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Le 17 août 1961 – il y a exactement 50 ans, ce mercredi – des ouvriers est-allemands posaient les premiers blocs de ciment qui formeraient bientôt le « mur de Berlin ». Ce mur, séparant Berlin-Ouest du reste de l’Allemagne de l’Est qui l’entourait, était perçu comme un symbole de la tyrannie communiste ; et pendant plusieurs générations les Allemands se sont habitués à sa présence gênante, les séparant de leurs anciens amis et de leurs familles, tout en marquant une division morale, philosophique et physique.
De nos jours, deux décennies après la chute de l’Union soviétique, une génération entière a grandi sans être conditionnée par la « guerre froide » qui avait façonné les mentalités de leurs parents et de leurs grands-parents. Aujourd’hui, peu d’Américains peuvent imaginer ce qu’a ressenti Whittaker Chambers lorsqu’il quitta le Parti communiste américain et qu’il en informa ses anciens camarades. Chambers pensait, et il le déclarait ouvertement, que les États-Unis étaient dans le camp des perdants de l’Histoire mondiale. Mais il déclara devant la Commission de la Chambre sur les activités antiaméricaines, le 3 août 1948 : « Je sais que je quitte le camp des vainqueurs pour rejoindre celui des perdants, mais il vaut mieux mourir dans le camp des perdants que de vivre sous le communisme » (C’est nous qui traduisons tout au long de ce commentaire).
Lorsque le mur de Berlin fut érigé, certains espéraient que celui-ci ne tombe jamais – en tout cas, tant que l’Allemagne de l’Ouest libre existerait. Le président américain John F. Kennedy décrivait le mur comme un « événement de l’histoire internationale » – un événement qui a pris de moins en moins d’importance à mesure que la menace d’une guerre mondiale entre l’Union soviétique et les États-Unis grandissait. Les diplomates occidentaux considéraient le mur comme une défaite pour leur cause, mais ils ne provoquaient pas trop les Soviétiques, de peur d’en arriver à une confrontation que l’Occident pourrait bien perdre. Même lorsque le président américain Ronald Reagan prononça son fameux discours devant la Porte de Brandebourg, en juin 1987 – contenant la célèbre phrase : « M. Gorbatchev, abattez ce mur ! » – beaucoup de gens ont considéré ces paroles comme une figure de style, pas comme une éventualité sérieuse.
La « guerre froide » a même façonné les discours de quelques évangélistes populaires ; plusieurs d’entre eux ont déclaré que la Bible annonçait une bataille des temps de la fin entre l’Union soviétique et les États-Unis, juste avant le retour de Jésus-Christ. La notion d’une Allemagne unifiée en tant que puissance mondiale était tout simplement « hors de question » pour les prédicateurs et les politiciens.
Sauf, bien entendu, s’ils avaient entendu les prédications de M. Herbert W. Armstrong. En reconnaissant l’identité actuelle des nations mentionnées dans les prophéties bibliques, M. Armstrong présentait un scénario des temps de la fin qui contredisait radicalement ce que disaient les politiciens, les diplomates et les généraux de son époque. Lisez plutôt :
« Aucune guerre de grande ampleur n’est prophétisée entre la Russie et les États-Unis. La célèbre prophétie d’Ézéchiel 38 et 39 annonce une invasion russe de la Palestine, beaucoup plus tard, mais pas contre le continent nord-américain » (The Plain Truth, août 1950, page 2).
« …le monde sera stupéfait de voir l’Allemagne émerger et détenir soudainement une puissance jamais atteinte par Hitler – [une puissance détenue] par une union de dix nations en Europe, incluant probablement quelques satellites actuels de la Russie – au sein de gigantesques États-Unis d’Europe. Cela est clairement prophétisé ! » (The Plain Truth, août 1950, page 4).
« La Russie pourrait être amenée à rendre l’Allemagne de l’Est aux Allemands et être forcée de renoncer à son contrôle sur la Hongrie, la Tchécoslovaquie et certaines régions d’Autriche afin d’achever l’union de dix nations. L’Europe aura alors les mains libres pour détruire l’Amérique et la Grande-Bretagne, comme cela est prophétisé » (The Good News, avril 1952, page 16).
Il y a plus de 50 ans, alors que la plupart des gens ne voyaient que le conflit potentiel entre les États-Unis et l’Union soviétique, M. Armstrong avait identifié que les prophéties bibliques insistent sur le fait que « l’Assyrie » des temps de la fin – l’Allemagne, pas la Russie – sera l’agresseur qui mettra finalement fin à la prédominance de l’Amérique et des nations de souche israélite (voir Psaume 83 :8 ; Ésaïe 10-11). Lorsque le mur de Berlin fut enfin ouvert en novembre 1989, puis démantelé peu après, des millions de gens dans le monde étaient stupéfaits. Mais ceux qui avaient été informés par le ministère de M. Herbert Armstrong ont vu les choses arriver, à travers les pages de la Bible.
Pour en apprendre davantage sur le rôle de l’Allemagne dans les prophéties des temps de la fin, lisez notre article intitulé Allemagne : Un quatrième Reich ?