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De qui ou de quoi avez-vous peur ? Des hauteurs ? De l’eau ? De parler en public ? De la mort ? Ou êtes-vous de ceux qui prétendent ne rien craindre ? Qu’en est-il de Dieu ? Le craignez-vous ? Devriez-vous Le craindre ? La réponse vous surprendra peut-être. Dans l’émission d’aujourd’hui, nous aborderons le sujet important de la crainte, et plus particulièrement celle de la crainte de Dieu.
[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]
La crainte est une émotion ressentie tant par les êtres humains que par les animaux. Elle peut devenir une puissante motivation pour échapper à un danger. C’est ce que l’on voit souvent dans des documentaires animaliers, où des antilopes et d’autres animaux de troupeaux s’enfuient pour ne pas devenir le repas d’un lion affamé. Plus au nord de notre hémisphère, les caribous fuient instinctivement les meutes de loups, sentant que ce n’est pas une bonne idée de rester dans les parages pour connaître les intentions de ces canidés.
La crainte motive les êtres humains également. Nous craignons les éruptions volcaniques. Ceux qui ne sont pas mus par la crainte risquent de s’apercevoir trop tard du danger. C’est ce qui s’est passé lors de l’éruption du Vésuve, le 24 août 79 apr. J.-C., qui a déversé des cendres brûlantes sur la ville de Pompéi et transformé ceux qui n’avaient pas pris garde en statues dépeignant la vie licencieuse de cette ville romaine du premier siècle.
De qui ou de quoi avez-vous peur ? Des hauteurs ? De l’eau ? De parler en public ? De la mort ? Ou êtes-vous de ceux qui prétendent ne rien craindre ? Qu’en est-il de Dieu ? Le craignez-vous ? Devriez-vous Le craindre ? La réponse vous surprendra peut-être. Restez avec moi, et je vous donnerai la réponse directement à partir des pages de la Bible !
Nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue au Monde de Demain où nous nous tournons vers le Dieu de la Bible pour trouver les réponses aux questions les plus importantes de la vie : Qu’est-ce que l’homme ? Quel est le but de la vie ? Pourquoi la mort ? Où va notre monde aujourd’hui ? Dans l’émission d’aujourd’hui, j’aborderai le sujet important de la crainte, et plus particulièrement celle de la crainte de Dieu.
Il existe de nombreuses références à la crainte de Dieu dans la Bible, mais que signifie-t-elle exactement ? Le Psaume 111 :10 nous révèle que : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages. Sa louange demeure à toujours » (Ostervald).
Notez que le psalmiste rattache la crainte de Dieu à l’observance et à la compréhension de Ses Commandements, ce qui nous inspire à louer Dieu. Dans Proverbes 1 :7, il est expliqué que « la crainte de l’Éternel est le commencement de la science ; les insensés méprisent la sagesse et l’instruction. »
Notez ici que la crainte de Dieu est opposée au rejet de la sagesse et de l’instruction. Il est clair que la crainte de Dieu est définie comme une qualité. Elle est le fondement même de la sagesse et de la connaissance véritables. Dieu qualifie d’insensés ceux qui Le rejettent, qui haïssent Ses Commandements et qui refusent de reconnaître Son autorité dans leur vie. Notez le Psaume 53 :2 : « L’insensé dit en son cœur : il n’y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des iniquités abominables ; il n’en est aucun qui fasse le bien. »
Il devrait être évident, même à partir de ces quelques passages, que la crainte de Dieu a quelque chose à voir avec notre comportement, notre mode de vie. Mais que signifie exactement craindre Dieu ? Nous entendons souvent des personnes atténuer la crainte de Dieu en disant qu’il s’agit simplement de Le respecter. Bien que la crainte implique le respect, nous ne devons pas commettre l’erreur de penser que craindre Dieu se limite à un « respect » nébuleux à Son égard. La Bible, pour de très bonnes raisons, établit un contraste entre la crainte de Dieu et la crainte de l’homme. Remarquez l’avertissement de Jésus dans Matthieu 10 :28 : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. »
Oui, c’est Dieu qui a finalement le pouvoir de vie et de mort, et s’il est naturel de craindre les hommes, c’est Dieu que nous devons craindre le plus. Lorsque les apôtres furent convoqués devant le sanhédrin et menacés, nous lisons comment ils réagirent à l’interrogatoire auquel ils furent soumis dans Actes 5 :29 : « Pierre et les apôtres répondirent : il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. »
Un autre exemple de priorités justes se trouve dans le livre de Daniel, où le roi Nebucadnetsar érigea une statue géante et ordonna à tous ses sujets de se prosterner devant elle. S’ils ne le faisaient pas, ils risquaient d’être brûlés vifs. Quel être humain rationnel ne serait pas effrayé par une telle menace ? Il est naturel de craindre de nous approcher trop près d’un feu, et ce pour de bonnes raisons. Nous avons probablement tous commis cette erreur un jour ou l’autre et en avons tiré une douloureuse leçon.
