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Toutes les formes de gouvernance humaine ont échoué, en apportant uniquement des luttes et des divisions. Quel est le dernier recours pour apporter la paix durable ?
Les sociétés, les familles et les pays sont de plus en plus divisés. C’est un constat partagé par la plupart des analystes, des anthropologues et des journalistes. La division et la réconciliation sont également des thèmes récurrents dans le discours politique, mais comment pouvons-nous réussir à rassembler une société divisée ?
Toutes les couches dirigeantes sont conscientes de ce problème, y compris dans les plus hautes sphères de l’État. Beaucoup d’hommes et de femmes politiques font ce constat dans les manifestes qu’ils publient avant les grandes élections nationales. L’actuel président français, Emmanuel Macron, ne dérogea pas à la règle au cours de la campagne électorale de 2016-2017. Il s’agissait même du thème principal de son manifeste intitulé Révolution : Réconcilier la France.
Emmanuel Macron y détaillait les nombreux problèmes de la France et il suggérait des solutions, mais a-t-il vraiment réussi à inverser la situation ? Malheureusement, les conflits sociaux se sont accélérés pour culminer avec le mouvement des « Gilets jaunes » – jusqu’à la prochaine crise. Il n’est pas question de faire de la politique et de blâmer le président Macron ou son Premier ministre. Avant eux, les présidents Hollande, Sarkozy, Mitterrand, Giscard d’Estaing, Pompidou et de Gaulle ont tous connu de grands mouvements sociaux. Les gouvernements socialistes ou républicains, l’alternance droite-gauche, les cohabitations… Rien n’y a fait ! Tous les gouvernements ont rencontré les mêmes problèmes, mais personne ne trouve la réponse. Voyez ce qu’Emmanuel Macron écrivit en 2016 dans son manifeste :
« Aujourd’hui, notre capitalisme mondial produit plus d’inégalités qu’il n’en a jamais créées dans nos pays développés […] Le combat de la France doit permettre d’anticiper, de prévenir, de participer à modifier les règles internationales et, au final, d’humaniser ce capitalisme contemporain. Je ne sais pas si nous y parviendrons. Je ne sais d’ailleurs pas si ce capitalisme n’est pas en train de vivre ses dernières étapes en raison même de ses excès. »1
En 2020, la crise économique liée au Covid-19 a de nouveau exacerbé les inégalités. Puisque le capitalisme n’est pas la solution, qu’en est-il du socialisme ou du communisme ? Au début de sa carrière, l’écrivain et journaliste George Orwell, auteur du célèbre roman dystopique 1984, défendit des idées de gauche, mais il finit progressivement par s’en détacher :
« Il dénonça la soumission totale exigée par l’utopie communiste et la perversité de son économie centralisée […] Il mourut en 1950 sans appartenance politique définie, mais fut vaguement catalogué comme un intellectuel de gauche. Dès qu’il fut célèbre, la gauche et la droite revendiquèrent son appartenance à leur clan et continuent d’ailleurs à se la disputer. »2
Dans une interview accordée en novembre 2020 au journal Le Monde, le sociologue Edgar Morin, directeur de recherche émérite au CNRS, affirma que « le plus dangereux est que deux France se dissocient et s’opposent […] Qu’adviendra-t-il après le déconfinement ? Quelle nouvelle décomposition et recomposition politique ? Deux France s’affrontent déjà en paroles : la France identitaire et la France humaniste. »3
La plupart des sociologues, des économistes et des politologues analysent finement la situation et tous s’accordent à dire qu’un bouleversement majeur est nécessaire. Voyez par exemple ce qu’a écrit l’académicienne Danièle Sallenave en mars 2019 :
« La protestation des Gilets jaunes est radicale : les changements auxquels ils aspirent ne pourront être obtenus que par un profond renouvellement de la politique économique et sociale, ébranlant l’ordre des choses dans lequel nous sommes établis. »4
Pour Orwell, le socialisme utopique était « le substitut d’une foi à laquelle il ne pouvait croire, car pour lui Dieu n’existait pas. Il avait placé ses espoirs en l’Homme, mais il les perdit vite. »5 Deux siècles plus tôt, Voltaire ne l’aurait pas contredit en écrivant que « les hommes sont comme les animaux : les gros mangent les petits, et les petits les piquent ».6
Récapitulons ! Aucun système politique humain n’est en mesure d’apporter une société juste, équitable et paisible. Les humains ne peuvent pas régner sur des humains, car leur caractère charnel conduit inévitablement à l’oppression et aux conflits entre les individus et les peuples. Orwell et Voltaire ne sont pas les premiers à l’avoir constaté. Bien que tous les deux rejetaient le Dieu de la Bible, Celui-ci inspira le prophète Jérémie à écrire il y a environ 2500 ans : « Le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant » (Jérémie 17 :9).
