Pour faire une recherche avancée (rechercher des termes dans un type de publication précis), entrez les mots en suivant la syntaxe présentée dans les exemples ci-dessous :
Ceux qui ont des yeux pour voir comprennent la véritable signification des prophéties « mystérieuses » des livres d’Ésaïe et de l’Apocalypse – malgré toutes les tentatives de dissimulation du véritable but des Écritures. Lorsque nous les replaçons dans leur contexte historique, les événements rapportés par les médias nous montrent que de nombreuses anciennes prophéties bibliques sont en train de s’accomplir sous nos yeux !
Il y a près de 2000 ans, l’apôtre Jean reçut une vision d’une série d’événements d’une grande portée prophétique, qui s’accompliront aux temps de la fin, juste avant le retour de Jésus-Christ sur la terre. Dans Apocalypse 17 :1-6, Jean décrit une femme richement vêtue et chevauchant une bête écarlate. Cette femme entretient des relations intimes avec les dirigeants du monde, et elle influence la terre par ses enseignements. L’apôtre Jean mentionne le nom de cette femme comme « un mystère : Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre ».
Six cents ans auparavant, Ésaïe avait prophétisé sur une femme qu’il avait appelée la « fille de Babylone » et « la souveraine des royaumes » (voir Ésaïe 47). Il nous dresse le portrait de cette femme aux revendications extravagantes et immodérées : « À toujours je serai souveraine ! […] Moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privée d’enfants ! »
Mais qui donc est cette femme mystérieuse et richement vêtue décrite dans ces prophéties, et pourquoi est-elle associée à l’ancienne ville de Babylone ? Quel rôle joua-t-elle dans l’Histoire, et quel rôle jouera-t-elle sur la scène mondiale, à l’approche des temps de la fin ?
Lorsque les prophéties bibliques parlent d’une « femme », il s’agit souvent d’une Église ou d’un système religieux. La femme mentionnée dans Apocalypse 12 :1 est la véritable Église de Dieu. Dans 2 Jean 1, l’apôtre Jean s’adresse aussi à l’Église comme à une femme (lisez également 2 Corinthiens 11 :2 ; Ephésiens 5 :25-27).
Mais examinons une autre femme, décrite dans Apocalypse 17 :1-6. Celle-ci, minutieusement parée de pourpre et d’écarlate, d’or et de pierres précieuses, est une organisation ou un système religieux, qui influence le monde par ses enseignements. Cette institution puissante a également entretenu des relations intimes avec les dirigeants politiques du monde. Jésus-Christ appelle Sa véritable Église un « petit troupeau » (Luc 12 :32), comparée à la taille et à la puissance de cette « femme » dans Apocalypse 17.
Y a-t-il eu dans l’Histoire une Église qui jugea les conflits entre les rois – qui assista ou détrôna des rois ? Y a-t-il eu une Église qui s’octroya le droit de partager le monde entre les différentes nations colonisatrices ? Y a-t-il une Église qui, aujourd’hui encore, maintient un vaste corps diplomatique et participe activement dans les négociations entre les nations en conflit ? Il n’y a rien de surprenant à ce que, depuis des siècles, les érudits ont communément identifié la femme d’Apocalypse 17 comme étant l’Église catholique romaine.
Remarquez les noms que donnent les Écritures à cette femme. « Babylone la grande » et la « fille de Babylone » insinuent qu’une bonne partie des enseignements religieux de cette organisation tirent leurs origines de l’ancienne Babylone païenne. Il y a aussi le concept du souverain pontife, la vénération de la Mère et l’Enfant, l’adoration d’un dieu né le 25 décembre, la généralisation des statues d’adoration, la dévotion d’un « sacré cœur » – et tant d’autres parallèles entre les enseignements babyloniens et d’autres anciennes pratiques païennes d’une part, et les rituels et les croyances de l’Église catholique romaine d’autre part (voir Hislop, Les Deux Babylones). Malgré toutes ces pratiques empruntées aux religions païennes, cette Église déclare être la seule à détenir la « succession apostolique » de Jésus-Christ, même si d’honnêtes théologiens catholiques concèdent qu’une telle revendication est invérifiable, et que la « preuve » la plus souvent citée est fondée sur des documents falsifiés (voir Kung, The Catholic Church, pages 30-31). Les sources historiques montrent bien que les revendications de la suprématie universelle de l’évêque de Rome ont été mises en avant par des hommes ambitieux, dans le but de s’élever au-dessus des chefs d’Antioche, d’Alexandrie, de Jérusalem et de Constantinople (Kung, pages 45-52).
