Pour faire une recherche avancée (rechercher des termes dans un type de publication précis), entrez les mots en suivant la syntaxe présentée dans les exemples ci-dessous :
« Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez » (Marc 13 :37).
Le New York Times titrait le 2 juin 2020 : « Le chaos se répand, mais Trump promet d’y “mettre fin maintenant”. » Alors que ce numéro du Monde de Demain était en préparation, des scènes de chaos et d’émeutes ont éclaté aux États-Unis, dans les rues de New York, Los Angeles, Atlanta, Dallas et d’autres grandes métropoles, dont Washington, la capitale fédérale.
Fin mai, des manifestations ont eu lieu suite à l’assassinat de George Floyd par des policiers à Minneapolis, dans le Minnesota – un drame largement diffusé en vidéo. Mais ces manifestations pacifiques se sont rapidement transformées pour laisser place au vandalisme, au pillage de magasins, aux incendies volontaires, à la violence et à la destruction. Au moment d’écrire ces lignes, le bilan humain, à la fois du côté des civils et des forces de l’ordre, continue de s’aggraver et le président américain Donald Trump a notifié son intention de faire appel à l’armée pour mettre fin au chaos grandissant.
Ce terrible événement est un autre exemple d’une combinaison de circonstances provoquant une « tempête parfaite ». Comme l’explique notre article annoncé en couverture de ce numéro, les prophéties bibliques montrent clairement que d’autres tempêtes similaires se produiront. Ce traumatisme national encouragera-t-il les Américains à se tourner vers Dieu ? Ou bien les choses continueront-elles à empirer ? Notre article (page 16) présente un panorama des tempêtes qui ravagent actuellement le globe. Vous pouvez également suivre les communiqués du Monde de Demain sur notre chaîne YouTube et sur notre site Internet, où nous publions des commentaires, basés sur la Bible, au sujet des événements actuels.
En début d’année, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a parlé d’un « vent de folie qui balaie le monde ». Guterres observe également que « l’escalade est de retour » et que des « cercles vicieux » caractérisent l’état du monde en mettant en danger la paix et la stabilité. Il note qu’une grande partie de l’agitation civile émane de citoyens frustrés désireux que leurs dirigeants répondent à leurs angoisses par une action efficace (UN.org/press/fr, 4 février 2020).
L’apôtre Paul avait prédit que, dans les derniers jours, les habitants de ce monde seraient « insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu » (2 Timothée 3 :3-4). En observant le monde qui nous entoure, les « temps difficiles » prophétisés par l’apôtre Paul, et décrits par António Guterres, se profilent à l’horizon. Cependant, la Bible offre une perspective saisissante : « Quand les justes se multiplient, le peuple est dans la joie ; quand un méchant domine, le peuple gémit » (Proverbes 29 :2). Un dirigeant est juste lorsqu’il applique les lois divines (Psaume 119 :172). Bien que ce message ne soit pas populaire de nos jours, il révèle les lacunes de notre monde et il indique le seul moyen d’apporter la paix véritable et le bonheur.
Le « projet européen » est en grande difficulté. Les anciennes divisions qui ont tourmenté le continent pendant des siècles resurgissent. Lorsque les dirigeants européens se sont réunis, en mars, pour instaurer une réponse financière unifiée face à la pandémie de Covid-19, ils n’ont pas réussi à s’accorder sur un grand nombre de sujets – générant notamment des craintes en Italie et en Espagne, deux pays de l’UE en situation financière très précaire et deux des pays les plus touchés par le coronavirus. Le Premier ministre italien Giuseppe Conte a déclaré que si les Européens n’arrivaient pas à se mettre d’accord, il faudrait « abandonner le rêve européen et dire “chacun pour soi” » (Le Figaro, 9 avril 2020).
