Vers une Europe à deux vitesses

La chancelière allemande Angela Merkel prévoit d’utiliser les réunions européennes de la fin du mois pour « aller de l’avant avec un projet d’union politique donnant de plus grands pouvoirs à Bruxelles » (EU Observer, 7 juin 2012).

Selon Mme Merkel, « cela signifie qu’à l’avenir, étape par étape, nous devons donner plus de puissance à l’Europe et lui accorder un droit de regard beaucoup plus grand » (ibid.). Elle a aussi noté que les « États ambitieux » en Europe ne devaient pas être freinés par les « récalcitrants ». Des responsables de l’administration européenne ont déjà fait des propositions permettant d’augmenter l’intégration des pays et du secteur financier.

L’Allemagne a joué un rôle majeur dans les plans de sauvetage financiers européens et « maintenant [elle] est également en train de dominer les débats concernant une intégration politique accrue » (ibid.). Suite à la demande de l’Espagne, cette semaine, de recapitaliser ses banques, de grandes questions font surface quant à l’avenir de l’Union européenne. L’euro va-t-il subsister, ou sera-t-il remplacé par une autre monnaie ?

Les prophéties bibliques révèlent qu’une puissante bête émergera en Europe à la fin de cette ère, elle sera composée de dix rois, ou dix nations, qui remettront leur souveraineté à une autorité centrale (voir Apocalypse 17). Cette puissance de la bête sera vraisemblablement conduite par l’Allemagne – une nation dont l’influence est en hausse constante en Europe. Pour en apprendre davantage sur le rôle à venir de l’Allemagne, lisez ou relisez notre article intitulé Allemagne : Un quatrième Reich ?