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Alors que ce continent insulaire subit des inondations sans précédent, très peu de gens reconnaissent le message qu’elles véhiculent.
Nous avons tous entendu dire que « les voies du Seigneur sont impénétrables ». Et il n’est pas difficile de trouver des événements dans le monde qui pourraient illustrer ce dicton. Les catastrophes récentes en Australie en sont un bon exemple.
Depuis février 2022, ce continent insulaire a connu des inondations sans précédent, notamment dans les régions occidentales de la Cordillère australienne qui longe toute la côte est du pays. Des gens ont perdu la vie, des milliers de maisons et de commerces ont été endommagés ou détruits, des infrastructures essentielles (électricité, gaz, eau courante) ont été perturbées et des stations d’épuration ont été inondées. Selon les prévisions météorologiques, les pluies devraient se poursuivre cet été pendant au moins encore un cycle de La Niña (le pays se trouvant dans l’hémisphère sud, l’été a lieu de décembre à mars).
Les résidents inondés essaient de reconstruire leur vie tant bien que mal. L’aide gouvernementale et les sommes versées par les assurances ont apporté un peu de soutien financier, mais pour beaucoup, les sommes d’argent étaient trop faibles et elles sont arrivées trop tard, en particulier pour les communautés rurales. Un sondage auprès du secteur des assurances rapporte :
« Rien que dans la Nouvelle-Galles du Sud, plus de 4000 propriétés ont été jugées inhabitables, plus de 10.000 propriétés ont été endommagées et plus de 8000 ont été inondées. Dans le comté de Tweed, les inondations ont provoqué 80 millions de dollars de dégâts aux routes ; à Lismore, 90% des 1200 km du réseau routier ont subi des dégâts considérables et généralisés, et le conseil municipal de Lismore estime le coût des réparations et des reconstructions entre 150 et 200 millions de dollars. »1
L’agriculture a beaucoup souffert.
« Les inondations ont provoqué d’énormes pertes au niveau du bétail, des récoltes et des machines ; le président des fermiers de la Nouvelle-Galles du Sud, James Jackson, a déclaré qu’il s’attend à une augmentation des tensions inflationnistes à cause des inondations en cours. Dans le Queensland, plus de 2250 producteurs primaires ont été affectés dans 17 circonscriptions locales, avec des pertes estimées à plus de 250 millions de dollars. L’impact de la perte des récoltes ou de la perte des moyens de gérer les récoltes affecte les Australiens à travers tout le pays. Les ruptures de la chaîne d’approvisionnement, qu’ils s’agissent des dégâts causés sur l’infrastructure ou de la perte des récoltes, signifient que la production a été déplacée, réduisant les productions et les revenus régionaux. »
Les coûts tangibles sont difficiles à quantifier, mais les déclarations de sinistre auprès des assureurs nous donnent une idée.
« Suite aux inondations et aux tempêtes qui ont frappé la côte est de l’Australie, plus de 230.000 déclarations de sinistre ont été déposées. Le Conseil australien des assureurs a estimé qu’il y aurait environ 5275 milliards de dollars de pertes assurées, faisant de ces inondations les plus coûteuses de l’histoire de l’Australie et la deuxième catastrophe la plus onéreuse. Au premier trimestre [janvier-mars], les indemnités d’assurance-dommages ont augmenté de 18,6%, reflétant plus de 2,8 milliards de dollars réglés suite aux inondations et aux tempêtes. Les indemnités d’assurance-dommages sont désormais à leur niveau le plus haut, avec 584 millions de dollars de plus que les indemnités liées aux feux de forêt en 2020. »
Ces chiffres prennent seulement en compte les pertes immédiates et non les pertes financières en cours ou à venir, comme par exemple l’impact des pertes des récoltes.
