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Ceux qui lisent et étudient la Bible voient leur vie enrichie et éclairée par la direction divine qui se révèle dans ses pages. Mais cela ne signifie pas qu’ils ne trébuchent pas sur une ou deux questions de temps à autre. Aujourd’hui, nous allons examiner quelques questions que nous recevons souvent au sujet de la Bible et vous montrer comment trouver les bonnes réponses directement de la parole de Dieu. Si vous regardez régulièrement nos émissions, vous savez que nous basons tout ce que nous enseignons sur la parole de Dieu, la Bible. Dans cette émissions, nous allons réponse aux questions suivantes :
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Ceux qui lisent et étudient la Bible voient leur vie enrichie et éclairée par la lumière de la direction divine qui se révèle dans ses pages. Mais cela ne signifie pas qu’ils ne trébuchent pas sur une ou deux questions de temps à autre. Aujourd’hui, nous allons examiner quelques questions que nous recevons souvent au sujet de la Bible et vous montrer comment trouver les bonnes réponses directement de la parole de Dieu.
Bonjour à tous, et bienvenue au Monde de Demain où nous vous aidons à comprendre le monde à travers la Bible !
Si vous regardez régulièrement nos émissions, vous savez que nous basons tout ce que nous enseignons sur la parole de Dieu, la Bible. Lorsque Jésus-Christ pria Dieu la nuit précédant Sa crucifixion, Il demanda à Son Père de mettre à part Ses disciples du monde qui les entoure, en disant : « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité » (Jean 17 :17).
La parole de Dieu est la vérité. Aucune autre source de connaissance ne reflète l’Esprit même du Créateur comme la Bible, et les réponses aux questions essentielles de la vie se trouvent dans ses pages.
Mais cela ne veut pas dire que chaque verset est facile à comprendre ! En fait, certaines choses que nous lisons dans la Bible peuvent prêter à confusion. Mais les réponses sont à notre disposition, attendant que celui qui étudie diligemment, avec l’aide de Dieu, les découvre. Aujourd’hui, nous allons aborder trois questions bibliques que ceux qui étudient la parole de Dieu posent parfois, et nous allons vous montrer les propres réponses de la Bible à ces questions.
Pour ce qui est des questions bibliques d’aujourd’hui, voici les trois que nous allons aborder :
Commençons par lire un verset qui suscite des questions chez nombre d’individus et voyons ce que la Bible révèle. Si vous avez une Bible à portée de main, reportez-vous à l’Évangile de Luc, où Jésus enseigna à une grande multitude. Nous y lisons dans certaines versions : « Si quelqu’un vient à moi, et ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, plus encore sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Luc 14 :26).
À la lecture de ce verset, beaucoup se demandent si Jésus commande vraiment à Ses disciples de haïr les membres de leur famille.
Bien sûr, l’idée que Jésus ordonne littéralement à Ses disciples de haïr leur mère, leur père et les autres serait réellement contraire à beaucoup de Ses autres enseignements. Chaque fois que vous rencontrez une contradiction apparente comme celle-ci dans la Bible, elle devrait toujours attirer votre attention, car la Bible – y compris les enseignements de Jésus – ne se contredit jamais. C’est ce que le Christ Lui-même dit dans Jean 10 :35, en rappelant aux dirigeants juifs auxquels Il s’adressait que « l’Écriture ne peut être anéantie ».
Alors, qu’entend-Il exactement dans ce passage ? Pour comprendre la Bible, il est important d’examiner le contexte de chaque verset, au lieu de se contenter de le lire séparément. Lorsque nous le faisons dans ce cas dans Luc 14, il est clair que Jésus parle des exigences des principes spirituels que Ses disciples doivent respecter. Plutôt que de leur dire : « venez tel que vous êtes », Jésus exige que Ses disciples changent pour Le suivre et qu’ils s’engagent pleinement à Lui. Au verset 27 de ce chapitre, par exemple, Jésus explique qu’il faut être prêt à porter sa propre croix pour être un de Ses disciples – non pas une croix littérale, mais il s’agit du fardeau de la persécution, des difficultés, de l’inconfort et des épreuves, voire de la mort – tout comme Lui. Il dit au verset 33 que Ses disciples doivent être prêts à abandonner tout ce qu’ils possèdent – prêts à renoncer à tout dans leur vie, et même leur propre vie, pour l’amour du Christ – sinon ils ne pourront pas du tout être Ses véritables disciples.
