Gerald Weston | Page 7 | Le Monde de Demain

Gerald Weston

Le problème posé par Noël

Noël touche au cœur même de nos émotions en faisant appel à tous nos sens. Nous aimons l’odeur des sapins fraîchement coupés et nous admirons les couronnes verdoyantes. Nos papilles gustatives attendent avec impatience boissons et plats festifs. Toutefois, Noël pose un problème dont tout chrétien sincère devrait se préoccuper. Aussi difficile que cela soit de le croire, le problème posé par Noël réside dans sa contradiction avec le récit biblique. Restez à l’écoute !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Noël touche au cœur même de nos émotions en faisant appel à tous nos sens. Nous aimons l’odeur des sapins fraîchement coupés et nous admirons les couronnes verdoyantes. Nos papilles gustatives attendent avec impatience boissons et plats festifs. Nous nous émerveillons à la vue des illuminations multicolores. Des ritournelles sont diffusées dans les grands magasins et qui ne rêve pas de recevoir une boîte joliment emballée avec une surprise à l’intérieur ?

Cependant, le problème posé par Noël ne se limite pas au fait de « remettre le Christ au centre de Noël », et tout chrétien devrait s’y arrêter et en prendre note. Aussi difficile que cela puisse être de l’accepter et aussi difficile que cela soit de le croire, le problème posé par Noël réside dans sa contradiction avec le récit biblique. Cette fête occulte la véritable signification de la naissance de Jésus.

Cela peut vous choquer, et dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, je vous exposerai des preuves indiscutables qui démontrent comment l’histoire de Noël, avec toutes ses coutumes et traditions, déforme les faits historiques. Nous vous offrirons également une brochure gratuite sur le sujet, intitulée Noël est-il chrétien ?

Voulez-vous, mes amis, connaître ce qui ne va pas avec Noël ? Si oui, restez à l’écoute !

Bienvenue au Monde de Demain, et je souhaite tout particulièrement la bienvenue aux téléspectateurs qui nous regardent pour la première fois. Dans l’émission d’aujourd’hui, je discuterai de quatre dilemmes sérieux liés à Noël, des dilemmes dont tout chrétien sincère devrait se préoccuper. Quels sont donc les dilemmes que pose Noël ?

Dilemme n° 1 : La tradition de Noël n’est pas biblique

C’est vrai. L’histoire que vous entendez chaque année en décembre n’est pas la même que celle qui se trouve dans la Bible. Mais ne vous méprenez pas : Jésus est bien le Fils de Dieu et Sa naissance est effectivement relatée dans la Bible, mais pas comme pensent la plupart des gens.

Par exemple, saviez-vous que les rois mages ne vinrent pas la nuit de la naissance de Jésus ? Il n’était plus dans une mangeoire quand ils se présentèrent. Ils n’apportèrent pas de cadeaux de naissance. En plus, contrairement aux chants de Noël, la Bible ne nous dit nulle part qu’il y avait trois rois. L’histoire des rois mages ne s’est pas passée comme on le raconte aujourd’hui. En tout cas, pas selon la Bible ! C’est un mythe qui déforme et occulte la vérité des Écritures. Remarquez ce que la Bible dit réellement.

La visite des mages eut lieu des semaines, voire des mois après la naissance de Jésus, et lorsqu’ils Lui rendirent visite, l’enfant n’était plus dans une crèche, mais dans une maison avec Sa mère. Aucune mention de bergers et de moutons, ni même de Joseph, lors de la visite des mages. Mais ne nous avançons pas trop vite dans l’histoire. Lorsque les mages arrivèrent à Jérusalem, rapportant avoir vu une étoile inhabituelle dans le ciel, ils vinrent s’informer au sujet d’un enfant qui naquit pour devenir roi des Juifs. Cela ne manqua pas de créer une certaine agitation parmi les habitants de la contrée, y compris chez le roi Hérode :

« Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s’informa auprès d’eux du lieu où le Christ devait naître » (Matthieu 2 :3-4).

La réponse de ces chefs religieux fut celle que le Messie devait naître à Bethléem. Hérode envoya alors ces visiteurs d’orient à Bethléem, pour trouver l’enfant et lui faire un rapport sur l’endroit où il avait été trouvé afin de pouvoir l’adorer. Bien sûr, il s’agissait d’une ruse. Hérode n’avait aucune intention d’adorer un autre roi, mais il voulait savoir où se trouvait l’enfant pour pouvoir le tuer.

Bien que Bethléem ne se trouve qu’à un peu plus de 9 km de Jérusalem, ce qui n’est pas une grande distance, il devrait être évident, d’après ce que nous avons déjà lu, que la naissance de Jésus et la visite des mages n’eurent pas lieu la même nuit, mais remarquez cette déclaration claire qui se trouve : « Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l’adorèrent » (Matthieu 2 :11).

Notez la référence faite au Christ comme étant un petit enfant, et non un nourrisson ou un nouveau-né, mais nous n’avons pas besoin de nous fier aux nuances des termes pour savoir que les mages ne se présentèrent pas la nuit de la Nativité et voici pourquoi. Après quelques jours sans doute, Hérode se rendit compte que les mages n’allaient pas lui faire de rapport :

« Alors Hérode, voyant qu’il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire » (Matthieu 2 :16).

Pourquoi jusqu’à l’âge de deux ans ? Après tout, il y a une énorme différence entre un nourrisson et un enfant de deux ans. Le reste du verset 16 l’explique : « selon la date dont il s’était soigneusement enquis auprès des mages. »

Certes, Jésus avait moins de deux ans, mais Il n’était plus un nouveau-né. Au minimum, Il était déjà âgé de plusieurs semaines. Comme nous le lisons dans Luc, Il fut circoncis le 8e jour et, 40 jours après Sa naissance, Il fut amené au temple : « Et, quand les jours de leur purification [celle de Marie] furent accomplis, selon la loi de Moïse [c’est-à-dire 40 jours], Joseph et Marie le portèrent à Jérusalem, pour le présenter au Seigneur » (Luc 2 :22).

Ces événements se produisirent avant la visite des mages. Peu après leur visite, Joseph fut averti en songe de fuir en Égypte avec l’enfant, car Hérode allait tuer tous les enfants de moins de deux ans dans la région.

Dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, nous discuterons du problème posé par Noël et nous verrons comment la vérité fut occultée par la tradition. Mais vous vous demandez peut-être si tout cela est important ? Oui, assurément ! Si, en tant que parent, vous mentez à vos enfants, vous portez atteinte à votre propre intégrité. Quelle crédibilité avez-vous en enseignant de dire toujours la vérité, si vous n’êtes pas honnête vous-même ? Que dire du fait qu’au nom de la religion, vous-même violez les principes de votre religion ?

Notez cet avertissement qui donne à réfléchir et qui se trouve dans Apocalypse 21 :8 :

« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

Oui, les menteurs seront traités comme les meurtriers et les personnes sexuellement immorales. Notez également que les lâches font partie de la liste ici. Combien de gens qui se disent chrétiens ont le courage de faire ce qu’ils savent être juste ? Le plus souvent, la crainte de la famille, des amis et des collègues, les empêche d’agir en fonction de la vérité.

Dans la partie précédente de cette émission, j’ai présenté le dilemme n° 1 : La tradition de Noël n’est pas biblique. Outre le fait que la Bible montre clairement que les rois mages ne rendirent pas visite au Christ la nuit de Sa naissance, nous avons également vu que Jésus se trouvait dans une maison avec Sa mère lorsqu’ils arrivèrent.

