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Le mystère des « dix tribus perdues » d’Israël a intrigué les gens pendant des siècles. Où sont-elles aujourd’hui ? Même le président américain, Thomas Jefferson, demanda aux explorateurs Lewis et Clark de rechercher d’éventuelles affinités entre les tribus perdues et les Indiens d’Amérique des Grandes Plaines, au cours de leur expédition. L’écrivain Charles Krauthammer, à l’occasion du 60ème anniversaire de l’État d’Israël, nota que Lewis et Clark ne trouvèrent point les tribus perdues parmi les Indiens – et il ajoute, de son propre chef, exprimant ainsi l’opinion générale sur le sujet : « Ils ne les trouvèrent nulle part » (Washington Post, 16 mai 2008. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article). Krauthammer, comme tant d’autres, suppose que les « tribus perdues » ont tout simplement disparu dans les méandres de l’Histoire.
Quelques mois après, des journaux décrivaient les Bnei Menashe – un groupe de gens vivant en Inde, voulant émigrer en masse en Israël, et revendiquant « descendre de la tribu perdue de Manashe (Manassé), l’une des tribus exilées de la terre d’Israël par l’Empire assyrien, il y a plus de 27 siècles. » Les Bnei Manashe observent le sabbat, les lois diététiques kasher et le culte dans les synagogues (News Jersey Jewish Standard, 13 août 2008).
Au cours de l’Histoire, d’autres ont prétendu avoir retrouvé des restes des « dix tribus perdues » dans des lieux reculés de la planète. Aujourd’hui, la plupart des érudits considèrent ces récits comme des mythes, et ils affirment que nous manquons de preuves solides sur l’existence de ces tribus à notre époque. Quant aux peuples d’Europe occidentale et des Iles Britanniques, font-ils partie des dix tribus perdues ? Le professeur Tudor Parfitt, de l’université de Londres, dit que les preuves sont « faibles », et reflètent « l’ignorance [des] disciples crédules du mouvement » (The Lost Tribes of Israel : The History of a Myth, pages 53, 62).
Cependant, le point de vue du professeur Parfitt et de ses collègues néglige les indices-clefs bibliques, et ignore la grande preuve historique qui nous permet de découvrir l’identité et la localisation moderne des tribus d’Israël. Peu de gens réalisent que des dizaines de prophéties, relatives à ce sujet important, sont en train de s’accomplir, aujourd’hui !
Même si la plupart des érudits modernes ont perdu les traces des tribus israélites, l’identité et la localisation des tribus d’Israël n’ont pas vraiment été perdues ! Jésus a dit à Ses disciples : « Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 10 :6). La « maison d’Israël » se réfère aux douze tribus d’Israël, qui descendent des douze fils de Jacob (Genèse 35 :23-26). Aussi bien la Bible que l’Histoire montrent que les disciples du Christ ont accompli leur mission. L’apôtre Jacques adressa son Épître « aux douze tribus qui sont dans la dispersion » (Jacques 1 :1). L’historien Josèphe, qui était Juif, rapporte qu’au 1er siècle « les dix tribus sont toujours au-delà de l’Euphrate, et forment une grande multitude » (Antiquities of the Jews, 11 :5 :2). L’expression « au-delà de l’Euphrate » révèle que les dix tribus étaient en Parthie – une région située au sud de la mer Caspienne – là où les Israélites avaient été emmenés en captivité, plusieurs siècles auparavant. Le professeur d’Oxford, George Rawlinson, attira l’attention sur le fait que les Parthes faisaient partie des Scythes, que le mot « Parthie » signifiait « exilé », et qu’ils avaient été sous les dominations assyrienne et perse (The Sixth Great Oriental Monarchy, pages 19, 26) – une description qui correspond bien aux Israélites ! Les Parthes ont entendu l’apôtre Pierre parler à Jérusalem, le jour de la Pentecôte (Actes 2 :9). L’historien Eusèbe (263-339 apr. J.-C.), de l’Église primitive, rapporte que le disciple du Christ, André, venait de la Scythie, et Thomas de Parthe (The History of the Church, 3 :1 :1). La tradition associe également Barthélemy et Philippe à ces mêmes régions – ce qui montre que les apôtres connaissaient la localisation des tribus israélites, à leur époque.