Ces versets donnent le contexte du message que Jésus a transmis. Il dit aux multitudes, et à nous, que nous devons Le considérer comme le centre de notre vie, pardessus toutes nos relations humaines, conforts physiques et possessions que nous pourrions détenir par ailleurs.
Il n’ordonne pas à Ses disciples de « haïr » littéralement les membres de leur famille. Voyez plus haut dans le livre de Luc, au chapitre 6, où Il enseigna aux disciples d’aimer même leurs ennemis : « Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent » (versets 27-28).
Pourquoi Jésus nous commanderait-Il d’aimer nos ennemis et ceux qui chercheraient à nous faire du mal tout en nous commandant de haïr les membres de notre famille ? Cela n’aurait aucun sens.
La déclaration de Luc 14 :26 est une question de préférence, et non de haine. Jésus dit que, pour être Son disciple, il faut être prêt à LE faire passer avant même nos affections les plus naturelles – nos parents, notre conjoint ou nos enfants. Cela ressort encore plus clairement en appliquant un autre principe de compréhension de la Bible : examiner plusieurs récits parallèles d’un même événement ou d’un même enseignement. Par exemple, ce même enseignement est formulé de façon plus claire par Matthieu dans son Évangile : « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi » (Matthieu 10 :37).
En réalité, ceux qui renoncent à leur vie pour suivre Jésus-Christ, trouvent qu’ils n’aiment pas leur famille moins qu’avant. Au contraire, ils les aiment plus. Le fait de mettre Dieu au premier plan dans leur vie les aide à mettre de l’ordre dans toutes leurs autres priorités.
Donc, non, Il ne nous ordonne pas de haïr littéralement nos familles. Mais Il nous avertit que nous devons L’aimer par-dessus tout, plus que notre famille, et même plus que notre propre vie.
La prochaine question en intrigue plus d’un lorsqu’ils lisent les récits de la mort de Judas et du début de l’Église apostolique : « Comment Judas Iscariot est-il mort exactement ? »
Vous vous souvenez peut-être que Judas Iscariot fut l’un des douze apôtres de Jésus. Celui qui Le trahit pour trente pièces d’argent. Et à première vue, les déclarations de la Bible sur la mort de Judas peuvent sembler contradictoires. Examinons deux passages clés et voyons si nous pouvons les concilier.
Dans Matthieu 27, nous lisons qu’après que Judas eut trahi Jésus pour 30 pièces d’argent, il éprouva des remords et essaya de rendre l’argent à ses conspirateurs, mais les sacrificateurs le refusèrent : « Judas jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira, et alla se prendre » (verset 5).
Les sacrificateurs estimèrent que l’argent était entaché de « prix du sang » et ne l’acceptèrent pas, en le laissant vraisemblablement au nom de Judas et, selon Matthieu, servit quelque temps plus tard pour acheter un champ dans lequel des étrangers pourraient être enterrés.
Cependant, bien que le livre des Actes parle du champ acheté avec l’argent de Judas, il semble décrire un destin différent pour le traître : « Cet homme, ayant acquis un champ avec le salaire du crime, est tombé, s’est rompu par le milieu du corps, et toutes ses entrailles se sont répandues » (Actes 1 :18).
L’achat du champ avec l’argent de Judas est cohérent, mais tomber la tête la première et éclater au milieu ne ressemble pas à une pendaison. Comment concilier ces récits ?
Comme nous l’avons déjà mentionné, chaque fois que nous voyons dans la Bible ce qui semble être des récits différents des mêmes faits ou circonstances, il n’est pas nécessaire de supposer une contradiction – en fait, Jésus nous dit que la parole inspirée de Dieu ne se contredit pas. Au contraire, les récits parallèles agissent comme de multiples témoignages, chacun ajoutant un élément complémentaire à l’ensemble.