En outre, nous ne trouvons nulle part dans les Écritures la mention spécifique de trois rois ou de trois sages. Ils firent trois sortes de présents (de l’or, de l’encens et de la myrrhe), mais il s’agit de catégories de cadeaux, et non d’une indication du nombre des mages. S’ils ne se présentèrent pas le jour de Sa naissance, pourquoi apportèrent-ils des présents ? Il nous est raconté que nous donnons des présents à Noël parce que c’est ce que les mages firent. Mais attendez un peu ! Offrirent-ils des présents à Jésus Seul, et non entre eux ?

La vérité est importante. Ils ne célébrèrent pas une fête de naissance, mais offrirent des présents à un Roi, ce qui se perd dans les traditions et coutumes modernes. Jésus naquit pour être un Roi littéralement parlant. Remarquez la réponse de Jésus à la question de Pilate : « Tu es donc roi ? Jésus répondit :  Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean 18 :37).

Bien que le terme roi soit utilisé dans l’histoire traditionnelle de Noël, la réalité de ce que cela signifie s’est en quelque sorte perdue. Par exemple, Zacharie 14 donne une prophétie sur le futur rôle du Messie : « L’Éternel sera roi de toute la terre » (verset 9). Lisez vous-même Zacharie 14 et vous verrez qu’il s’agit d’un véritable Royaume qui sera établi ici-bas lors du second Avènement de Jésus. Cela nous amène à notre deuxième dilemme avec Noël :

Dilemme n° 2 : Jésus ne naquit pas un 25 décembre

Le fait qu’il s’agisse d’une affabulation est attesté par une multitude de sources. Vous verrez souvent ce fait dans les ouvrages traitant de Noël, ainsi que dans les articles de journaux paraissant chaque année en décembre. Personne ne connaît avec certitude la date exacte de la naissance de Jésus, mais nous sommes certains d’une chose : cela n’eut pas lieu un 25 décembre. Luc 2 :8 nous dit : « Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. »

La pertinence de cette affirmation est expliquée par The Interpreter’s Bible : « L’implication du récit de Luc est que Jésus naquit à une époque où l’on pouvait encore garder les moutons dans les champs – soit entre avril et novembre. » Mais décembre reste un mois froid et pluvieux. Esdras 10 :9 le confirme : « C’était le vingtième jour du neuvième mois. Tout le peuple se tenait sur la place de la maison de Dieu, tremblant à cause de la circonstance et par suite de la pluie. »

Le vingtième jour du neuvième mois du calendrier hébraïque tombe entre fin novembre et fin décembre, selon l’année. Ensuite, il est dit : « Mais le peuple est nombreux, le temps est à la pluie, et il n’est pas possible de rester dehors » (Esdras 10 :13).

The Interpreter’s Bible commente ces versets comme suit :

« Ce mois marque généralement le début des fortes pluies en Palestine, lorsque la pluie abonde… gorge la terre et remplit les citernes. C’était… “le début des tempêtes d’hiver”, car les pluies, souvent glaciales, atteignaient leur pic d’intensité en décembre et en janvier. »

Certains tentent vainement de s’accrocher au 25 décembre comme date de la Nativité, mais les faits ne sont pas de leur côté, ce qui nous amène au troisième dilemme avec Noël.

Dilemme n° 3 : Noël ne TIRE pas ses origines de la Nativité

Nous entendons souvent parler de « remettre le Christ au centre de Noël ». Le problème, c’est que le Christ n’a jamais fait partie de Noël. Le christianisme traditionnel a simplement repris les coutumes et les traditions païennes, en y apposant le nom du Christ.

Alors que la Bible relate la véritable histoire de la naissance de Jésus-Christ, il n’existe absolument aucune trace d’une célébration annuelle de Sa naissance – zéro, nada ! Ce n’est que des siècles plus tard que Sa naissance fut associée à des célébrations païennes déjà existantes. La onzième édition de L’Encyclopedia Britannica, faisant autorité en la matière, déclare ce qui suit :

« À la fin de l’an 245 [apr. J.-C.], Origène, dans sa huitième homélie du Lévitique, repoussa l’idée pécheresse de l’observance de l’anniversaire de la naissance du Christ “comme s’il s’agissait d’un roi Pharaon”. La première mention précise officielle du 25 décembre, dans les annales romaines, date de l’an 354 apr. J.-C. » (Encyclopeadia Britannica, onzième édition, article “Christmas”).

Il est évident, d’après la déclaration d’Origène, que la célébration de la Nativité commença à s’insinuer dans l’Église dès cette époque, ce qui est corroboré par une note dans The Interpreter’s Bible :

« Au début du troisième siècle de notre ère, certaines sections de l’Église célébraient la Nativité le 6 janvier. Au quatrième siècle, cette date fut remplacée par le 25 décembre, jour qui fut longtemps l’occasion d’une fête païenne associée à la renaissance de diverses divinités solaires. C’était la date du solstice d’hiver selon le calendrier julien. »

Dans l’ouvrage de Tom Flynn, Le problème avec Noël, il cite l’auteur religieux conservateur George Cornell :

« Pendant plus de 300 ans après la naissance de Jésus, les chrétiens ne célébrèrent pas Sa naissance. L’observance commença au quatrième siècle à Rome, programmée pour coïncider avec une fête païenne du milieu de l’hiver honorant les dieux païens Mithra et Saturne. La date de décembre fut choisie pour commémorer la naissance de Jésus, car la date exacte n’est pas connue. En conséquence, la fusion du sacré et du profane a caractérisé cette célébration dès le début » (Le problème avec Noël, Flynn, pages 68-69).

Beaucoup comprennent que le 25 décembre n’est pas le jour de la Nativité et beaucoup se rendent compte que le sapin de Noël, le baiser sous le gui, la bûche de Noël, le Père Noël et bien d’autres coutumes puisent leur origine dans des traditions païennes. Tout se résume donc à la question suivante : « Est-ce que tout cela a de l’importance du moment que nous célébrons Jésus ? » Je vais répondre à cette question à partir des pages de la Bible – ce livre que tant de gens prétendent être la source de leurs croyances et de leurs traditions.

Pour certains d’entre vous, cela peut être nouveau. Pour d’autres, vous savez ces choses depuis fort longtemps. Donc, le nœud du problème est le suivant : « Est-ce que ces choses ont de l’importance pourvu que nous observions la naissance de Jésus ? » Il est maintenant temps de considérer le prochain dilemme :

Dilemme n° 4 : Dieu n’ordonne pas de célébrer la Nativité

L’ouvrage de Tom Flynn, Le problème avec Noël, est certes écrit d’un point de vue athée, et nous ne sommes pas athées au Monde de Demain. Néanmoins, ce qu’il écrit dans le chapitre intitulé « Jeter le bébé avec l’eau du bain » est exact :

« Même les chrétiens dévots – tout comme le clergé chrétien libéral et dominant – doivent admettre que la plupart de ce que nous savons sur le “récit de Noël” est le résultat d’un processus d’agglomération littéraire. Ses éléments sont inspirés par (ou empruntés à) des légendes de “personnages” saints plus anciens. Et même si le christianisme est véritable, le récit de Noël n’en est pas digne » (Le problème avec Noël, Flynn, pages 68-69).

Allons directement à la Bible pour apprendre ce qu’elle nous dit. Après tout, n’est-ce pas la source qui compte véritablement ? Jésus réprimanda ceux de Son époque qui l’appelaient leur Seigneur, c’est-à-dire leur Maître, mais qui n’obéissaient pas à Ses enseignements. « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

Jésus réprimande ceux qui transgressent Ses lois pour garder leurs traditions

En outre, Il réprimanda les pharisiens pour avoir placé la tradition du lavement des mains au-dessus de la loi divine. La question était peut-être différente, mais le principe est le même – faire passer la tradition avant les commandements de Dieu. « Vous rejetez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition » (Marc 7 :9).