Toutefois, trois compatriotes de Daniel refusèrent de se prosterner devant la statue. Quiconque pensant que Schadrac, Méschac et Abed-Nego n’éprouvaient pas une crainte naturelle du roi serait taxé de naïf. Après tout, Nebucadnetsar avait le pouvoir de les faire périr et il leur donna cet ultimatum que nous lisons dans Daniel 3 :15 :
« Maintenant tenez-vous prêts, et au moment où vous entendrez le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d’instruments, vous vous prosternerez et vous adorerez la statue que j’ai faite ; si vous ne l’adorez pas, vous serez jetés à l’instant même au milieu d’une fournaise ardente. Et quel est le dieu qui vous délivrera de ma main ? »
Qu’auriez-vous fait si vous aviez été à leur place ? N’oubliez pas que vous connaissez la fin de l’histoire. Ils ne la connaissaient pas ! Même s’ils craignaient le roi, ils éprouvaient une plus grande crainte, et c’était celle de Dieu. Voici leur réponse audacieuse aux menaces de Nebucadnetsar, à partir du verset 16, Shadrach, Meshach, et Abed-Nego répliquèrent au roi :
« Nous n’avons pas besoin de te répondre là-dessus. Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi. Sinon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n’adorerons pas la statue d’or que tu as élevée » (Daniel 3 :16-18).
Comme vous pouvez l’imaginer, cette réponse ne correspondait pas aux attentes du roi dictateur. Il n’était pas habitué à ce que quelqu’un puisse défier un ordre direct venant de sa part. Nous lisons sa colère au verset 19 :
« Sur quoi Nebucadnetsar fut rempli de fureur, et il changea de visage en tournant ses regards contre Schadrac, Méschac et Abed-Nego. Il reprit la parole et ordonna de chauffer la fournaise sept fois plus qu’il ne convenait de la chauffer. »
Comme tous ceux qui étudient la Bible le savent, Nebucadnetsar ne bluffait pas. Les trois jeunes gens furent jetés dans la fournaise, mais Dieu les épargna de manière surnaturelle. Le croyez-vous, mes amis ? Vous rendez-vous compte que de nombreux membres du clergé d’aujourd’hui ne croient pas aux miracles bibliques comme celui-ci, et même rejettent la résurrection de Celui qu’ils prétendent adorer ? Il n’est pas étonnant que de nombreuses Églises traditionnelles enseignent des doctrines contraires à la Bible. L’une des doctrines que certains rejettent est l’observance de la loi de Dieu, sous prétexte qu’elle n’a plus besoin d’être observée. Pourtant, comme nous l’avons vu, Daniel et ses trois amis respectèrent le commandement contre l’idolâtrie. Ils le firent parce qu’ils craignaient Dieu davantage que l’homme le plus puissant du monde à l’époque.
