321 apr. J.-C. qui décréta que le dimanche serait un jour de repos – un jour férié. En faisant cela, le but de Constantin était d’honorer le dieu Mithra, le soleil invaincu […] Parmi d’autres éléments montrant les affinités de Constantin avec l’adoration du soleil, des excavations sous [la basilique] Saint-Pierre à Rome ont révélé une mosaïque du Christ sous les traits du soleil invaincu » (pages 18-19). Si vous observez le dimanche, sur quelle autorité vous basez-vous ? Sur l’intelligence politique d’un empereur romain ?
Dans son livre Outline of History, H.G. Wells note que « depuis le [culte mithriaque], il semble que les chrétiens aient adopté le jour du soleil [dimanche] comme leur jour de culte au lieu du sabbat juif » (page 543). Le Unger’s Bible Dictionary rapporte : « Le dimanche est le premier jour de la semaine, adopté par les premiers chrétiens d’après le calendrier romain (lat. Dies Solis, jour du soleil), car ce jour était dédié à l’adoration du soleil » (“Sunday”, page 1050). Dans certaines langues, le mot dimanche signifie « jour du soleil » ; en anglais, par exemple, soleil se dit « sun », jour se dit « day » et dimanche se dit « Sunday » (jour du soleil).
Certaines personnes pensent que Jean décrivait le dimanche lorsqu’il parla du « jour du Seigneur » dans Apocalypse 1 :10, alors qu’il faisait référence aux visions du jour du Seigneur à venir – l’année prophétique qui précédera le retour du Christ. Souvenez-vous que Jésus-Christ observa le sabbat et qu’Il déclara clairement être le « maître même du sabbat » (Marc 2 :28) en parlant du septième jour, pas du premier !
Les Écritures montrent que les disciples organisèrent, sous l’égide de l’apôtre Paul, une collecte le premier jour de la semaine (1 Corinthiens 16 :2). Mais rien ne mentionne qu’il s’agissait d’une offrande pour un jour de culte. Cherchez dans les Écritures et vous ne trouverez aucune observation hebdomadaire du sabbat le dimanche. D’autres justifient leur observance du dimanche en mettant en avant que Paul parla avec les disciples « le premier jour de la semaine » dans Actes 20 :7-12. Mais une lecture attentive de ce passage révèle qu’il ne s’agissait pas d’une assemblée de culte – il s’agissait d’une réunion avec les disciples avant qu’il parte en voyage.
Le livre des Actes nous donne un des passages les plus clairs concernant l’observance du sabbat du septième jour par les chrétiens à l’époque apostolique. Paul prêcha devant des croyants juifs le septième jour de la semaine, le sabbat (Actes 13 :14). Mais beaucoup le rejetèrent, alors il se tourna vers les non-juifs qui lui demandèrent de les enseigner à nouveau « le sabbat suivant » – ce qu’il fit (versets 42-44) ! Cela montre clairement que même parmi les non-juifs, l’apôtre Paul ne négligea pas le sabbat ; en fait, il pratiquait le culte et enseignait pendant le sabbat du septième jour, affirmant ainsi son observance !
Le christianisme traditionnel n’a pas seulement emprunté l’adoration le jour du dimanche au mithraïsme. D’autres traditions ont également été absorbées. Vous êtes-vous déjà demandé d’où venait la date de Noël, le 25 décembre ? Existe-t-il une preuve montrant qu’il s’agit de la date de naissance de Jésus ? Absolument pas ! Jésus-Christ n’est pas né en décembre, car les bergers ne pouvaient pas garder leurs troupeaux dans les pâturages dans le froid mortel de l’hiver (Clarke’s Commentary, Volume V, page 370). Par contre, le 25 décembre était une date très importante pour les païens puisque c’était l’anniversaire de Mithra : « Aussi le 25 décembre […] était-il considéré comme “natalis invicti solis”, le jour de naissance du soleil invaincu » (Les Deux Babylones, Alexandre Hislop, Librairie Fischbacher, page 144. Traduction J.-E. Cerisier).