Dieu est-Il donc favorable aux traditions de Noël ? Est-Il satisfait et bien disposé envers ceux qui célèbrent la Nativité, à condition qu’ils le fassent « pour Lui » ? N’est-il pas temps de mettre le raisonnement humain de côté et de laisser la Bible répondre à ces questions ? Que pense Dieu du mélange de ces pratiques païennes avec le culte de Jésus ? Deutéronome 12 :29-32 déclare :

« Lorsque l’Éternel, ton Dieu, aura exterminé les nations que tu vas chasser devant toi […] garde-toi de te laisser prendre au piège en les imitant […] Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu ; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Éternel, et même elles brûlaient au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien. »

À l’époque de l’antique Israël, les gens mélangeaient l’adoration du vrai Dieu avec celle du faux dieu païen Baal. Le prophète Élie les mit au défi dans 1 Rois 18 :21 en leur posant cette simple question : « Alors Élie s’approcha de tout le peuple, et dit : Jusqu’à quand boiterez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, allez après lui ; si c’est Baal, allez après lui ! » Remarquez leur réaction à sa question : « Le peuple ne lui répondit rien. »

Dieu interdit l’utilisation de pratiques païennes pour l’adorer

Comme beaucoup de gens aujourd’hui, ils voulaient gagner sur les deux tableaux. Ils voulaient adorer Dieu et une divinité païenne en même temps. Le New Bible Commentary Revised fait cette observation opportune concernant ce verset :

« Le péché du peuple n’était pas d’avoir rejeté l’adoration de Yahvé, mais d’avoir essayé d’y combiner celle de Baal. Un tel syncrétisme [combinaison d’idées religieuses] est toujours apparenté à une largesse d’esprit, tandis que l’opposé s’apparente à une étroitesse d’esprit. Mais le Yahvé d’Israël ne laissait pas de place pour d’autres dieux » (New Bible Commentary Revised, page 343).  

Cela fut le défi à travers l’Histoire, et notre époque n’est pas différente. Les gens veulent adorer Dieu à leur manière. Lorsque Étienne, le diacre nouvellement ordonné, confronta les Juifs au premier siècle, il leur fit remarquer qu’ils se tournaient sans cesse vers ce qui était païen. Puis il s’écria : « Hommes au cou raide, incirconcis de cœur et d’oreilles ! Vous vous opposez toujours au Saint-Esprit. Ce que vos pères ont été, vous l’êtes aussi » (Actes 7 :51).

Oui, mes amis, il y a un problème avec Noël, et Dieu rejette le fait de mélanger des pratiques païennes avec l’adoration de Son Fils. Comme Il le dit par l’intermédiaire du prophète Ésaïe :

« Tous ceux-là se complaisent dans leurs voies, et leur âme trouve du plaisir dans leurs abominations. Moi aussi, je me complairai dans leur infortune, et je ferai venir sur eux ce qui cause leur effroi, parce que j’ai appelé, et qu’ils n’ont point répondu, parce que j’ai parlé, et qu’ils n’ont point écouté ; mais ils ont fait ce qui est mal à mes yeux, et ils ont choisi ce qui me déplaît » (Ésaïe 66 :3–4).

Dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, nous avons brièvement exploré le problème posé par Noël. C’est bien plus qu’un exercice académique. Il touche au cœur même de notre relation avec notre Créateur, mais face aux faits, peu ont le courage de changer.

 


La pierre de la destinée



Voir la reine Élisabeth II et le prince Philippe à quelques mètres de distance, à Sandringham, est un souvenir d’enfance qui m’est cher, mais pas le fait de visiter de vieilles églises sombres. Dans mon adolescence, j’étais plus intéressé à faire du sport, aller à la pêche et explorer la campagne. C’est peut-être la raison pour laquelle j’ai aussi peu de souvenirs de ma visite à l’abbaye de Westminster, à Londres, où j’ai probablement vu le trône du couronnement et la célèbre pierre de la destinée.

L’incroyable mission de Jérémie

Le prophète Jérémie dans la Bible a un message étonnant pour le monde, en particulier pour le monde anglophone. Comment se fait-il que si peu de gens connaissent ont entendu parler de cet homme, alors qu’il y a 52 chapitres de la Bible couvrant quelque quarante années de sa vie ? Que savez-vous de ce prophète ? Savez-vous à qui s’adressaient ses prophéties ? Connaissez-vous le moment de leur accomplissement ? Et connaissez-vous les avertissements de Jérémie pour nous aujourd’hui ?

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Des prophéties bibliques sont en train de s’accomplir

Le prophète Jérémie dans la Bible a un message étonnant pour notre monde, en particulier le monde anglophone. Comment se fait-il que si peu de gens connaissent cet homme alors qu’il y a 52 chapitres de la Bible couvrant quelque quarante années de sa vie ? Que savez-vous de ce prophète ? Savez-vous à qui s’adressaient ses prophéties ? Connaissez-vous le moment de leur accomplissement ? Connaissez-vous les avertissements de Jérémie pour nous aujourd’hui ?

Restez avec moi ici au Monde de Demain, parce que je vais vous expliquer l’une des prophéties les plus étonnantes jamais données par un être humain. C’est une histoire remarquable et fascinante qui explique en grande partie le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. C’est une information qu’il vous faut entendre. Alors, restez avec moi car je reviens dans un instant !

Le prophète Jérémie

Bienvenue au Monde de Demain, où je vais vous présenter aujourd’hui un message fascinant tiré de la Bible que, j’en suis sûr, la plupart d’entre vous n’ont jamais entendu. Cette information importante affecte votre vie en ce moment même.

Si vous posiez la question à de nombreux jeunes d’aujourd’hui qui était Jérémie, ils penseraient probablement à une chanson stupide et répondraient « une grenouille ». Mais le prophète Jérémie n’était pas une grenouille, et il n’a pas écrit une chanson ridicule. Son message venait de Dieu, nous allons en témoigner et voir ces prophéties s’accomplir sous nos yeux. 

Dieu appela Jérémie alors qu’il était jeune, probablement dans son adolescence. Il se décrivait comme « un jeune », et il prophétisa pendant environ 40 ans. Nous lisons à quel point cet homme était important aux yeux de Dieu : « Avant que je t’aie formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu sois sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations » (Jérémie 1 :5).

Des années plus tard, Dieu confia une mission à Jérémie. Ce sont des passages, mes amis, que les gens lisent sans y réfléchir. D’ailleurs, ils ne s’arrêtent probablement jamais pour essayer de comprendre ce que ces mots signifient :

« Voici, je mets mes paroles dans ta bouche. Regarde, je t’établis aujourd’hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes » (Jérémie 1 :9-10).

Jérémie n’était pas un homme exprimant son opinion personnelle. Il avait une mission à accomplir de la part de Dieu. Il s'agirait des paroles de Dieu dans sa bouche. Mais, qu’est-ce que Dieu veut dire par être établi « sur les nations et sur les royaumes » ? Qu’est-ce que Dieu entend par « arracher et abattre, ruiner et détruire » ? Pourquoi « bâtir et planter » ?

Le premier point est facile à comprendre, si le message de Jérémie était clairement destiné aux Juifs et à la ville de Jérusalem de son époque, il s’étend bien au-delà. Il a prophétisé contre l’Égypte et Babylone, Moab, Damas, et plus encore. Nous lisons ces prophéties dans Jérémie 46 à 51, et l’accomplissement de certaines serait pour les derniers jours, comme le montrent ces déclarations : « Mais il arrivera qu’aux derniers jours » (Jérémie 49 :39, Ostervald). « Toutefois, aux derniers jours, je ramènerai les captifs de Moab, dit l’Éternel » (Jérémie 48 :47, Ostervald).