Feu M. Roderick Meredith écrivit ce qui suit dans un article du Monde de Demain de 2004 intitulé « La crainte de Dieu » :
« Toutes les Églises et tous les ministres qui professent le christianisme connaissent l’enseignement fondamental de Jésus, qui consiste à vivre “de toute parole qui sort de la bouche de Dieu”… Pourquoi contredisent-ils directement ce commandement inspiré ? Pourquoi persistent-ils à se dire “chrétiens”, tout en contredisant directement des dizaines d’enseignements clairs du fondateur même du christianisme ? Pourquoi ? Franchement, ils agissent ainsi parce que Dieu semble “lointain” à la plupart d’entre eux. C’est un concept intellectuel irréel ou vague pour beaucoup d’entre eux, y compris pour ceux qui ont reçu une éducation poussée dans les instituts et les séminaires de ce monde. En d’autres termes, ils n’ont pas ce que la Bible appelle “la crainte de Dieu” » (Meredith, “The Fear of God”, Novembre/Décembre 2004, World Tomorrow).
À présent, je dois vous demander : est-ce que cela pourrait être votre cas, mes amis ? Notez ce passage du prophète Ésaïe et demandez-vous : Est-ce avec cette attitude que j’étudie la parole de Dieu ? « Et voici à qui je regarde : à celui qui est humble, qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma parole » (Ésaïe 66 :2, Ostervald).
En d’autres termes, nous craignons de déformer ou de prendre à la légère ce que la parole de Dieu dit. Au lieu de trembler devant la parole divine, la grande majorité de ceux qui se disent chrétiens raisonnent autour de ses déclarations claires et sans ambiguïté. Lorsque Jésus dit qu’Il est « le maître du sabbat », ils pensent qu’Il voulait en fait dire qu’il est possible de choisir le jour que l’on veut.
Lorsqu’Il déclare dans Matthieu 5 :17, « ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir [la loi] », ces personnes disent qu’Il garda la loi pour nous afin que nous n’ayons pas à le faire – la loi et les prophètes auraient été cloués sur la croix, selon leur raisonnement. Ils font exactement le contraire de ce que Jésus enseigna. Quiconque lit les versets suivants doit comprendre que, plutôt que de supprimer la loi, Jésus l’éleva à un niveau supérieur, en disant :
« Vous avez entendu qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; celui qui tuera est passible de jugement. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère est passible de jugement » (Matthieu 5 :21-22).
Non seulement Il dit qu’il était mal de nourrir de la haine à l’égard de son prochain, mais Il expliqua ensuite comment Ses serviteurs devaient s’efforcer de respecter le septième commandement à un niveau plus élevé : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).
Comment se fait-il que de nombreux gens professant la foi chrétienne, y compris des ministres du culte, certainement pas tous, mais beaucoup, pensent que les Dix Commandements n’ont plus besoin d’être respectés ? Qu’est-ce que les gens trouvent offensant dans ces Commandements ?
L’animateur Dennis Prager fait cette observation perspicace dans le contexte des sage-femmes qui choisirent d’aller à l’encontre du Pharaon d’Égypte en ne noyant pas les bébés hébreux dans le Nil :
« Les gens craignent ceux qui sont plus puissants qu’eux. Par conséquent, la seule façon de ne pas craindre les personnes puissantes est de craindre Dieu […] La crainte de Dieu est une émotion libératrice, qui permet de se libérer de la peur invalidante des personnes puissantes et malveillantes. Il convient d’insister sur ce point, car de nombreuses personnes considèrent la crainte de Dieu comme un fardeau plutôt que comme une source de libération » (Prager, The Rational Bible, Exodus, page 11).
Il poursuit en disant : « Celles qui craignaient Dieu sauvèrent des bébés hébreux. Celles qui craignaient Pharaon aidèrent à noyer des bébés hébreux » (Prager, Ibid., page 12).
Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ nous montre l’importance de Le placer en premier dans notre vie, avant toute chose ou personne. J’ai souvent dit que Luc 14 :26 constitue le passage le plus effrayant de la Bible, car Il sépare les gens qui font semblant de suivre le Christ des vrais disciples du Christ : « Si quelqu’un vient à moi, sans me préférer à son père, à sa mère, à sa femme, à ses enfants, à ses frères et à ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Luc 14 :26).
