Cloner ou ne pas cloner ? | Le Monde de Demain

Cloner ou ne pas cloner ?

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On entend beaucoup parler de nos jours du clonage, mais cela avait déjà commencé il y a environ 30 ans. Dans les années 60, des embryologues clonèrent pour la première fois des grenouilles en laboratoire. C’était passionnant et cela semblait plutôt inoffensif à cette époque. Le procédé était relativement simple avec les grenouilles, car ce sont des amphibiens, qui se développent à l’extérieur du corps de la mère. Elles ne sont pas rattachées à la mère par un placenta.

Un chercheur a simplement retiré le noyau d’un œuf de grenouille non fécondé, et l’a remplacé par le noyau d’une cellule venant de la mère. Peu de temps après, l’œuf est devenu un têtard, puis une grenouille parfaitement identique à la mère.

C’est à peu près le même procédé qui fut utilisé pour le clonage des animaux au cours des décennies suivantes. Il y a quelques années, la brebis Dolly fit sensation dans le monde, car c’était le premier mammifère cloné. Le monde et la communauté scientifique furent surexcités par cet événement. Certains savants commencèrent alors à envisager la possibilité du clonage humain.

Récemment, nous avons appris que le tout premier chaton cloné avait été réalisé par l’Université A&M au Texas. Cette réussite, bien sûr, incita les chercheurs à croire que, s’il était possible de cloner des mammifères, il est également possible de cloner des êtres humains.

L’une des grandes préoccupations qu’engendrait le clonage humain, est le problème du vieillissement prématuré du clone. Les savants japonais ont trouvé, par exemple, que la plupart des souris clonées meurent de façon précoce du cancer du foie et de problèmes pulmonaires.

Si le clonage humain engendre des êtres déficients, comment les chercheurs les traiteront-ils ? Vont-ils les détruire, en soutenant qu’ils ne sont avant tout, que l’œuvre des savants ? D’autre part, si on les laisse vivre, qui paiera les factures médicales ?

La question du vieillissement prématuré pose un véritable problème. Il est bien connu qu’il semble y avoir un nombre pré-établi de division des cellules dans n’importe quel type de tissu humain. Le processus de vieillissement est irréversible lorsque l’horloge génétique et biologique ralentit ou stoppe la division des cellules.

Bien entendu, le clone produit à partir d’une cellule adulte a déjà un certain degré de vieillissement. Cet âge caché et évident sera-t-il transmis à toutes les cellules du nouveau clone ? Bon nombre de scientifiques sont préoccupés parce que le clone aura une durée de vie manifestement réduite. Faudrait-il tenter, ou serait-il moral de créer des clones humains qui auraient une durée de vie plus courte ?

Une autre question qui n’a pas encore été formulée aux savants est celle de l’intelligence dans un clone humain. Dans la Bible, nous trouvons une déclaration qui est peu comprise par la communauté scientifique, en ce qui concerne l’intelligence de l’homme.

Dans 1 Corinthiens 2 :11, nous lisons : « Qui donc, parmi les hommes, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? »

En d’autres termes, selon le Créateur, aucun être humain ne pourrait connaître les pensées humaines, ou penser comme un être humain, si l’esprit de l’homme n’est pas en lui.

Depuis quelques années, les recherches sur le cerveau ont révélé que, physiquement, le cerveau humain n’est supérieur que de 10 à 20% au cerveau des autres mammifères. En réalité, sur le plan de la pensée et de l’intelligence, l’homme est à des « années lumière » devant n’importe quel dauphin ou chimpanzé. Il y a un gouffre énorme dans la capacité intellectuelle que la légère supériorité du cerveau humain n’explique pas. La différence, selon le Créateur, est l’esprit humain que Dieu donne à chaque être humain.

La question demeurée sans réponse est la suivante : « Les clones humains recevront-ils l’esprit de l’homme de la part du Créateur, ou seront-ils semblables à des animaux intelligents ne possédant pas l’esprit humain ? » C’est une question à laquelle on ne pourra répondre qu’après la naissance du premier clone humain.

Une autre question-clé concerne nos origines, en tant que race humaine. Avons-nous simplement évolué pour atteindre notre état actuel, ou existe-t-il un Créateur qui nous a conçus tels que nous sommes ? En d’autres termes, si nous sommes le produit d’une sélection naturelle, devrions-nous pratiquer maintenant une sélection contre-nature parmi les clones humains ? Par exemple, choisirions-nous les plus intelligents, ou les plus parfaits spécimens de beauté physique pour le clonage ?

Certains parmi ceux qui souhaiteraient être clonés, pensent qu’ils pourraient mener une autre vie […] goûter un peu à l’immortalité, d’une certaine façon.

Mais il est clair que cela sera impossible ! Des vrais jumeaux qui sont, dans un sens, des clones génétiques l’un de l’autre, ont une conscience et une identité distinctes. En réalité, la vie des clones ne devrait pas fonctionnait différemment.

Il est probable que le développement des clones humains s’accomplisse de notre vivant. Mais à quel prix ? Les hommes se lanceront-ils vers l’inconnu des expériences scientifiques, pour en fin de compte, n’aboutir qu’à la mort ?

La Bible nous révèle que Dieu interviendra bientôt dans les affaires du monde et mettra fin à cet acharnement insensé de bricoler ce que Dieu a créé d’une main de maître : le corps humain, le cerveau humain, l’esprit humain.

Selon le plan de Dieu, le corps humain a été créé pour ne vivre qu’un certain nombre d’années. Il n’est qu’une structure temporaire pour nous permettre d’acquérir de l’expérience. La volonté de Dieu consiste à permettre aux êtres humains de recevoir un entraînement selon Son mode de vie, afin de se préparer à devenir un jour membres de la Famille divine.

Dieu veut agrandir Sa Famille spirituelle et vous permettre, le moment venu, de devenir un membre effectif de la Famille divine. En réalité, l’intention de Dieu est de développer Son esprit en vous, pour que vous puissiez penser réellement comme Lui et devenir un fils de Dieu ; un Dieu qui vivra éternellement !

Que préférez-vous donc ? Être cloné comme le proposent certains scientifiques, pour en fin de compte mourir (et vous, et votre clone) ? Ou préfèreriez-vous plutôt naître effectivement dans la Famille divine et vivre éternellement ?

Si vous préférez la deuxième possibilité, lisez notre brochure intitulée Votre ultime destinée.

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