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Alors que les parents sont plus occupés que jamais avec leur travail et leurs distractions, l’école devient le lieu d’apprentissage par défaut des valeurs sociales, mais les valeurs qui y sont enseignées de nos jours ne sont pas toutes morales.
Faites-vous confiance au système scolaire pour enseigner à vos enfants quelles sont les valeurs familiales ou pensez-vous que cela relève de la responsabilité des parents ? Vous serez peut-être surpris d’apprendre ce que l’école enseigne aux enfants de nos jours. Au-delà de la lecture, de l’écriture ou de l’arithmétique, les écoles usurpent le rôle parental en inculquant aux enfants une éducation qui va à l’encontre de la famille traditionnelle et qui détruit le socle de la société morale.
Par exemple, la Fédération des enseignants de l’élémentaire de l’Ontario a récemment encouragé ses membres à commencer à enseigner des substituts à la fête des Mères et à la fête des Pères, en optant pour des noms « alternatifs » comme la Journée de l’Amour ou « GAMES Day » (acronyme anglais pour “le jour des grand-mères, des tantes, des mères, et même des sœurs”). Le syndicat encourage ses enseignants à inclure des textes sur le mode de vie LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres) dans le programme afin que « tous les étudiants se sentent acceptés et impliqués » (The Toronto Sun, 25 septembre 2013). L’utilisation de livres, de médias et de photos LGBT est encouragée dans le programme quotidien, ainsi que l’usage des « termes gay, lesbien, bisexuel, transgenre, pour décrire les différentes formes de famille » (ibid.). Sur son site Internet, le syndicat prétend que cela fait partie de la responsabilité sociale de fournir une atmosphère accueillante pour les familles LGBT qui sont « le type de structure familiale en plus grande progression au Canada ».
L’année précédente, la Commission scolaire du district de Toronto avait dû se défendre d’avoir posé des affiches dans les couloirs des écoles sous sa juridiction. Il ne s’agissait pas d’affiches ordinaires encourageant à travailler dur, à préparer l’entrée à l’université ou à viser des objectifs académiques élevés. Au contraire, ces affiches encourageaient tous les élèves à accepter l’homosexualité et ses effets comme un mode de vie alternatif normal. Des cœurs de toutes les couleurs étaient disposés sur cette publicité idéologique et deux silhouettes étaient placées au centre de chaque cœur. Dans certains cœurs, les silhouettes représentaient respectivement un homme (ou un garçon) et une femme (ou une fille) se tenant côte-à-côte. Dans d’autres cœurs, les silhouettes représentaient deux garçons ensemble, ou deux filles ensemble. Au centre de l’affiche, il y avait un cœur plus grand que les autres contenant l’inscription, en gras et en majuscule : « L’AMOUR N’A PAS DE GENRE. »
Étonnamment, ce n’est pas de cela que la Commission scolaire a dû se justifier. Les plaintes venaient du contenu présent dans certains cœurs à l’arrière-plan. La Commission scolaire fut tellement audacieuse qu’elle a encouragé, auprès des élèves facilement influençables dont elle a la charge, des comportements allant au-delà de l’homosexualité : elle plaça trois silhouettes, représentant deux garçons et une fille ensemble, ou l’inverse, dans un seul et même cœur. Comme il fallait s’y attendre, certains parents ont considéré qu’il s’agissait d’une tentative pour promouvoir la polygamie et des voix se sont alors élevées. Le porte-parole de la Commission scolaire du district de Toronto, Ryan Bird, essaya d’apaiser l’indignation en expliquant que la Commission scolaire ne soutenait pas la polygamie, mais sa réponse fut toute aussi déroutante lorsqu’il parla de la bisexualité : « Les images en question sont là pour promouvoir le droit de chaque individu à choisir la personne qu’il aime, quel que soit son genre. Par exemple, le fait d’avoir représenté deux femmes et un homme signifie qu’une personne peut être attirée par plus d’un seul genre » (The Toronto Sun, 25 septembre 2012).