Nous comprenons à partir de nombreux passages que nous ne devons pas « haïr » notre prochain, comme certaines versions traduisent ce verset. Nous pouvons le démontrer à partir de nombreuses Écritures. Ce que Jésus disait est correctement traduit dans la version Louis Segond et d’autres et devrait être évident pour toute personne ayant un esprit ouvert et du bon sens. Nous devons mettre Dieu en premier par rapport à tout. Il donne comme exemple ceux qui nous sont les plus chers, comme la famille et même notre propre vie. Pourtant, combien mettent la famille, les amis, les collègues, les voisins, ce monde en général, eh oui, même la crainte de la mort, avant le Christ ? Permettez-moi de vous donner un exemple simple.
Il est facile de montrer à partir de la Bible que Jésus, Ses apôtres et les chrétiens du premier siècle observèrent tous le sabbat du septième jour comme jour de repos et de culte, mais pour gagner du temps, je ne mentionnerai que deux preuves. La première se trouve dans Luc 4 :16 : « Il [c’est-à-dire le Christ] se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture. »
La seconde se trouve dans Actes 13 :42, où les apôtres Paul et Barnabé arrivèrent à Antioche de Pisidie, et entrèrent dans la synagogue le jour du sabbat. Des Juifs et des Gentils étaient présents, comme nous le lisons : « Lorsqu’ils sortirent, on les pria de parler le sabbat suivant sur les mêmes choses. »
Cela aurait été le moment idéal pour Paul d’expliquer que le sabbat était remplacé par le dimanche et qu’ils pouvaient simplement se réunir le lendemain, mais ni Paul ni Barnabé ne le firent :
« Et, à l’issue de l’assemblée, beaucoup de Juifs et de prosélytes pieux suivirent Paul et Barnabas, qui s’entretinrent avec eux, et les exhortèrent à rester attachés à la grâce de Dieu. Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole de Dieu » (Actes 13 :43-44).
Toutes les Écritures démontrent que c’est le sabbat du septième jour qui fut observé par Jésus et l’Église du premier siècle. Il est tout aussi facile de prouver, à partir de l’Histoire, que le passage au dimanche ne provient pas de la Bible, mais de l’empereur Constantin au IVe siècle apr. J.-C. Les faits sont tout à fait clairs pour quiconque a l’esprit ouvert. Alors pourquoi y a-t-il si peu de gens prêts à suivre l’exemple de Christ, et au contraire à suivre la tradition païenne en choisissant le jour mis de côté par un empereur romain païen ? Voyez cette citation de Eerdmans’ Handbook to the History of Christianity :
« Il est important de comprendre l’ancienne religion de Constantin, le culte du soleil invaincu […] Lorsque Constantin décida en 321 [apr. J.-C.] de faire du premier jour de la semaine un jour saint, il l’appela le “vénérable jour du soleil” (dimanche) […] L’Église chrétienne a adopté de nombreuses idées et représentations païennes. Par exemple, l’adoration du soleil est devenue la célébration de la naissance du Christ le 25 décembre, l’anniversaire de la naissance du soleil » (Eerdmans’ Handbook to the History of Christianity, page 131).
Malheureusement, beaucoup préfèrent suivre Constantin plutôt que le Christ. Pourquoi ? N’est-ce pas parce qu’ils raisonnent autour des Écritures, ne voulant pas contrarier ainsi ni leur famille, ni leurs amis, ni la société en général ? De qui ont-ils peur ? De Dieu ou de l’homme ? Qu’en est-il de vous, mes chers amis ?
Je vous disais que j’allais vous montrer deux façons de craindre Dieu. La première consiste à soumettre volontairement et humblement notre volonté à celle de notre Créateur en Le plaçant en premier dans notre vie – non seulement par nos paroles, mais aussi par nos actions. C’est la meilleure façon. Mais, vous n’aimerez pas la deuxième proposition.