Pensez-y ! Si vous et votre famille observez Noël, quel dieu adorez-vous ? Certainement pas Jésus-Christ ! Quel rapport peut-il y avoir entre Dieu et une fête donnée en l’honneur de la naissance d’un dieu-soleil païen ?
La cérémonie de l’aube pascale est une autre date importante dans le christianisme traditionnel. De nombreux chrétiens cherchent à honorer Jésus-Christ en l’observant. Mais le Christ est-Il ressuscité à l’aube ? Les récits bibliques montrent qu’il faisait encore noir lorsque les femmes arrivèrent près de Sa tombe le dimanche matin, alors qu’Il était déjà ressuscité (Jean 20 :1) !
D’où vient également la coutume de se tourner vers l’est pour prier ? Lisez ce qu’écrit l’historien F.A. Regan : « On peut trouver un exemple clair de l’influence païenne dans la coutume adoptée par les chrétiens de se tourner vers l’Orient, au lieu du lever du soleil, pour offrir leur prière » (Du sabbat au dimanche, Dr Samuele Bacchiocchi, page 210, traduction D. Sébire, Éditions P. Lethielleux). Les marques de l’ancienne adoration du soleil se retrouvent partout dans les traditions développées par le christianisme traditionnel !
Certaines personnes disent que l’essentiel est d’adorer Dieu, peu importe la manière. Mais que déclare Dieu à ce sujet ? Il ordonna clairement à Son peuple de ne pas suivre les coutumes religieuses des peuples environnants (“N’imitez pas la voie des nations”, Jérémie 10 :2), mais au contraire de respecter et d’être soumis à Ses instructions !
Le christianisme traditionnel porte la marque de l’ancienne adoration du soleil. À l’opposé, Dieu donne aussi un signe par lequel Il identifie Ses véritables serviteurs. Il déclare que le « signe » de Son peuple réside dans l’observance du sabbat, le septième jour de la semaine. En s’adressant aux Israélites, Dieu déclara à travers Ézéchiel : « Je leur donnai aussi mes sabbats comme un signe entre moi et eux, pour qu’ils connaissent que je suis l’Éternel qui les sanctifie » (Ézéchiel 20 :12). Pendant les jours de vengeance et de colère à venir, qu’y aura-t-il de plus important que d’être « sanctifié » (mis à part) par Dieu pour bénéficier d’une protection spéciale ? Cette promesse est toujours d’actualité pour le peuple de Dieu !
La marque de la bête d’Apocalypse 13 n’est pas un mystère. Elle est en rapport direct avec la main droite et le front – nos actes et nos croyances (Apocalypse 13 :16).
Ainsi, le signe du véritable christianisme est l’observance du sabbat du septième jour, le quatrième commandement, qui implique d’adorer Dieu en s’abstenant de travailler (Exode 20 :8-11 ; Lévitique 23 :3). Dans les années à venir, les lois « du dimanche » interdisant d’observer le sabbat du septième jour seront une épreuve difficile pour les chrétiens qui observent le sabbat. Accepteront-ils la « marque » de la désobéissance et de l’observance du soleil ; affronteront-ils la colère de Dieu ? Ou résisteront-ils aux traditions des hommes et seront-ils fidèles au Dieu de la Bible – en obéissant inconditionnellement à leur Sauveur Jésus-Christ, y compris en observant le sabbat du septième jour – pour plaire à Dieu et obtenir la vie éternelle ?
Qu’en est-il de vous ? Obéirez-vous à Dieu et à Ses commandements ? Aurez-vous le courage de rester ferme dans la vérité, sans vous soucier de ce que pensent vos amis et vos voisins ? Serez-vous un véritable disciple du Christ, prêt à tout abandonner, si nécessaire (Luc 18 :22) ? Parfois ce « tout » implique aussi d’abandonner des idées préconçues sur l’identité de Dieu et la manière de L’adorer.