Les affiches « L’amour n’a pas de genre » n’étaient pas les seules dans le cadre de la campagne du district pour créer « des espaces positifs et sécuritaires ». D’autres affiches présentaient des messages comme : « Le masculin et le féminin sont des étiquettes, pas des définitions » et « Il n’y a pas de règles pour être un garçon ou une fille. » Selon la Commission scolaire, le but était de promouvoir la « tolérance » à l’égard des modes de vie alternatifs. La Commission rapporte avoir dépensé environ 8500$ pour endoctriner les élèves avec ces messages (TheNationalPost.com, 26 septembre 2012).
Envoyez-vous vos enfants à l’école pour qu’ils apprennent cela ? Ou vous attendez-vous à ce qu’ils apprennent la grammaire, les mathématiques, les sciences et des matières similaires ? De telles manœuvres politiques se sont infiltrées au sein du système scolaire et des groupes d’intérêt rivalisent pour marquer les esprits influençables des futurs dirigeants. Jadis, le prophète Ésaïe avait prédit cette attitude : « Ceux qui conduisent ce peuple l’égarent, et ceux qui se laissent conduire se perdent » (Ésaïe 9 :15).
Que devraient donc faire les parents qui s’inquiètent de cette tendance ? Certains ont choisi d’enseigner leurs enfants à la maison, mais cette option devient de plus en plus difficile, voire illégale dans certains pays. Qu’un enfant étudie à domicile ou dans une école publique, la responsabilité première des parents reste d’enseigner à leurs enfants les véritables valeurs morales et familiales, édictées par notre Créateur. Dieu inspira Moïse à écrire : « Et ces commandements, que je te donne aujourd’hui, seront dans ton cœur. Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras » (Deutéronome 6 :6-7). Comme Dieu le déclare, l’éducation basée sur de bonnes valeurs morales est, d’abord et avant tout, le devoir des parents.
Les parents doivent se charger d’armer leurs enfants, en leur enseignant les valeurs fondamentales qui les aideront à naviguer dans la folie ambiante d’un monde immoral. Cela implique de leur enseigner la parole de Dieu et de leur montrer comment la loi morale divine s’applique dans la société actuelle. Pendant les repas en famille, ou sous les étoiles au camping, les parents disposent d’un nombre incalculable d’opportunités pour remplir la responsabilité donnée par Dieu d’enseigner leurs enfants à propos des immenses bénéfices résultants d’un bon mode de vie. Ce temps passé avec les enfants permet aux parents de devenir leur autorité morale, au lieu d’un professeur quelconque. De plus, cela permet aux enfants de tenir bon contre les divergences immorales, même de la part du corps enseignant, et cela les aidera à vivre une vie saine et heureuse, loin de la confusion et des conséquences négatives liées aux modes de vie alternatifs. Ne vous laissez pas happer par les manœuvres politiques qui cherchent à détruire le rôle du père et de la mère dans la vie d’un enfant. Ne laissez pas le système scolaire public enseigner des valeurs familiales corrompues à vos enfants. Au contraire, devenez le meilleur père, ou la meilleure mère, possible en obéissant à l’ordre d’enseigner vos enfants, afin qu’ils puissent avoir en grandissant une vie prospère et réussie.
Ne permettez pas aux systèmes scolaires qui ne partagent pas les valeurs bibliques de devenir une autorité morale aux yeux de vos enfants. En apprenant vous-mêmes à devenir des parents chrétiens et en établissant un bon exemple au sein de votre mariage, vous serez crédibles aux yeux de vos enfants en tant que leur autorité morale. Ne déléguez pas cette influence à des étrangers qui essaient de promouvoir un programme politique au lieu d’enseigner vos enfants à mener une vie prospère et réussie, loin des effets négatifs du péché. Prenez le temps d’obéir à l’ordre divin en devenant l’éducateur moral de vos enfants.