Dans ces conditions, comment est-il possible d’atteindre la réconciliation ? Considérez l’exemple suivant : depuis la nuit des temps, les mouvements des planètes obéissent à des lois très précises qui leur permettent de se déplacer de manière ordonnée. En découvrant et en analysant ces lois, les astronomes peuvent prédire les mouvements futurs des planètes et des corps célestes. Bien entendu, ces planètes n’ont pas de pouvoir de décision, elles obéissent à des lois établies par leur Créateur. En revanche, l’humanité a le pouvoir de choisir d’obéir aux lois morales établies par ce même Créateur. Mais ce n’est qu’après l’expérience amère de la Troisième Guerre mondiale (le choc final entre les nations) que les habitants de la Terre comprendront que leur seule espérance de survie est la réconciliation fondée sur les Dix Commandements établis, eux-aussi, depuis la nuit des temps, afin d’assurer une paix durable entre les êtres humains.
Dans le Nouveau Testament, Dieu inspira l’apôtre Paul à décrire la nature humaine : « Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas » (Romains 7 :18-19). Et quelles sont les « œuvres de la chair » ?
« Ce sont la débauche, l’impureté, le dérèglement, l’idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie, l’ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables. Je vous dis d’avance, comme je l’ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n’hériteront point le royaume de Dieu » (Galates 5 :19-21).
Notez que certains comportements décrits dans ce passage font particulièrement obstacle à la réconciliation : « Les rivalités, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, l’envie […] et les choses semblables. »
Quel est l’opposé des œuvres de la chair ? Il s’agit du fruit de l’Esprit de Dieu, décrit aux versets suivants : « C’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi ; la loi n’est pas contre ces choses » (Galates 5 :22-23). Notez que « la loi » n’est pas contre ces choses. Quelle loi ?
Dans son manifeste politique, Emmanuel Macron a écrit qu’un pays « n’a jamais surmonté une épreuve décisive en reniant les lois qui le fondent ni leur esprit ».7 C’est vrai pour un pays, mais aussi pour un peuple, pour une société et pour l’humanité en général.
Afin de surmonter la situation actuelle, l’humanité doit donc connaître les lois sur lesquelles elle a été fondée, puis elle doit les mettre en pratique et non les renier. Cet article est bien trop court pour expliquer en détail la loi divine sur laquelle l’humanité a été fondée, mais si vous souhaitez la découvrir, demandez un exemplaire gratuit de notre brochure Les Dix Commandements ou lisez-la en ligne sur notre site Internet MondeDemain.org.
Lors de Sa première venue sur Terre, Jésus annonça : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir » (Matthieu 5 :17). Il fit ensuite référence à « l’esprit de la loi » – également mentionné par M. Macron – en déclarant :
« Il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; celui qui tuera est passible de jugement. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère est passible de jugement ; que celui qui dira à son frère : Raca ! [c.-à-d. homme de rien] mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne » (versets 21-22).
Ainsi, nous devons non seulement avoir un comportement respectueux à l’égard de notre prochain, mais aussi des pensées respectueuses !
En effet, le ministère du Christ est un « ministère de la réconciliation » (2 Corinthiens 5 :18) – à la fois entre Dieu et l’humanité, mais aussi entre les êtres humains eux-mêmes. Et l’application de la loi divine est le seul moyen permettant d’apporter cette réconciliation. Mais cela implique un bouleversement total de nos valeurs morales qui renient jusqu’à l’existence même de Dieu.
Comme Mme Sallenave l’a justement écrit, notre société a besoin d’un « profond renouvellement » qui « [ébranlera] l’ordre des choses dans lequel nous sommes établis ». Pour découvrir comment Dieu apportera ce changement dans un avenir proche, demandez un exemplaire gratuit de notre brochure Le merveilleux monde de demain. Tous les êtres humains auront alors accès à la réconciliation.