Le passage le plus célèbre des prophéties qui devaient s’accomplir beaucoup plus tard est probablement celui qui mentionne la nouvelle alliance promise. Paul en parla dans Hébreux 8, mais il cita directement Jérémie 31. Pour des raisons de temps, je ne lirai qu’une partie du passage :

« Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle […] je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur […] je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché » (Jérémie 31 :31, 33-34).

Il est clair que les prophéties de Jérémie dépassent largement le cadre de sa nation et de son époque, mais quelle est la signification de sa mission qui consiste à « arracher et abattre, ruiner et détruire, bâtir et planter ? »

Les tribus d’Israël se trouvent quelque part dans le monde aujourd’hui !

Jusqu’à présent, nous avons vu qu’il était prophète pour bien plus que son propre peuple et au-delà de son époque. Revoyons la mission que Dieu a confiée à Jérémie telle qu’elle est annoncée dans Jérémie 1 : « Regarde, je t’établis aujourd’hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes » (Jérémie 1 :10).

Jérémie avait la responsabilité d’annoncer la destruction de sa propre nation, de comment elle allait être arrachée, ruinée et détruite. Ces annonces s’appliquaient également à d’autres nations, mais pourquoi est-il dit : « pour que tu bâtisses et que tu plantes » ?

Il est impossible de comprendre le message de Jérémie sans avoir la connaissance que peu de gens reçoivent aujourd’hui dans leurs Églises. Seuls ceux qui étudient la Bible, et dans ce cas, ce qu’on appelle l’Ancien Testament, peuvent comprendre. Oui, il est impossible de vraiment comprendre la prophétie biblique, et le message complet de la Bible, sans cette connaissance. Pourtant, elle est à notre portée, devant nous. John Ogywn l’intitula dans la préface de sa brochure Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie, « la clé maîtresse perdue mais retrouvée ! »

Revenons donc à la prophétie de Jérémie concernant la nouvelle alliance et commençons par ce qui est clair. Cette fois, je vais lire ce que l’apôtre Paul écrivit dans Hébreux 8 : « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle » (Hébreux 8 :8).

Examinons l’évidence qui s’en dégage dans ce passage des Écritures ! En termes simples : nous lisons ici l’histoire de deux nations distinctes – la maison d’Israël et la maison de Juda. Pourquoi est-ce important ? Le premier livre de la Bible, la Genèse, rapporte que Dieu travaillait avec un homme et sa famille et que Dieu leur fit de grandes et merveilleuses promesses. Lisons ce qui a été promis à Abram s’il quittait son pays et la maison de son père :

« Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12 :2-3).

Voyons ensemble ce tableau explicatif. Le nom d’Abram fut changé en celui d’Abraham, et il eut deux fils prénommés : Ismaël et Isaac. Les descendants de ces deux fils ont été en guerre au Moyen-Orient à diverses époques dans l’Histoire. Selon la Bible, les promesses faites à Abraham ont été élargies et appliquées plus spécifiquement à Isaac et à ses descendants.

Isaac, le fils d’Abraham, eut deux fils : Jacob et Ésaü. Leurs descendants se sont également impliqués dans des conflits au Moyen-Orient. Jacob, dont le nom fut changé en Israël, eut douze fils. Le premier né était Ruben. Juda et Joseph étaient deux autres fils parmi les douze, et Juda est l’ancêtre des Juifs. Des bénédictions spirituelles et physiques accordées par Dieu ont été réparties entre Juda et Joseph. Notez cette déclaration claire et étonnante :

« Ruben était le premier-né d’Israël, mais parce qu’il avait eu des relations sexuelles avec l’une des femmes de son père, son droit d’aînesse fut donné aux fils de Joseph, fils d’Israël ; ainsi Ruben ne fut pas recensé comme l’aîné. Juda fut puissant parmi ses frères, et de lui est issu le prince d’Israël, mais le droit d’aînesse appartenait à Joseph » (1 Chroniques 5 :1-2, Semeur).

Pourquoi est-ce important ? La plupart des gens qui fréquentent une Église n’ont aucune idée que les termes « Israélite » et « Juif » ne sont pas synonymes. Les gens pensent que ces termes sont tout à fait identiques, mais comme nous le voyons, une promesse a été faite aux Juifs tandis qu’une autre promesse a été faite à une tribu d’Israël bien différente. De plus, beaucoup ignorent que les promesses faites à Israël ont deux aspects. L’aspect le plus important, bien sûr, est l’aspect spirituel accompli en Christ.  Mais il y a un autre aspect. Un aspect physique.

La plupart des chrétiens sont conscients de la promesse spirituelle de la grâce accordée en Jésus-Christ, mais nous examinerons certaines des promesses physiques faites aux descendants d’Israël. C’est une compréhension qui donne du sens à notre monde moderne.

La promesse du sceptre

Comme nous l’avons vu, Juda reçut la promesse d’un Souverain que nous comprenons comme s’agissant du Messie, Jésus-Christ. Mais la promesse ne comprenait pas qu’un seul roi. Elle comprend une dynastie de rois qui se poursuivrait à travers le temps. Dans Genèse 49, nous voyons Israël prédire ce qu’il adviendrait de ses fils aux derniers jours. Remarquez le cadre temporel au verset 1 : « Jacob [appelé Israël] appela ses fils, et dit : Assemblez-vous, et je vous annoncerai ce qui vous arrivera à la fin des jours » (Darby).

En ce qui concerne la bénédiction de Juda, nous lisons ce qui suit au verset 10 : « Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent. »

La note explicative dans la Bible dit qu’un sceptre est : « un symbole de royauté ». Schilo est une référence au Messie. La Bible accorde une grande importance à la dynastie de David, mais de nombreux lecteurs occasionnels ainsi que les érudits croient que sa dynastie prit fin lorsque la maison de Juda tomba et fut emmenée en captivité à Babylone. C’est ici qu’intervient le prophète Jérémie, mais remarquons d’abord cette promesse dynastique faite à David :

« Quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, j’élèverai ta postérité après toi, celui qui sera sorti de tes entrailles, et j’affermirai son règne. Ce sera lui qui bâtira une maison à mon nom, et j’affermirai pour toujours le trône de son royaume » (2 Samuel 7 :12-13).

De nos jours, certains pensent que cette promesse était conditionnée par l’obéissance des rois à suivre, mais ce n’est pas le cas. Cette promesse d’établir son trône pour toujours ne se référait pas non plus au Messie. Oui, le Messie, Jésus-Christ, est l’accomplissement ultime, mais la promesse telle qu’elle est énoncée ici fait référence à des rois physiques régnant de génération en génération. Comment pouvons-nous en être aussi sûrs ? Eh bien, remarquez ces déclarations sérieuses qui suivent :

« S’il fait le mal, je le châtierai avec la verge des hommes et avec les coups des enfants des hommes ; mais ma grâce ne se retirera point de lui, comme je l’ai retirée de Saül, que j’ai rejeté devant toi. Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés, ton trône sera pour toujours affermi » (2 Samuel 7 :14-16).

Le Christ commit-Il une iniquité ou un péché ? Pas du tout, sinon Il ne pourrait pas être notre Sauveur ! Il s’agit donc de la dynastie de David, qui devait être établie pour toujours. Cette promesse est également enregistrée dans le Psaume 89 :

« J’ai juré une fois par ma sainteté : Mentirai-je à David ? Sa postérité subsistera toujours ; son trône sera devant moi comme le soleil, comme la lune il aura une éternelle durée. Le témoin qui est dans le ciel est fidèle » (Psaume 89 :36-38).

