Mépriser ce qui est bon !

Une journée après que la Caroline du Nord, aux États-Unis, ait approuvé un amendement interdisant le mariage entre personnes de même sexe, Barack Obama est devenu le premier président des États-Unis à soutenir publiquement le mariage homosexuel (YahooNews.com, 9 mai 2012).

Les déclarations du président Obama ont créé des controverses à travers le monde entier. Lors d’une cérémonie se déroulant à l’université de Caroline du Nord, le maire de New York, Michael Bloomberg, a condamné la nouvelle législation de l’état, la qualifiant de « recul pour les droits civiques » (Associated Press, 13 mai 2012).

En Australie, les déclarations du président Obama ont encouragé un sénateur à critiquer les dirigeants conservateurs, « qui sont toujours enfermés dans des idées du passé, à aller de l’avant et à rejoindre la majorité des Australiens qui pensent que la nation devra offrir à l’avenir l’égalité du mariage ». À Melbourne, un membre du clergé anglican a déclaré que le mariage australien était discriminatoire. Il note qu’il est « déshumanisant de dire à quelqu’un que son amour n’est pas juste ». À Sidney, un pasteur baptiste a déclaré devant sa congrégation (divisée sur le sujet) : « Il y a une peur constante chez certains chrétiens conservateurs et ils essaient de dégrader le souhait premier [chez les homosexuels] pour la monogamie, la fidélité et l’unité familial » (Associated Press, 10 mai 2012).

Cependant, de nombreux « conservateurs » ont désapprouvé et condamné les déclarations du président Obama. La Conférence des Évêques catholiques américains a déclaré que les déclarations du président étaient « profondément attristantes » (www.osservatoreromano.va, 11 mai 2012). Cependant, l’immoralité devient la norme.

En France, le nouveau président élu François Hollande et sa concubine Valérie Trierweiler sont à présent le premier couple NON marié à être investi dans cette fonction. Lorsque la question lui fut posée, M. Hollande a répondu que le mariage « n’est pas une chose qu’on fait sous prétexte qu’on devient président de la République. La décision nous appartient » (Le Figaro, 9 mai 2012). Selon un récent sondage mené par Harris Interactive (15 mai 2012), la majorité des Français (79%) considère que la relation libre du président ne constitue pas un problème moral.

Les prophéties bibliques avaient annoncé ces événements depuis longtemps. L’apôtre Paul avait prophétisé : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs […] irréligieux […] intempérants […] ennemis des gens de bien […] aimant le plaisir plus que Dieu » (2 Timothée 3 :1-4). Le prophète Ésaïe avertit également qu’une époque viendrait où les nations d’Israël appelleraient « le mal bien, et le bien mal » (Ésaïe 5 :20). En voyant les événements mondiaux, nous devons nous souvenir que les Écritures montrent clairement que lorsqu’une nation se détourne des instructions divines, elle s’expose à de graves conséquences (Lévitique 18 :22-28).