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De nos jours, peu de gens se rendent compte que le Dieu de la Bible est réel, qu’Il a un plan et qu’Il guide le cours de l’Histoire (Daniel 4 :17, 25, 35). Et très peu savent que les prophéties bibliques révèlent l’avenir de nations spécifiques – que Dieu « donne de l’accroissement aux nations, et il les fait périr ; il les étend au loin, et il les ramène dans leurs limites » (Job 12 :23 ; Daniel 2 :21).
Le retour de l’Allemagne sur le devant de la scène européenne a été prédit il y a des milliers d’années dans des prophéties bibliques qui se réalisent de nos jours ! Ces anciennes prophéties expliquent la véritable signification du retour en puissance de l’Allemagne, mais aussi la raison pour laquelle vous devez comprendre ce qui arrivera bientôt.
Ces 60 dernières années, l’Allemagne a connu une ascension fulgurante, des ruines à la richesse ! En 1945, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne n’était plus qu’un amoncellement de ruines fumantes, un pays vaincu et dépendant de l’aide étrangère. Les Allemands sont pourtant devenus de fervents partisans de la démocratie et de solides pacifistes. Grâce à leur bonne planification, leur travail acharné et leur mode de vie parcimonieux, ils se sont relevés des cendres de la défaite pour devenir la nation la plus riche et la plus puissante d’Europe. Grâce à leur solide économie et leurs exportations à forte valeur ajoutée, ils ont un pouvoir économique croissant en Europe – prêtant de l’argent aux autres nations européennes engluées dans les dettes. La crise financière européenne fut un déclencheur pour l’Allemagne, en s’affirmant davantage et en cherchant à jouer un rôle plus important en Europe et dans le monde (Le Figaro, 3 février 2012).
Malgré ses réticences, l’Allemagne est poussée à « assumer la responsabilité » de l’avenir de l’Europe – un autre développement remarquable. L’Union européenne fut créée pour enchaîner l’Allemagne afin de contrôler ses tendances agressives et refréner son désir de domination. Cependant, l’UE n’est plus une cage mais un boulevard pour l’Allemagne, en lui permettant d’émerger comme un acteur principal sur le « terrain de jeu » de l’Europe. L’Allemagne vient en aide aux pays européens défaillants. À Bruxelles, les bureaucrates allemands dépassent en nombre ceux venus de France et de Grande-Bretagne, déterminant dans une large mesure les politiques européennes (Sunday Times, 24 novembre 2013). L’essayiste britannique Peter Hitchins a déclaré que « l’UE est le nouvel Empire germanique ». La crise financière et la réticence allemande à se porter caution pour les autres pays européens ont donné à l’Allemagne « l’empire » qu’elle a longtemps désiré. Un observateur note que « l’Allemagne a réussi furtivement [ou par accident] là où elle avait échoué par les armes » (Stratfor, 16 mars 2010).
Alors que l’Allemagne assume de plus en plus de « responsabilités » en Europe en apportant des fonds pour renflouer les économies voisines, les Allemands semblent prêts à devenir les « maîtres » de l’Europe – en disant aux autres nations européennes comment gérer leur budget et diriger leur pays (German Europe, Beck, page 63). Certains pays européens reconnaissent également que l’Allemagne tire les ficelles lorsque Bruxelles cherche à exercer davantage de pouvoir. L’Europe assiste à un transfert de pouvoir majeur – de Bruxelles vers Berlin et de la France vers l’Allemagne – qui aura des conséquences importantes.
À l’origine, l’UE a essayé de mettre les nations européennes sur le même plan – afin de prévenir de nouvelles guerres. Cependant, la crise financière interne a fait progresser et a permis le retour de l’Allemagne, créant une hiérarchie en Europe au lieu d’une participation égalitaire. Si une crise frappait l’euro ou risquait de diviser l’union, les dirigeants européens pourraient accepter de mettre en veille les règles adoptées et autoriser l’Allemagne à agir librement afin d’essayer de « sauver » l’Europe. Le sociologue allemand Ulrich Beck prévient que les décisions imposées par des crises à venir pourraient avoir des « conséquences inattendues » et « provoquer la naissance d’un monstre politique » (Beck, pages 28, 50).