Voyez-vous cela, mes amis ? Dieu jura par Sa sainteté qu’Il ne mentirait pas à David. Aussi sûr que le Soleil et la Lune, sa descendance aurait un trône éternel. Alors pourquoi les gens pensent-ils que ce trône cessa d’exister depuis environ 586 av. J.-C. jusqu’à la venue du Christ quelque 600 ans plus tard ? Jésus-Christ s’assit-Il en tant que roi sur le trône de David lors de Son premier avènement ?

Revenons maintenant à l’étonnante mission de Jérémie. Après avoir travaillé environ 40 ans à avertir les Juifs que la destruction était imminente, à moins qu’ils ne se repentent, la ruine est finalement arrivée. La 9e année du roi Sédécias, le roi babylonien Nebucadnetsar assiégea la ville de Jérusalem et, deux ans et demi plus tard, fit une brèche dans les murs.

Voyant l’inévitable, le roi Sédécias et les hommes de guerre tentèrent de s’échapper de nuit, mais ils furent capturés. La suite des événements est décrite dans Jérémie 39 :6-7 :

« Le roi de Babylone fit égorger à Ribla les fils de Sédécias en sa présence ; le roi de Babylone fit aussi égorger tous les grands de Juda. Puis il fit crever les yeux à Sédécias, et le fit lier avec des chaînes d’airain, pour l’emmener à Babylone. »

Ainsi prit fin la dynastie de David... du moins c’est ce que les gens pensent. Mais nous arrivons maintenant à l’une des vérités les plus étonnantes des Écritures, qui est presque universellement ignorée. Si vous pouvez empêcher le Soleil ou la Lune de se lever, alors l’alliance que Dieu conclut avec David peut être rompue – c’est ce que disent les Écritures ! Mais avant d’aborder la partie la plus intéressante de cette histoire, permettez-moi de vous donner une autre partie que tous ceux qui étudient la Bible devraient connaître.

Après que les douze tribus d’Israël sortirent d’Égypte, elles errèrent dans le désert pendant 40 ans avant d’entrer dans la Terre promise. Elles furent gouvernées comme une théocratie, jusqu’à ce que le peuple exigeât un roi comme toutes les nations aux alentours et un homme nommé Saül fut choisi. Mais Saül désobéit à Dieu et, à sa mort, David devint roi. Le fils de David, Salomon, lui succéda, mais dans ses dernières années, Salomon se détourna de l’obéissance à Dieu et Dieu accomplit ce que nous avons lu plus tôt et qui arriverait si le fils de David désobéissait.

Dix des douze tribus d’Israël se rebellèrent contre le roi Roboam, le fils de Salomon. Ainsi, la nation fut divisée en deux maisons – la maison de Juda et la maison d’Israël constituée de dix tribus. Elles ne furent plus jamais unies. Le pays que l’on appelle aujourd’hui Israël est composé principalement de Juifs issus de la tribu de Juda, des descendants de la tribu de Benjamin et une partie de la tribu de Lévi.

Au fil du temps, la maison d’Israël alla en captivité chez les Assyriens. Cent ans plus tard, la maison de Juda (les Juifs) alla en captivité à Babylone. Cela nous amène à la manière dont l’étrange mission de Jérémie s’est accomplie, exactement comme Dieu l’avait prédit.

Le trône de David transplanté, mais pas disparu !

Les dix tribus qui se séparèrent du petit-fils du roi David formèrent une nouvelle nation connue sous le nom de maison d’Israël. Elles allèrent en captivité vers 720 av. J.-C. et ne retournèrent jamais sur la terre maintenant appelée Israël. Les Juifs et les Benjamites, ainsi que certains membres de la tribu de Lévi, composent la nation ou la maison de Juda, et furent pris en captivité à Babylone, sous le règne de Nebucadnetsar. Nous reprenons maintenant l’histoire de Jérémie.

Environ un an et demi avant la chute de Jérusalem en 586 av. J.-C., Jérémie prononça une prophétie lorsqu’il était en prison. Il parla d’un temps où les deux maisons seraient de nouveau réunies. « Je ramènerai les captifs de Juda et les captifs d’Israël, et je les rétablirai comme autrefois » (Jérémie 33 :7).

L’ensemble du 33e chapitre est plein de bonnes nouvelles. « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où j’accomplirai la bonne parole que j’ai dite sur la maison d’Israël et sur la maison de Juda » (Jérémie 33 :14). Après, il annonça une prophétie remarquable. Si un prophète de Dieu s’est trompé, Jérémie devrait l’avoir été, car remarquez ce qu’il prédit à moins d’un an de la supposée fin de la dynastie de David :

« Car ainsi parle l’Éternel : David ne manquera jamais d’un successeur assis sur le trône de la maison d’Israël […] La parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces mots : Ainsi parle l’Éternel : Si vous pouvez rompre mon alliance avec le jour et mon alliance avec la nuit, en sorte que le jour et la nuit ne soient plus en leur temps, alors aussi mon alliance sera rompue avec David, mon serviteur, en sorte qu’il n’aura point de fils régnant sur son trône, et mon alliance avec les Lévites, les sacrificateurs, qui font mon service » (Jérémie 33 :17, 19-21).

Si cela n’était pas assez clair, il poursuivit en disant :

« Ainsi parle l’Éternel : Si je n’ai pas fait mon alliance avec le jour et avec la nuit, si je n’ai pas établi les lois des cieux et de la terre, alors aussi je rejetterai la postérité de Jacob et de David, mon serviteur, et je ne prendrai plus dans sa postérité ceux qui domineront sur les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » (Jérémie 33 :25-26).

Encore une fois, ces prédictions audacieuses furent faites environ un an avant que la dynastie de David, dans l’esprit de la plupart des érudits, ne cessa d’exister. Les Juifs n’eurent plus jamais de roi de la dynastie de David régnant sur eux, sauf pour le Christ qui naquit pour être Roi et reviendra pour reprendre le trône de David dans l’avenir, comme nous le dit Zacharie 14 :9 : « L’Éternel sera roi de toute la terre ». Le contexte est clair. Il parle d’un temps à venir. Ne me croyez pas simplement parce que je dis cela. Lisez l’intégralité de Zacharie 14 par vous-même.

Les prophéties que Dieu a annoncées à travers Jérémie étaient-elles fausses ? Ou est-ce que quelque chose nous échappe ? Comme nous l’avons vu, Sédécias fut emmené en captivité et tous ses fils, héritiers du trône, furent tués. Mais, remarquez ce détail peu connu ! Ceux qui ne furent pas emmenés en captivité à Babylone furent emmenés en Égypte. Vous pouvez lire cela dans Jérémie 41 à 43 de. On nous dit spécifiquement que parmi ceux qui furent emmenés en Égypte, il y avait : « les filles du roi […] et aussi Jérémie, le prophète, et Baruc [le secrétaire de Jérémie] » (Jérémie 43 :6).

Revenons maintenant aux prophéties de Dieu à travers Jérémie. Remarquez attentivement où Il dit que le trône de David serait – non plus sur la maison de Juda (c’est-à-dire, les Juifs), mais sur la maison d’Israël ! C’est la nation du nord composée des dix tribus !

« Car ainsi parle l’Éternel : David ne manquera jamais d’un successeur assis sur le trône de la maison d’Israël […] Ainsi parle l’Éternel : Si je n’ai pas fait mon alliance avec le jour et avec la nuit, […] alors aussi je rejetterai la postérité de Jacob et de David, mon serviteur, et je ne prendrai plus dans sa postérité ceux qui domineront sur les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » (Jérémie 33 :17, 25-26).