Étudiez les Écritures. Faites des recherches. Rejetez la « marque » de la désobéissance à Dieu. Acceptez Son « signe » d’obéissance, incluant l’observance du sabbat du septième jour, et prenez la décision de Lui obéir quoi qu’il arrive. Approchez-vous de Dieu et Il S’approchera de vous (Jacques 4 :8) ! Si vous servez Dieu avec courage et obéissance, de tout votre cœur, vous pouvez être assuré qu’au retour du Christ, vous aurez le bon signe !
Qu’en est-il du mystérieux nombre 666 ? Beaucoup de solutions ingénieuses ont été conçues pour « étiqueter » ce nombre sur divers individus. Mais que veut dire la Bible quand elle nous dit que c’est un nombre d’homme ?
Avant que les chiffres arabes fussent acceptés dans le monde occidental au 13ème siècle, les lettres de l’alphabet correspondaient aussi à des chiffres ou à des nombres. Ainsi, chaque nom avait une valeur numérique. Dans l’alphabet romain, qui nous est le plus familier, les lettres ont une valeur numérique. Dans ce système, I=1, V=5, X=10, et ainsi de suite. La Bible a été écrite en grec et en hébreu, et ces deux langues utilisaient un système similaire.
La première solution proposée pour la signification du nombre 666 est traditionnellement attribuée à Polycarpe, le disciple de l’apôtre Jean, qui écrivit l’Apocalypse. Cette tradition a été préservée au 2ème siècle dans les écrits d’Irénée. Le nombre de 666 est « contenu dans les lettres grecques de Lateinos (L=30 ; A=1 ; T=300 ; E=5 ; I=10 ; N=50 ; O=70 ; S=200) » (Commentary of the Whole Bible, Jamieson, Fausset and Brown). Lateinos est un terme grec se référant aux Romains. Il est intéressant de constater que l’expression grecque, signifiant « le royaume latin » (h Latine Basileia), a aussi une valeur numérique de 666. Les écrivains grecs appelaient communément l’Empire romain de cette manière. Le livre de l’Apocalypse fut originellement écrit en grec, puisqu’il fut écrit pour les Églises de l’ancienne Asie mineure.
Une autre explication intéressante implique le nom de l’empereur Néron, qui mourut vingt-cinq ans avant que l’apôtre Jean eût écrit l’Apocalypse. Bien que Néron fût mort, son règne fut cependant une image du système romain des temps de la fin. Il était arrivé au pouvoir en promettant des réformes constitutionnelles et un retour à « l’âge d’or » d’Auguste, mais plus son pouvoir grandissait, plus il devenait cruel et despotique. Vivant dans une atmosphère d’intrigue et de conspiration, il abusa de sa puissance, et il fut responsable de la première persécution officielle (de l’État romain) contre les chrétiens. Pendant son règne, la plupart des apôtres, dont les apôtres Pierre et Paul, furent martyrisés. Son nom en grec s’épelle Neron Kaesar (Néron César). Quand la forme grecque de son nom est épelée en caractères hébreux, leurs valeurs numériques additionnées font 666.
Le fondateur de la Rome antique était Romulus, les mots Rome et romains sont dérivés de son nom. En hébreu, le nom latin Romvlvs s’écrit Romiith. En hébreu ces lettres additionnées font 666 (resh=200 ; vau=6 ; mem=40 ; yod=10 ; yod=10 ; tau=400). Ainsi, à la fois en grec et en hébreu, deux langues de la Bible, le nombre 666 s’applique au royaume qui dérive de Rome.
Les prochaines années verront surgir la septième et dernière résurrection du Saint Empire romain. Il y aura sans doute une signification numérique dans le nom, ou peut-être dans un titre spécial, du dirigeant des temps de la fin de la puissance appelée la bête. Néanmoins, il est important de comprendre que le système romain est déjà marqué du nombre 666. Ce système – et sa survivance finale – sont identifiés à la bête.
– John Ogwyn (La bête de l’Apocalypse, pages 39-40)