« L’indice des prix à la consommation au niveau national a enregistré une hausse de 5,8% pour les fruits et légumes au deuxième trimestre, contre 1,8% pour les biens et les services. Cette différence dans les prix, que le Bureau australien des statistiques attribue aux pertes agricoles liées aux inondations, fait que tous les foyers australiens dépensent plus pour les produits alimentaires. À travers toute l’Australie, le prix moyen des fruits et légumes a augmenté de 4% en trois mois, ajoutant un coût total de 153 millions de dollars sur les foyers australiens. »
Lorsque nous regardons la vue d’ensemble, les inondations en soi ne sont que l’épicentre ou le catalyseur d’une série de réactions en chaîne découlant de la catastrophe initiale et continuant d’affecter la nation longtemps après la décrue des eaux.
De plus, nous ne devrions pas oublier les effets immatériels : la douleur émotionnelle de la perte d’un proche, d’un revenu ou des moyens de subsistance ; la dépression liée à l’isolation ou à une délocalisation ; ainsi que l’anxiété provoquée par le stress en général.
Effectivement, les voies du Seigneur semblent parfois bien difficiles à comprendre, délivrant ici un rappel à l’ordre sans précédent aux Australiens. Alors que ceux-ci commencent à reconnaître que ces catastrophes naturelles et leurs effets sont exceptionnels, ils se demandent pourquoi tout cela se produit et quelle en est la cause. Ils veulent des réponses et ils veulent des actions concrètes. Bien que la vaste majorité des Australiens refusera d’admettre qu’un Dieu contrôle les événements climatiques, il est indéniable aux yeux de tous que des catastrophes sans précédent deviennent la nouvelle normalité, qu’il s’agisse de sécheresses prolongées, de feux de forêts dévastateurs ou d’inondations extrêmes.
Comment pouvons-nous expliquer la cause de tels événements ? Les lecteurs réguliers de cette revue savent qu’il n’y a pas de mystère. Ceux qui étudient la Bible savent et comprennent qu’il existe un Dieu omnipotent qui règne depuis Son trône céleste et qui est totalement impliqué dans la direction prise par les événements sur notre planète. Le chantre Asaph reconnaissait cela et il en parla lorsqu’il décrivit la toute-puissance de Dieu :
« Tu as fait jaillir des sources et des torrents, tu as mis à sec des fleuves qui ne tarissent point. À toi est le jour, à toi est la nuit ; tu as créé la lumière et le soleil. Tu as fixé toutes les limites de la terre, tu as établi l’été et l’hiver. Souviens-toi que l’ennemi outrage l’Éternel, et qu’un peuple insensé méprise ton nom ! » (Psaume 74 :15-18).
L’Australie a-t-elle méprisé le nom de Dieu ? La réponse est un grand « oui » ! Voyez le surnom que les Australiens donnent à leur pays : le « pays chanceux ». Un tel qualificatif attribue au hasard les formidables bénédictions que ce pays leur offre : un environnement incomparable en raison de sa richesse minérale et agricole, fournissant un incroyable mode de vie envié par de nombreux pays. Est-ce uniquement de la chance ? Seuls les athées ou les matérialistes les plus endurcis l’affirmeront. Dieu a béni abondamment l’Australie et ses citoyens, malgré leur manque de reconnaissance à Son égard et pour Sa générosité miséricordieuse. En dépit des bénédictions que Dieu a répandues et malgré la très longue période de paix que la nation a connue, très peu d’Australiens reconnaissent Dieu et Son autorité.
Cette rébellion et ce mépris contre Dieu ne peuvent rester impunis et ils engendreront des conséquences. Voyez ce que Job a déclaré :
« Dieu n’est-il pas en haut dans les cieux ? Regarde le sommet des étoiles, comme il est élevé ! Et tu dis : Qu’est-ce que Dieu sait ? Peut-il juger à travers l’obscurité ? Les nuées l’enveloppent, et il ne voit rien ; il ne parcourt que la voûte des cieux. Eh quoi ! tu voudrais prendre l’ancienne route qu’ont suivie les hommes d’iniquité ? Ils ont été emportés avant le temps, ils ont eu la durée d’un torrent qui s’écoule. Ils disaient à Dieu : Retire-toi de nous ; que peut faire pour nous le Tout-Puissant ? » (Job 22 :12-17).