Les dirigeants allemands essaient également de réorienter leur pays – loin des dernières décennies pacifistes – en assurant la responsabilité d’opérations militaires de grande ampleur. L’expérience allemande en Afghanistan a procuré de l’entraînement et de la confiance à ses soldats (Spiegel.de, 15 octobre 2013). Puisque l’Allemagne a pris la tête pour gérer la crise financière, ses dirigeants avancent maintenant qu’elle devrait conduire la coopération militaire pour la défense de l’Europe (The Times, 9 février 2014).
Quelle est la véritable signification du retour de l’Allemagne ? Quelles sont les implications pour l’avenir de l’Europe et du monde ? Les prophéties bibliques révèlent depuis longtemps qu’une puissante « bête » liée à la Rome antique émergera en Europe juste avant le retour de Jésus-Christ (Daniel 2 :40-44). Mais cette puissance européenne composée « de fer et d’argile » sera fragile et ne tiendra pas longtemps (trois ans et demi – Apocalypse 13 :5 ; 17 :10). Elle est appelée « le roi du Nord » et elle envahira le Moyen-Orient – probablement sous couvert d’une mission de maintien de la paix (Daniel 11 :40-43). Son dirigeant est aussi appelé « la bête ». Sa montée en puissance et ses capacités militaires surprendront le monde (Apocalypse 13 :1-4). D’autres prophéties (Ésaïe 10 :5-11) montrent que cette bête européenne sera conduite par l’Assyrie – l’Allemagne actuelle – et que dix nations remettront leur souveraineté à cette puissance centralisée (Apocalypse 17 :12-13).
À la lumière de ces prophéties, le retour de l’Allemagne donne à réfléchir. Ulrich Beck déclare : « Personne n’a travaillé dans cette direction […] La montée de l’Allemagne […] n’est pas la conséquence d’un magistral plan secret […] c’est le résultat involontaire et non planifié de la crise financière et de la catastrophe anticipée » qui ont « catapulté » l’Allemagne dans une position dominante (German Europe, pages vii, 3, 54). Beck note aussi que les « bâtisseurs de l’Europe » pourraient utiliser la peur d’une crise imminente – l’effondrement de l’euro ou la débâcle de l’UE – pour forcer les nations européennes à abandonner davantage leur souveraineté, dans un effort final pour une union politique et une Europe fédérale (ibid., pages 28-29). Nicolas Machiavel avait écrit que « les catastrophes imminentes créent des opportunités » qui peuvent être saisies par une personne désireuse de pouvoir (ibid., page 46). Une crise imminente en Europe pourrait porter au pouvoir cette « bête » prophétisée.
Ce n’est pas un hasard si le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, a formé le « Club de Berlin » regroupant dix nations pour discuter de l’avenir de l’Europe (VoxEurop, 21 mars 2012), lorsque les prophéties dans Apocalypse 17 :12-13 et Daniel 2 :43-44 montrent que dix rois rejoindront la bête pour former le noyau dur de cette puissance. Le professeur américain Walter Russell Mead a « encouragé l’Allemagne à prendre la tête d’un Saint Empire romain [en Europe] au lieu d’une conquête prussienne » (TheLocal.de, 8 octobre 2013) – sans réaliser que cette bête européenne sera un rival de l’Amérique, utilisée par Dieu pour punir les nations israélites impies (Ésaïe 10 :5-7). Les observateurs perspicaces reconnaissent que des événements significatifs ont lieu en Allemagne et en Europe. Cependant, très peu de gens comprennent que Dieu guide le cours de l’Histoire afin d’appliquer Son plan ici-bas sur terre. La question est de savoir si vous reconnaîtrez ce qui se cache derrière le retour de l’Allemagne et si vous serez prêt lorsque le Christ reviendra.