Prenons, par exemple, l’écriteau qui fut cloué au-dessus de la tête de Jésus lors de Sa crucifixion. Selon l’Évangile que vous lisez, vous obtiendrez un rapport différent sur ce qui y était inscrit.
Les auteurs des Évangiles se contredisent-ils ? Pas du tout ! En fait, non seulement ils disent essentiellement la même chose, mais quand on les met tous ensemble, on obtient une image plus complète – celle d’une inscription disant : « Celui-ci est Jésus de Nazareth, le roi des Juifs. »
De même, les récits de la mort de Judas ne sont pas contradictoires lorsqu’ils sont lus comme deux récits qui se complètent pour former une vue d’ensemble. Judas se pendit en effet par culpabilité et par honte. Mais après sa pendaison, son cadavre naturellement commença à se décomposer. Finalement, son corps se détacha de la corde, heurta le sol et éclata – une fin terrible et infâme pour celui qui trahit le Messie.
Encore une fois, lorsque vous comprenez que la Bible ne se contredit pas, en faisant appel à plusieurs récits pour donner une vue d’ensemble, le problème se résout de lui-même.
Pour la prochaine question, reportons-nous à Apocalypse 6. Ici, dans la vision que Jean eut du trône de Dieu dans le ciel, nous lisons cette étrange description :
« Quand il ouvrit le cinquième sceau, je vis sous l’autel les âmes de ceux qui avaient été immolés à cause de la parole de Dieu et à cause du témoignage qu’ils avaient rendu. Ils crièrent d’une voix forte, en disant : Jusqu’à quand, Maître saint et véritable, tarderas-tu à juger, et à tirer vengeance de notre sang sur les habitants de la terre ? Une robe balance fut donnée à chacun d’eux ; et il leur fut dit de se tenir en repos quelque temps encore, jusqu’à ce que soit complet le nombre de leurs compagnons de service et de leurs frères qui devaient être mis à mort comme eux » (Apocalypse 6 :9-11).
Alors, beaucoup se demandent : pourquoi ces âmes mystérieuses sont-elles sous l’autel dans la vision de Jean ? Cela signifie-t-il que les gens vivront, au ciel, sous un autel, jusqu’au retour de Jésus ? Cela semblerait certainement très étrange comme vie dans l’au-delà ! « Merci de votre fidélité et de votre sacrifice au nom du Christ ! Voici votre demeure – sous un autel ! »
Pour comprendre cette partie de la vision de Jean, nous devons d’abord comprendre que le livre de l’Apocalypse contient de descriptions littérales, mais utilise aussi de symbolismes. Par exemple, les versets 6 à 13 d’Apocalypse 8 décrivent les catastrophes écologiques qui surviendront sur la Terre avant le retour du Christ. C’est clair et littéral. Pourtant, le chapitre 6 décrit des événements tels que la séduction religieuse, la guerre, la famine et la peste, représentés symboliquement par quatre cavaliers montés sur des chevaux de différentes couleurs.
Dans ce cas, le symbolisme des âmes sous l’autel serait facilement compris par ceux qui étaient familiers avec les sacrifices des animaux au premier siècle dans le temple d’Hérode à Jérusalem – comme l’était sûrement l’apôtre Jean.
Lorsqu’un animal était sacrifié, le sang du sacrifice était versé au pied de l’autel. Nous lisons d’ailleurs une description de cela dans Lévitique 4 :7 : « Le sacrificateur mettra du sang sur les cornes de l’autel des parfums odoriférants, qui est devant l’Éternel dans la tente d’assignation ; et il répandra tout le sang du taureau au pied de l’autel des holocaustes, qui est à l’entrée de la tente d’assignation. »
Ainsi, les âmes dans la vision de Jean se trouvent au même endroit de l’autel que le sang des animaux versé pour le péché. Et, en effet, Apocalypse 6 :9 nous dit que les voix représentaient des innocents dont le sang fut versé à cause de leur fidélité à la parole de Dieu. Leur meurtre fait partie d’une terrible période de souffrance encore à venir sur la Terre – la grande tribulation prophétisée.