Les historiens associent les Scythes avec un peuple appelé les Sacae. Dans sa traduction de l’ouvrage d’Herodotus, The Histories, Rawlinson associe les Sacae – mentionnés sur le fameux « Behistun Rock », dans le nord-ouest de l’Iran, que Darius avait fait écrire vers l’an 500 avant notre ère – aux « Bit Khumri de Samarie, ou aux dix tribus d’Israël » (page 378). Le livre apocryphe, 2 Esdras, déclare : (après la chute de l’Empire assyrien) « les dix tribus […] se consultèrent [… pour aller] vers une terre éloignée [… et elles] entrèrent dans l’Euphrate, par les passages étroits du fleuve » (2 Esdras 13 :40-45) – elles montèrent vers le nord, en traversant la Crimée. Au 19ème siècle, l’écrivain londonien, Sharon Turner, publia : « Les émigrants scythes traversèrent l’Araxe [une rivière située entre la mer Noire et la mer Caspienne], ils quittèrent l’Asie et envahirent les Cimmériens, qui étaient rapidement apparus en Europe, au septième siècle avant l’ère chrétienne » (The History of the Anglo-Saxons, volume 1, page 98). Turner décrit comment les Scythes et les Cimmériens (Kimbri, Kumri ou Cymry) finirent par atteindre la Grande-Bretagne, et « les Gallois, qui sont leurs descendants, se sont toujours appelés Cymry » (ibid., page 34) – et effectivement, on peut voir, encore aujourd’hui, ce nom sur leurs cartes postales !
Les critiques sont sceptiques ; le professeur Parfitt qualifie de « bizarre » et de « peu d’importance », l’idée de chercher les dix tribus perdues d’Israël en Amérique, en Grande-Bretagne et parmi les peuples celtiques anglo-saxons issus du nord-ouest de l’Europe (Parfitt, pages 53, 64). Il affirme aussi que des individus à la réputation douteuse, et des érudits des années 1600 et 1700, ont « inventé une généalogie israélite pour les Britanniques » (The Lost Tribes of Israel, pages 41-61). Mais il ignore tout simplement des faits historiques importants. Par exemple, la Déclaration d’Arbroath de 1320 – la déclaration d’indépendance écossaise – affirme que les ancêtres des Écossais étaient venus de la Scythie en passant par l’Espagne, vers l’an 500 apr. J.-C. – soit environ 1200 ans après la conquête de la Samarie par les Assyriens, en 721 av. J.-C. (voir The Story of Celto-Saxon Israel, Bennett, pages 96-99). Le britannique Gildas, dans un ouvrage datant des années 500 de notre ère, décrit l’invasion anglo-saxonne comme un châtiment divin sur « ces Israélites » – les Britanniques (De Excidio Britanniae). Les premières annales de l’Irlande appellent certains des tous premiers habitants de l’Ile les « Tuatha de Danann » (The Story of the Irish Race, MacManus, pages 2-6 ; The Flowering of Ireland, Scherman, pages 51-55), qui peut se traduire par « la tribu de Dan » – l’une des tribus d’Israël. Les « Tuatha de Danann » d’Irlande seraient le même peuple que les « Danoi » de Grèce, qui, d’après les légendes locales, étaient montés de l’Égypte, vers l’an 1500 av. J.-C. – soit à peu près à l’époque de l’Exode des Israélites. L’une des caractéristiques de la tribu de Dan était de renommer les lieux qu’elle traversait ou qu’elle habitait (Josué 19 :40-48 ; Juges 18 :11-12, 26-29). Les prophéties bibliques révèlent que les Danites étaient des marins (Juges 5 :17), qui laisseraient leur marque là où ils passeraient : Chypre (appelée “Ia-Dnan”, ou l’Ile de Dan), le Danube, les Dardanelles, Dantzig et le Danemark (voir Bennett, pages 76-79).
En outre, au 17ème siècle, le cardinal Baroneous du Vatican et l’archevêque Ussher d’Irlande – l’un des plus grands érudits de son époque – apportèrent tous deux la preuve que les apôtres Jacques, Paul, Simon Pierre, Simon le Zélote et Joseph d’Arimathée, prêchèrent l’Évangile dans les Iles Britanniques (voir The Whole Works of James Ussher, volume 5, chapitre 1). Ce qui confirme que les apôtres ont suivi l’ordre de Jésus « d’aller vers les brebis perdues de la maison d’Israël ».
Mais pourquoi est-il si important, aujourd’hui, de connaître l’identité et la localisation des tribus d’Israël ? Les prophéties bibliques révèlent les caractéristiques des tribus d’Israël, qui se dégageraient « dans la suite des temps » (Genèse 49 :1). Moïse prophétisa que les descendants des Israélites se corrompraient et connaîtraient des temps difficiles « dans la suite des temps » (Deutéronome 4 :27-30 ; 28 :26-29). Le prophète Jérémie a averti qu’il y aurait un temps « d’angoisse pour Jacob », ou une époque de tribulations et de châtiments à venir sur les nations israélites pécheresses (Jérémie 30 :1-15). Les serviteurs de Dieu ont reçu la mission d’avertir Son peuple des dangers auxquels il s’expose (Ésaïe 58 :1 ; Amos 3 :7). Connaître la localisation et l’identité des nations israélites modernes est une clef pour comprendre les prophéties bibliques relatives à l’avenir des descendants de l’ancien Israël, et cela nous aide à cibler notre message, alors que les prophéties sont en train de s’accomplir, aujourd’hui !