Les Australiens devraient prendre peur. Dieu déclara par l’intermédiaire de Salomon : « Car il y a pour toute chose un temps et un jugement, quand le malheur accable l’homme » (Ecclésiaste 8 :6). Si une nation bénie par Dieu, telle que l’Australie, refuse de Le connaître et déclare : « Retire-toi de nous », que peut-elle espérer ? Si ses habitants vont encore plus loin en se détournant des lois de justice et en disant : « Que peut faire pour nous le Tout-Puissant ? », il n’est pas surprenant que Dieu intervienne et délivre un rappel à l’ordre à cette nation.
Dans notre société prétendument moderne et progressive, les nations occidentales célèbrent le mal. L’avortement est considéré comme un droit des femmes, l’unité familiale biblique est attaquée par les systèmes éducatifs, légaux et médiatiques, tous décidés à renverser les rôles genrés que Dieu a créés et ordonnés. La justice laisse à désirer, alors que des criminels, tant les individus que les entreprises, échappent aux conséquences de leurs actes.
Ceux qui étudient la Bible comprennent qu’une nation rejetant Dieu et méprisant Ses bénédictions s’expose à des conséquences. Lorsqu’un Dieu tout-puissant décide d’agir, ces bénédictions peuvent être retirées aussi facilement qu’elles ont été données. Ceux qui étudient la prophétie biblique reconnaissent aussi que les événements climatiques extrêmes de nos jours ne sont qu’un précurseur des choses à venir pour les nations qui refusent d’écouter et qui ignorent les avertissements que Dieu leur envoie. Les Australiens écouteront-ils et feront-ils attention à cet avertissement, à ce rappel à l’ordre ? Malheureusement, la réponse semble être négative. En tant que peuple, les Australiens ne prêtent pas l’oreille et ils ne semblent pas se préoccuper de Dieu ni de Ses serviteurs. Par conséquent, la nation doit s’attendre à ce que les choses empirent à l’avenir.
Mais la bonne nouvelle est que la situation finira par s’améliorer, même si le peuple australien doit encore apprendre les leçons que Dieu veut lui enseigner. Par la voix de Moïse, Dieu prophétisa à propos de notre génération et de notre époque :
« Lorsque tu auras des enfants, et des enfants de tes enfants, et que vous serez depuis longtemps dans le pays, si vous vous corrompez, si vous faites des images taillées, des représentations de quoi que ce soit, si vous faites ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, votre Dieu, pour l’irriter, – j’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre, – vous disparaîtrez par une mort rapide du pays dont vous allez prendre possession au-delà du Jourdain, vous n’y prolongerez pas vos jours, car vous serez entièrement détruits. L’Éternel vous dispersera parmi les peuples, et vous ne resterez qu’un petit nombre au milieu des nations où l’Éternel vous emmènera. Et là, vous servirez des dieux, ouvrage de mains d’homme, du bois et de la pierre, qui ne peuvent ni voir ni entendre, ni manger, ni sentir. C’est de là aussi que tu chercheras l’Éternel, ton Dieu, et que tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme. Au sein de ta détresse, toutes ces choses t’arriveront. Alors, dans la suite des temps, tu retourneras à l’Éternel, ton Dieu, et tu écouteras sa voix ; car l’Éternel, ton Dieu, est un Dieu de miséricorde, qui ne t’abandonnera point et ne te détruira point : il n’oubliera pas l’alliance de tes pères, qu’il leur a jurée » (Deutéronome 4 :25-31).
Les Australiens ne seront pas oubliés par Dieu dans « la suite des temps », tout comme les peuples des autres nations de souche israélite, dont la France, la Belgique, la Suisse, le Canada et les pays anglophones d’origine anglo-saxonne. Malheureusement, à notre époque, la plupart des habitants ignoreront les interventions de Dieu qui concrétiseront Sa colère contre ces nations. Mais les inondations et les catastrophes naturelles ne dureront pas éternellement. Dieu enverra bientôt Jésus-Christ sur notre planète et toutes les nations autrefois rebelles connaîtront finalement la paix et la sécurité comme jamais auparavant. La société que nous espérons tous deviendra et restera une glorieuse réalité.
1 “The Cost of Extreme Weather”, The McKell Institute, septembre 2022