Rappelez-vous que la mission de Jérémie était d’ : 

  • Arracher et abattre, ruiner et détruire. 
  • Mais, aussi 
  • Bâtir et planter

Le trône de David fut arraché et transplanté dans une autre nation et les preuves sont avec nous aujourd’hui. Malheureusement, je n’ai plus de temps, mais l’histoire de la façon dont Dieu, par l’intermédiaire du prophète Jérémie, accomplit Sa prédiction se trouve dans notre publication : Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie. La vérité est plus étrange que la fiction.


Le message dévoilé d’Ézéchiel

Il y a des milliers d’années, le prophète Ézéchiel écrivit des avertissements et des promesses de la part de Dieu qui concernent notre époque ! Pour la plupart de gens, le message d’Ézéchiel est un mystère, mais vous pouvez le comprendre. Restez à l’écoute !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Une étrange mission

Le prophète Ézéchiel se vit confier ce qui semble à première vue être l’une des missions les plus étranges jamais confiées : transmettre un message à un peuple qu’il ne verrait jamais et ce, longtemps après sa mort, soit environ 2600 ans dans le futur ! Pourtant, il nous est dit qu’il serait responsable de cette mission. Comment cela serait-il possible ?

Le livre d’Ézéchiel est l’un des plus volumineux livres contenus dans la Bible, mais peu aujourd’hui, même parmi les chrétiens, ont une compréhension de ce livre mystérieux, car ils ne connaissent pas les deux clés qui permettent d’y accéder ! Ces deux clés vous seront données dans l’émission d’aujourd’hui. Vous pouvez comprendre le message d’Ézéchiel, et croyez-le ou non, vous pouvez jouer un rôle dans la transmission de ce message aux personnes à qui il est destiné. En ce sens, vous pouvez contribuer à l’accomplissement de la prophétie ! Si vous voulez savoir comment... restez à l’écoute !

Le livre d’Ézéchiel s’adresse à la maison d’Israël

Peu de gens aujourd’hui, même parmi les chrétiens comprennent le livre biblique d’Ézéchiel. Peu l’ont même lu, et pourtant le message d’Ézéchiel touche chacun d’entre vous qui regardez cette émission, et il deviendra encore plus pertinent dans les jours et les années à venir.

Ézéchiel était un jeune Juif lorsque sa ville fut prise par les Chaldéens vers l’an 597 av. J.-C., et il fut déporté à Babylone. C’est pendant sa captivité qu’il reçut une série de messages qu’il écrivit. Mais il y avait quelque chose de mystérieux dans ces messages.

Nous lisons dans les derniers versets d’Ézéchiel 2 devait manger un rouleau prophétique qui contenait de mauvaises nouvelles. Il devait ensuite transmettre son message à un peuple en particulier, et c’est là que nous trouvons la première clé qui dévoile ce livre mystérieux. Le livre d’Ézéchiel s’adresse à la maison d’Israël. C’est aussi simple que cela. « Il me dit : Fils de l’homme, mange ce que tu trouves, mange ce rouleau, et va, parle à la maison d’Israël ! » (Ézéchiel 3 :1).

Les Juifs sont des Israélites, mais la plupart des Israélites ne sont pas de Juifs

La plupart des personnes qui lisent le livre, et soyons honnêtes, il s’agit d’un pourcentage de plus en plus réduit de la population, pensent qu’Ézéchiel écrivait pour le bénéfice des Juifs de son époque. Cette supposition est erronée et voici pourquoi.

La nation juive est partie en captivité dans l’Empire chaldéen ou babylonien en trois vagues successives. Ézéchiel fut déporté lors de la deuxième vague et parla de la chute de Jérusalem, qui aurait lieu lors de la troisième et dernière vague. Cependant, comme nous venons de le lire, il devait porter le message à « la maison d’Israël ».

La plupart des gens pensent à tort qu’il s’agit des Juifs, et s’il est vrai que les Juifs sont des Israélites, saviez-vous que la plupart des Israélites ne sont pas que des Juifs ? Ce fait est d’une importance capitale et les implications pour vous et moi sont immenses ! 

Des promesses faites à Abraham, Isaac et Jacob

Ceux qui connaissent la Bible ont entendu parler du patriarche Abraham. Abraham eut un fils nommé Isaac, et Isaac eut un fils nommé Jacob. Trois noms : Abraham, Isaac et Jacob. Mais Dieu changea le nom de Jacob en Israël. Ainsi, Israël, auquel les Écritures font parfois référence par son nom d’origine, Jacob, était le petit-fils d’Abraham, et à Abraham furent données des promesses vraiment étonnantes qui s’accomplissent encore aujourd’hui sous nos yeux.

Abraham et ses descendants se sont vu promettre de grandes richesses et possessions nationales.  Ils devaient s’étendre au nord, à l’est, au sud et à l’ouest. Ils devaient posséder les portes de leurs ennemis et avoir une grande puissance militaire, mais ces promesses n’étaient pas tant pour leur époque mais pour un avenir lointain.

La plupart de ceux qui étudient la Bible connaissent la promesse du Souverain à venir, dans lequel toutes les nations de la Terre seraient bénies – il s’agit certainement de Jésus-Christ. Mais peu se rendent compte des aspects physiques promesses faites à Abraham et à ses descendants.

Il y a beaucoup plus de choses sur ce sujet que nous n’aurions le temps de couvrir dans cette émission, mais tout est contenu dans la brochure que nous vous proposons aujourd’hui, Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie.

Voici un peu de ce que Dieu promit au petit-fils d’Abraham :

« Dieu lui dit : Ton nom est Jacob ; tu ne seras plus appelé Jacob, mais ton nom sera Israël. Et il lui donna le nom d’Israël. Dieu lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant. Sois fécond, et multiplie ; une nation et une multitude de nations naîtront de toi, et des rois sortiront de tes reins » (Genèse 35 :10-11). 

Israël respecta le commandement en étant fécond puisqu’il eut 12 fils. L’un d’eux s’appelait Juda, et c’est lui le père des Juifs. Un autre fils s’appelait Joseph et, bien que les descendants de Joseph soient des Israélites, c’est-à-dire des descendants de celui qui fut appelé Israël, ils ne descendent pas de Juda et ne sont donc pas des Juifs !

Voici une façon simple de comprendre cela. La Nouvelle-Écosse est l’une des dix provinces canadiennes. On peut dire à juste titre que les Néo-Écossais sont des Canadiens, mais tous les Canadiens ne sont pas des Néo-Écossais, loin s’en faut. De la même manière, les Juifs sont des Israélites, des descendants d’Israël, mais la majorité des descendants d’Israël ne sont pas des Juifs !

L’un des fils d’Israël, Joseph, fut vendu comme esclave par ses frères. Ils firent croire à leur père que Joseph avait été tué par un animal sauvage. 15 ans plus tard, la famille de Joseph fut réunie en Égypte alors qu’Israël était fort avancé en âge. Nous ne pouvons qu’imaginer les émotions qui envahirent Israël lorsqu’il apprit que Joseph était vivant. Quelque temps après leur réunion en Égypte, Israël prophétisa ce qu’il adviendrait de ses 12 fils à la fin des temps, et ces prophéties sont en train de prendre vie sous nos yeux !  « Jacob [ou Israël] appela ses fils, et dit : Assemblez-vous, et je vous annoncerai ce qui vous arrivera à la fin des jours. Rassemblez-vous, et écoutez, fils de Jacob ! Écoutez Israël, votre père ! » (Genèse 49 :1-2)

Nous n’avons pas le temps de lire ce qui fut prophétisé pour chacun de ses fils, mais l’un d’entre eux présente un intérêt particulier pour cette émission. Les descendants du fils d’Israël, Joseph, devaient hériter de grandes étendues territoriales, d’incroyables richesses minérales, de richesses agricoles inégalées et d’une puissance militaire octroyée par Dieu pour se défendre contre tous leurs agresseurs. Voici une partie des prédictions d’Israël pour les descendants de Joseph.