La référence à cette femme revêtue d’écarlate, comme étant « la mère des prostituées », est à la fois embarrassante et très instructive lorsque nous considérons le contexte historique. Lors de la « Réforme protestante », de nombreuses nouvelles Églises sortirent de l’Église catholique, pour « protester » contre plusieurs enseignements et pratiques. Elles rejetaient la suprématie papale, de même que les indulgences, le purgatoire, les prières adressées aux morts et pour les morts, ainsi que de nombreux autres enseignements contraires aux Écritures. Mais ces Églises ont conservé beaucoup d’autres doctrines et pratiques non bibliques (Noël et le culte du dimanche au lieu du sabbat, par exemple), qui tirent leurs origines de Rome. Les relations entre l’Église catholique et les Églises protestantes sont celles d’une mère avec ses filles, et vice versa. C’est pour cela que la femme vêtue d’écarlate est aussi appelée « la mère […] des abominations de la terre » – ses enseignements religieux, corrompus et non bibliques, ont été empruntés et ont influencé les autres religions du monde !
Les prophéties d’Apocalypse 17 montrent cette femme richement vêtue chevauchant une bête ayant sept têtes et dix cornes. Les sept têtes symbolisent sept renaissances d’un système politique associé à l’ancien Empire romain. Les dix cornes représentent dix rois, ou dix chefs politiques, qui donneront leur puissance (ou soumettront leur souveraineté) à un dirigeant politique, qui surgira et conduira une renaissance de ce système « romain » en Europe centrale, aux temps de la fin. La femme chevauchant la bête dépeint un chef religieux influant, qui encourage et guide ce système politique. Ce n’est point un secret pour personne que les papes catholiques couronnèrent les empereurs du Saint Empire romain, et que les papes modernes œuvrèrent pour l’apparition de ce qui est devenue l’Union européenne. Les prophéties bibliques nous avertissent qu’aux temps de la fin, Satan donnera ses pouvoirs et son influence à un dirigeant politique, qui dominera un État européen composé de dix nations unies, et il sera soutenu par un grand chef religieux charismatique (voir Apocalypse 13).
Malgré les récents scandales d’abus sexuels, sur des jeunes mineurs et des adolescents, impliquant des membres du clergé, l’Église catholique romaine ne cesse de s’infiltrer au sein des congrégations des autres Églises fragilisées par des problèmes internes. Le pape Benoît XVI a récemment tendu la main aux anglicans contrariés par le libéralisme au sein de leur Église,en leur permettant de conserver une grande partie de leur liturgie et de leurs coutumes traditionnelles, s’ils se convertissaient au catholicisme romain.
La visite de Benoît XVI en Angleterre, en septembre 2010, a aussi relancé les controverses, voire déstabilisé toute la communauté anglicane. Durant cette visite, les observateurs espéraient la béatification du Cardinal John Henry Newman par le pape. En effet, beaucoup considéraient Newman, un intellectuel anglican du 19ème siècle converti au catholicisme, comme un symbole de la volonté de Benoît XVI d’encourager de nombreux anglicans à « franchir le Tibre » pour rejoindre l’Église catholique.
Le pape poursuit les efforts œcuméniques pour une réunification avec les Églises orthodoxes orientales, qui se séparèrent de Rome il y a presque mille ans. En fait, l’Église « mère » cherche activement le retour de ses « filles » dispersées – exactement comme le révèlent les prophéties bibliques ! Veillez, car ces efforts œcuméniques de l’Église catholique se multiplieront – et ils culmineront avec l’apparition de la « fille de Babylone », qui servira et supportera une figure politique sortie des cendres du Saint Empire romain – car ces anciennes prophéties sont en train de s’accomplir dans les nouvelles !