Pour comprendre plus clairement le symbolisme, considérons le récit de Caïn et Abel dans Genèse 4. Après que le méchant Caïn eut tué son frère innocent, Abel, Dieu le confronta en lui disant : « Qu’as-tu fait ? La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à moi » (verset 10).
Tout comme la voix du sang versé de l’innocent Abel cria symboliquement à Dieu, le sang des saints de Dieu versé dans la tribulation à venir réclamera la vengeance, décrit ici symboliquement comme venant du pied de l’autel. Donc, non, la Bible n’enseigne pas que les âmes des martyrs vivent consciemment dans une espèce de complexe de demeures sous un autel dans le ciel.
Nous voudrions conclure cette émission par quelques leçons générales que nous avons tirées de ces questions et voir comment nous pouvons les appliquer dans notre étude quotidienne de la Bible.
Il est très réconfortant de savoir que la Bible est une source fiable de vérité, digne de confiance dans tout ce qu’elle dit. Parce qu’elle a tellement plus à dire que n’importe quel livre d’histoire ou de philosophie jamais écrit par l’humanité. Elle répond aux questions les plus fondamentales de la vie, procure le seul véritable espoir et nous fait connaître la source même de la vie : Notre Dieu créateur.
Dans cette émission, nous avons répondu à trois questions bibliques courantes :
Absolument pas ! Il nous apprend à Le placer en premier, même au-dessus de ceux qui nous sont les plus chers. Mais tous ceux qui donnent la priorité au Christ finissent par aimer davantage les leurs.
Nous avons découvert qu’en mettant les versets parallèlement, ils brossent une vue d’ensemble, à savoir qu’il se pendit effectivement avec remords et que son cadavre finit par tomber et éclater par le milieu.
Nous avons vu que dans ce livre certaines parties sont littérales et d’autres symboliques. Et nous avons relié d’autres Écritures qui décrivent l’autel dans le temple à l’époque de Jésus. Et nous avons examiné d’autres exemples qui utilisent de langage symbolique, comme la façon dont le sang d’Abel cria à Dieu au sens figuré. Nous avons trouvé que cette image revêt beaucoup de signification. C’est le sang de ceux qui ont été tués et dont la mort appelle Dieu à Se venger en leur nom.
Mais, nous avons fait plus que cela en répondant à ces trois questions. Nous avons également illustré un certain nombre de principes qui vous aideront à tirer davantage d’enseignements lors de votre étude de la Bible et à comprendre ce livre que trop de gens cherchent à rejeter.
Nous avons vu que répondre à des questions bibliques implique de comprendre le contexte du verset, comme par exemple l’ensemble du passage, et pas seulement le verset de façon isolée. Nous avons vu qu’il est utile de comprendre qu’il existe des informations complémentaires grâce à de récits parallèles, dans lesquels différentes déclarations se complémentent pour nous donner une vue d’ensemble et clarifier les confusions que les interprétations humaines créent. Et nous avons appris que nous devons nous efforcer d’examiner d’autres Écritures sur un sujet connexe, en permettant à la Bible de s’expliquer elle-même.
L’apôtre Paul écrivit à son jeune ami évangéliste Timothée, lui rappelant la puissance de la parole de Dieu dans les vies de ceux qui croient au message de Jésus-Christ. Il lui fit remarquer que…
« … dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » (2 Timothée 3 :15-17).
Notez que le Nouveau Testament n’était pas encore complété lorsque Paul consigna ces paroles, il avait donc principalement à l’esprit l’Ancien Testament. Nous avons vraiment besoin de la parole de Dieu tout entière, à la fois l’Ancien et le Nouveau Testament – alors ne laissez jamais personne vous dire le contraire.
Un de mes amis m’a un jour expliqué qu’il appréciait un prédicateur qu’il admirait beaucoup, et il lui fit l’un des plus grands compliments que je pense avoir jamais entendus. Il dit que cet homme connaissait la Bible comme on connaît un bon ami avec qui on passe vraiment beaucoup de temps. Vous pouvez aussi entretenir une relation semblable avec la Bible.