Les événements qui se déroulent en Europe nous ramènent à d’anciennes prophéties bibliques. Daniel avait averti qu’à la fin des temps dix rois (ou dix nations) se rassembleront, bien qu’étant divisés, à l’instar « du fer et de l’argile » (Daniel 2 :41-43). Il semble que ce mélange de « fer et d’argile » émerge actuellement en Europe. En fin de compte, une union temporaire de dix dirigeants se regroupera sous l’autorité d’un leader appelé la « bête » selon la prophétie (voir Apocalypse 17) – un groupe probablement dirigé par l’Allemagne.
Lors du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, le professeur Yuval Noah Harari a lancé un sérieux avertissement aux dirigeants mondiaux : « On parle beaucoup du piratage des ordinateurs, des smartphones, des emails et des comptes bancaires, mais le plus grand piratage est celui des êtres humains […] Si vous possédez suffisamment de données à mon sujet, suffisamment de capacités de calcul et de connaissances biologiques, vous pouvez pirater mon corps, mon cerveau et ma vie » (Jerusalem Post, 22 janvier 2020). Autrement dit, en possédant suffisamment de données sur un individu, il serait possible d’en savoir davantage à son sujet qu’il n’en sait lui-même.
Dans notre monde numérique, où des quantités de plus en plus importantes d’informations personnelles sont stockées sur des serveurs reliés à Internet, la vision de Harari pour l’avenir est bien plus réaliste que nous pourrions le penser. Mais la plupart des gens ne réalisent pas qu’un « ennemi » a déjà accès à toutes ces données (et bien plus) et qu’il surveille chaque seconde de notre vie. Cet ennemi est un spécialiste du comportement humain et il veut détruire la vie de chaque individu créé à l’image de Dieu. Cet ennemi juré est Satan le diable, le séducteur de l’humanité (Apocalypse 12 :9), le dirigeant caché de ce monde (2 Corinthiens 4 :4) et « l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2 :2).
Bien que les actions des êtres humains contre leurs semblables soient inquiétantes, notre véritable ennemi est un être spirituel maléfique (Éphésiens 6 :10-12).
Une étude récente, menée sur 44 sites dans 31 États américains, a révélé des niveaux dangereux de substances perfluoroalkylées (SPFA) dans les réseaux d’approvisionnement en eau potable. Ces substances sont parfois qualifiées de « produits chimiques éternels » car elles ne se décomposent pas dans l’environnement. Elles se retrouvent dans des matières antiadhésives comme le Téflon ou imperméabilisantes comme le TexGuard, ainsi que dans la mousse des extincteurs. Certaines d’entre elles sont associées à « des cancers, des lésions hépatites [foie], des insuffisances pondérales à la naissance et d’autres problèmes de santé » (The Guardian, 22 janvier 2020). Cette étude considère que l’estimation faite en 2018 (qui recensait 110 millions de personnes contaminées par des SPFA) semble être largement en dessous de la réalité.
Sur les 44 villes testées aux États-Unis, seule l’eau courante de Meridian, dans le Mississippi ne contenait pas de SPFA détectables. Et seulement deux autres villes, Seattle et Tuscaloosa, présentaient des taux de contamination inférieurs à 1 part par billion.
Dieu a créé la roche et la terre pour qu’elles servent de fantastiques systèmes d’épuration destinés à filtrer les micro-organismes et les autres substances dangereuses. Cependant, les produits chimiques artificiels fabriqués par l’homme, comme les SPFA, sont souvent trop petits pour être capturés par le système naturel de filtration de la création. Il est intéressant de noter que les prophéties bibliques mettent en garde au sujet de la qualité de l’eau à la fin de notre ère. Dieu avait averti la nation d’Israël et ses descendants modernes d’une des conséquences de leurs péchés : « Voici que je vais les nourrir d’absinthe et que je leur ferai boire des eaux empoisonnées ; car c’est par les prophètes de Jérusalem que la corruption s’est répandue dans tout le pays » (Jérémie 23 :15, Colombe).