Dieu parla à Israël par l’intermédiaire de Son prophète Amos en lui montrant comment Il attirait l’attention de Son peuple par des perturbations météorologiques, des fléaux, des guerres et bien d’autres choses encore. Mais ils étaient têtus et refusèrent d’accepter le message. Amos 4 l’explique :
« Je vous ai bouleversés, comme Sodome et Gomorrhe, que Dieu détruisit ; et vous avez été comme un tison arraché de l’incendie. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel… C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël ; et puisque je te traiterai de la même manière, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël ! Car voici celui qui a formé les montagnes et créé le vent, et qui fait connaître à l’homme ses pensées, celui qui change l’aurore en ténèbres, et qui marche sur les hauteurs de la terre : Son nom est l’Éternel, le Dieu des armées » (Amos 4 :11-13).
Dieu va attirer l’attention de l’humanité. Jésus est très différent de l’image que beaucoup s’en font. Oui, Il est aimant, patient et attentionné et Il donna Sa vie pour nous. Mais Il ne supportera pas éternellement la rébellion et le manque de respect. N’avons-nous pas lu ce qui attend l’humanité impénitente ? Ceux qui étudient la Bible connaissent ce que symbolisent les quatre cavaliers de l’Apocalypse, mais remarquez ce qui les suit. L’événement suivant est un futur martyre de certains membres du peuple de Dieu, suivi de signes terrifiants dans les cieux et sur la Terre. Voici l’effet qu’auront ces signes sur l’humanité rebelle :
« Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’Agneau ; car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister ? » (Apocalypse 6 :15-17).
Voilà une facette du Fils de Dieu que la plupart ne reconnaissent pas ! Oui, le Jour du Seigneur, le Jour de la colère du Christ arrive. Ce Jour est également évoqué dans le livre d’Ésaïe. Voyez comment l’humanité arrogante apprendra à craindre de force Dieu :
« Entre dans les cavernes des rochers, et cache-toi dans la poussière, pour éviter la terreur de l’Éternel et l’éclat de sa majesté. L’homme au regard hautain sera abaissé, et l’orgueilleux sera humilié : l’Éternel seul sera élevé ce jour-là. Car il y a un jour pour l’Éternel des armées contre tout homme orgueilleux et hautain, contre quiconque s’élève afin qu’il soit abaissé […] L’homme orgueilleux sera humilié, et le hautain sera abaissé : l’Éternel seul sera élevé ce jour-là […] On entrera dans les cavernes des rochers et dans les profondeurs de la poussière, pour éviter la terreur de l’Éternel et l’éclat de sa majesté, quand il se lèvera pour effrayer la terre » (Ésaïe 2 :10-12, 17-19).
La meilleure façon d’appréhender la crainte de Dieu est peut-être de comprendre la relation entre un père et son fils. Le respect et la crainte vont de pair. Lorsqu’un fils respecte son père, il obéit aux règles du foyer, il se sent en sécurité et à l’aise, il comprend l’amour de son père, il communique librement avec lui et lui demande même des faveurs. Mais s’il enfreint de manière flagrante les règles paternelles, s’il devient arrogant et oublie qui est le chef de la famille, il peut très bien avoir des raisons d’avoir une autre sorte de crainte. C’est une bonne chose, car les enfants ne savent pas toujours ce qui est le mieux pour eux. Il est important que les enfants respectent et craignent parfois leurs parents. Cela peut leur éviter bien des ennuis.
La société « moderne » est en conflit au sujet des Dix Commandements. Ceux-ci ont-ils été annulés par ordonnance divine, ou par l’esprit humain qui s’est tourné vers la connaissance scientifique ? Devrait-on les afficher dans les endroits publics, ou les réserver à l’Eglise ? Sont-ils une charge pour des « illuminés », ou une bénédiction pour ceux qui obéissent à Dieu ? Le roi David a dit : « Combien j’aime ta loi ! », et il a ajouté que la loi est parfaite. L’apôtre Paul qualifie les commandements de saints, justes et bons. Jésus les a respectés, magnifiés et nous ordonne d’obéir aux Dix Commandements. Mais pour la plupart des gens, les Dix Commandements demeurent une énigme, qui n’a jamais été résolue. Cette brochure explique, en détail, cette loi vivante, inexorable, qui sera bientôt le fondement du Monde de Demain, paisible, prospère et joyeux.