 « Joseph est le rejeton d’un arbre fertile, le rejeton d’un arbre fertile près d’une source ; les branches s’élèvent au-dessus de la muraille. Ils l’ont provoqué, ils ont lancé des traits ; les archers l’ont poursuivi de leur haine. Mais son arc est demeuré ferme, et ses mains ont été fortifiées par les mains du Puissant de Jacob […] C’est l’œuvre du Dieu de ton père, qui t’aidera ; c’est l’œuvre du Tout-Puissant, qui te bénira des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions des eaux en bas, des bénédictions des mamelles et du sein maternel […] jusqu’à la cime des antiques collines : qu’elles soient sur la tête de Joseph » (Genèse 49 :22-26).

La promesse du Messie issu de Juda et le droit d’aînesse donné à Joseph

Les promesses faites aux fils d’Israël étaient doubles. Le Messie promis devait être issu du fils connu sous le nom de Juda, mais les bénédictions physiques du droit d’aînesse devaient être transmises, non pas par les Juifs, mais par Joseph :

« Ruben était le premier-né d’Israël, mais parce qu’il avait eu des relations sexuelles avec l’une des femmes de son père, son droit d’aînesse fut donné aux fils de Joseph, fils d’Israël ; ainsi Ruben ne fut pas recensé comme l’aîné. Juda fut puissant parmi ses frères, et de lui est issu le prince d’Israël, mais le droit d’aînesse appartenait à Joseph » (1 Chroniques 5 :1-2, Semeur).

Le Prince qui doit être issu des Juifs est, bien sûr, Jésus-Christ, mais les bénédictions du droit d’aînesse iraient aux fils de Joseph. Joseph avait deux fils et dans un passage peu connu dans Genèse 48, Israël adopta et transmit son nom à ses petits-fils, Manassé et Éphraïm. Il leur transmit également directement les bénédictions du droit d’aînesse, mais une chose inhabituelle s’est produite au cours du processus. Israël donna la plus grande bénédiction au fils cadet et la moins grande bénédiction au premier-né de Joseph.

Ces bénédictions leur furent transmises lorsqu’Israël leur imposa les mains, mais au lieu de placer sa main droite (qui symbolisait la plus grande bénédiction sur le premier-né), il croisa les mains, donnant ainsi à Éphraïm la plus grande bénédiction. Voyons la protestation de Joseph :

« Et Joseph dit à son père : Pas ainsi, mon père, car celui-ci est le premier-né ; pose ta main droite sur sa tête. Son père refusa, et dit : Je le sais, mon fils, je le sais ; lui aussi deviendra un peuple, lui aussi sera grand ; mais son frère cadet sera plus grand que lui, et sa postérité deviendra une multitude de nations » (Genèse 48 :18-19).

Ainsi, nous apprenons maintenant que la prophétie concernant une grande nation s’applique à Manassé, et que la prophétie sur une multitude ou Commonwealth de nations s’applique à Éphraïm.

Au fil du temps, tous les fils d’Israël, y compris ses deux fils adoptifs, Éphraïm et Manassé, augmentèrent en nombre, mais devinrent des esclaves en Égypte. Dieu se servit d’un homme nommé Moïse pour les faire sortir d’Égypte et finirent par devenir une importante puissance du Moyen-Orient sous des rois tels que David et Salomon. À cause des péchés de Salomon, la nation se divisa au début du règne de son fils Roboam.

Deux nations : la maison de Juda et la maison d’Israël

À partir de ce moment, les enfants d’Israël furent divisés en deux nations, connues sous les noms de « la maison de Juda » (c’est-à-dire les Juifs, ainsi que les enfants de Benjamin et de nombreux Lévites), et « la maison d’Israël » (composée par les 10 autres tribus). Il ne faut pas confondre ces 10 tribus avec les descendants d’Éphraïm et Manassé qui n’étaient qu’une partie de la nation connue sous le nom de maison d’Israël, et c’est ainsi que la maison d’Israël et la maison de Juda ne furent plus jamais unies. Elles restent séparées jusqu’à ce jour. Les livres de 1 et 2 Rois, de 1 et 2 Chroniques attestent les histoires séparées de ces nations.

Cela nous ramène à la première clé pour comprendre le message d’Ézéchiel. Comme nous l’avons déjà vu, le message d’Ézéchiel devait être transmis, non pas aux Juifs, mais à la maison d’Israël, les dix autres tribus. Ézéchiel est instruit à six reprises, dans le troisième chapitre, qu’il devait prophétiser à la maison d’Israël. Ce qui est flagrant, c’est qu’Ézéchiel ne put transmettre le message de Dieu qu’à son propre peuple, les captifs de la maison de Juda, alors que sa mission était de veiller sur la maison d’Israël : « Fils de l’homme, je t’établis comme sentinelle sur la maison d’Israël. Tu écouteras la parole qui sortira de ma bouche, et tu les avertiras de ma part » (Ézéchiel 3 :17).

Il est légitime de se demander si Ézéchiel était confus quant à ces deux nations. Après tout, la plupart des gens pensent que les termes Juifs et Israël sont synonymes. Le chapitre suivant d’Ézéchiel est des plus intrigants. Étonnamment, il s’agit peut-être de la seule partie d’Ézéchiel que beaucoup de gens ont déjà lue. Aux États-Unis et au Canada, vous pouvez trouver sur les étagères alimentaires un pain appelé « pain d’Ézéchiel », dont l’appellation se rapporte à Ézéchiel 4 :9. On dit au prophète : « Prends du froment, de l’orge, des fèves, des lentilles, du millet et de l’épeautre, mets-les dans un vase, et fais-en du pain » (Ézéchiel 4 :9).

Si les gens connaissent ce type de pain, ils n’ont aucune idée de son contexte. Qu’est-ce qu’un type de pain trouvé dans le livre d’Ézéchiel a à voir avec vous ?

J’ai grandi à la fin de la Deuxième Guerre mondiale et un de mes amis et moi jouions parfois avec de petits soldats en plastique. Nous placions ces soldats miniatures derrière des rochers ou des monticules, puis nous faisions tomber les soldats de nos adversaires avec des élastiques. Chaque fois que je lis Ézéchiel 4, cela me fait penser à ceci et voici pourquoi. On demanda à Ézéchiel de représenter la ville de Jérusalem sur une tablette d’argile. Puis, il reçut l’instruction : « Représente-la en état de siège, forme des retranchements, élève contre elle des terrasses, environne-la d’un camp, dresse contre elle des béliers tout autour […] et tu l’assiégeras » (Ézéchiel 4 :2-3).

N’est-ce pas étrange à faire pour un homme adulte ? Pourquoi devait-il raconter, à l’instar d’un jeu d’enfant, le siège de Jérusalem ? Souvenez-vous qu’Ézéchiel était captif à Babylone. Beaucoup de ses compatriotes étaient là captifs avec lui, mais la ville de Jérusalem résistait encore au puissant Empire chaldéen. Ézéchiel dépeignit ce qui allait arriver à la ville de Jérusalem d’ici quelques années, mais ce n’est qu’une petite partie de l’histoire. La dernière partie du verset 3 fait une révélation surprenante qui échappe à presque tout le monde : « Que ce soit là un signe pour la maison d’Israël ! »

La destruction de Jérusalem devait servir de signe pour la maison d’Israël. Malgré cette déclaration claire et d’autres que nous avons déjà lues, les commentateurs continuent de croire que le message d’Ézéchiel était destiné aux Juifs ! Mais même si ces érudits ne font pas la différence, Ézéchiel, lui, la faisait ! Les versets 4 à 6 le prouvent ! Ici, on lui dit :

« Puis couche-toi sur le côté gauche, mets-y l’iniquité de la maison d’Israël, et tu porteras leur iniquité autant de jours que tu seras couché sur ce côté. Je te compterai un nombre de jours égal à celui des années de leur iniquité, trois cent quatre-vingt-dix jours ; tu porteras ainsi l’iniquité de la maison d’Israël » (Ézéchiel 4 :4-5).

On lui dit ensuite de se coucher sur son autre face pour porter l’iniquité de la maison de Juda, autrement dit les Juifs : « Quand tu auras achevé ces jours, couche-toi sur le côté droit, et tu porteras l’iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours ; je t’impose un jour pour chaque année » (Ézéchiel 4 :6).

Qu’en est-il du pain dit d’Ézéchiel ? Comme nous l’apprenons au verset 9, il devait manger du pain préparé avec des ingrédients spéciaux pendant la durée de ces 390 jours. Ainsi, si les gens connaissent le pain d’Ézéchiel, ils ne savent rien du message d’Ézéchiel et de la manière dont ce passage démontre que le message d’Ézéchiel devait être transmis à un autre peuple que les Juifs ! 

C’est la première clé pour comprendre les mystérieuses prophéties d’Ézéchiel : Le message d’Ézéchiel était s’adresse à la maison d’Israël.

Ézéchiel écrivait pour notre génération

Cela ne signifie pas qu’il ne devait pas avertir les Juifs. Il le fit, mais son objectif principal ou sa mission était d’avertir la maison d’Israël, pas Juda ! Qu’y a-t-il donc de si étrange ou de si mystérieux dans tout cela ? Pourquoi est-ce si important ? La réponse se trouve dans la deuxième clé : Ézéchiel n’écrivait pas pour son époque.

Une vue d’ensemble du livre montre qu’Ézéchiel décrivait une période de grands troubles pour tout Israël. Ces troubles viendraient s’abattre sur eux à cause de leurs péchés et les conduiraient finalement à la défaite militaire et à la captivité ; mais voici le rebondissement. La maison d’Israël avait déjà été vaincue et conduite en captivité 130 ans auparavant !  

La question est donc : à quoi sert un avertissement qui arrive 130 ans trop tard ? C’est pourquoi la deuxième clé est si importante. Ézéchiel n’écrivait pas pour son époque. Mais si ce n’est pas le cas, pour quand ? 

Comme pour beaucoup de prophéties de la Bible, il y a un accomplissement initial à petite échelle qui préfigure un accomplissement futur beaucoup plus important. Ce plus grand accomplissement des prophéties d’Ézéchiel est encore à venir devant nous, et croyez-le ou non, cela vous concernera !

Les dix tribus perdues d’Israël

La maison d’Israël finit par sortir de captivité et émigra loin du Moyen-Orient. On les appelle souvent « les dix tribus perdues d’Israël », mais l’Histoire et la Bible révèlent qu’elles ne sont pas perdues. Elles doivent exister quelque part sur la Terre aujourd’hui et il ne s’agit pas du minuscule État juif du Moyen-Orient appelé Israël. Il est certain que les Juifs sont des Israélites, mais ils ne sont pas la maison d’Israël composée des dix tribus, qui reçut des promesses de grandes richesses agricoles et minérales, des promesses qui s’accompliraient dans les derniers jours. Aussi choquant que cela puisse paraître, les peuples d’origine britannique et américaine, ainsi qu’un certain nombre de nations du nord-ouest de l’Europe, font partie de ces dix tribus ! Voilà la véritable audience d’Ézéchiel ! 

Ézéchiel ne put jamais porter personnellement le message de Dieu sur la repentance individuelle et nationale à la maison d’Israël, mais il écrit un avertissement fort pour que quelqu’un dans une génération future le porte à une audience ciblée. Cela ne peut se faire que si quelqu’un comprend l’identité de ces nations. Ceux qui comprennent seront tenus responsables de la transmission de ce message ! Comme il nous est dit dans Ézéchiel 33 :

« Et toi, fils de l’homme, je t’ai établi comme sentinelle sur la maison d’Israël. Tu dois écouter la parole qui sort de ma bouche, et les avertir de ma part. Quand je dis au méchant : Méchant, tu mourras ! si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je te redemanderai son sang. Mais si tu avertis le méchant pour le détourner de sa voie, et qu’il ne s’en détourne pas, il mourra dans son iniquité, et toi tu sauveras ton âme » (Ézéchiel 33 :7-9).

Un temps d’angoisse pour Jacob

Les péchés des peuples d’origine américaine et britannique sont comme une odeur nauséabonde aux narines de Dieu. Nos péchés sexuels, notre consommation de drogues, notre violence et notre rejet de Dieu nous conduisent au désastre à une échelle jamais connue auparavant. Le prophète Jérémie parla de ce temps à venir en ces termes : « Malheur ! car ce jour est grand ; il n’y en a point eu de semblable. C’est un temps d’angoisse pour Jacob » (Jérémie 30 :7).

Le livre des Proverbes donne cet avertissement à ceux qui comprennent l’identité de ces nations :

« Délivre ceux qu’on traîne à la mort, ceux qu’on va égorger, sauve-les ! Si tu dis : Ah ! nous ne savions pas !... Celui qui pèse les cœurs ne le voit-il pas ? Celui qui veille sur ton âme ne le connaît-il pas ? Et ne rendra-t-il pas à chacun selon ses œuvres ? » (Proverbes 24 :11-12).  

Nous avons découvert deux clés essentielles qui permettent de dévoiler le livre d’Ézéchiel :

  1. Le message d’Ézéchiel s’adresse à la maison d’Israël
  2. Ézéchiel n’écrivait pas pour son époque

Que faire avec cette connaissance ?

En termes simples, il écrivit un message pour notre génération. Ce sujet est bien trop important pour le mettre de côté. Si ce que j’ai dit aujourd’hui est vrai, et c’est le cas, votre avenir même et celui de vos enfants et petits-enfants seront affectés. Ne le croyez pas parce que je l’ai dit. Croyez-le parce que vous prenez le temps de le prouver par vous-même dans les pages de la Bible.

Pour vous aider à prouver ces choses, nous avons une brochure intitulée Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie. Vous y trouverez beaucoup plus de preuves bibliques que je n’ai pas eu le temps de couvrir dans cette émission, qui identifient qui sont ces nations et ce qui les attend, eux et le monde entier.  

Si vous avez déjà prouvé ces choses, que faites-vous à ce sujet ? Allez-vous vous reposer sur cette connaissance ou vous impliquer avec d’autres personnes qui proclament activement le message d’Ézéchiel aux personnes auxquelles il est destiné ? Vous avez le choix, et n’oubliez pas que remettre à plus tard est aussi une décision.


Une arrogance générationnelle



Chaque génération semble penser qu’elle est plus intelligente que la précédente. Comment pouvaient-ils être aussi bêtes pour avoir fait ceci ou cela ?

La Première Guerre mondiale fut qualifiée de « guerre qui mettra fin aux guerres ». Pourtant, deux décennies plus tard, le monde fut plongé dans un conflit encore plus dévastateur. Comment pouvaient-ils être aussi barbares à cette époque avancée de la civilisation ?

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