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« Dans une lettre publiée mardi, le pontife demande que les femmes ayant avorté – et les médecins ayant pratiqué les avortements – soient pardonnées, pendant “l’année du jubilé” de l’Église, [une année] autoproclamée qui durera une grande partie de l’année prochaine. Selon la doctrine catholique, l’avortement est un péché tellement grave que ceux qui le pratiquent ou qui y ont recourt sont automatiquement excommuniés » (Deutsche Welle, 1er septembre 2015).
« François a écrit : “J’ai décidé […] pendant l’année du jubilé, que tous les prêtres auront la capacité d’absoudre du péché d’avortement tous ceux qui l’auront commis et qui demanderont le pardon avec une pénitence sincère” […] Dans l’Église catholique, le jubilé est une année spéciale de rémission des péchés et de pardon universel qui a lieu tous les 25 ou 50 ans » (ibid.).
Bien que l’avortement soit clairement un meurtre (voir “L’avortement : un nouvel holocauste ?”), le Christ est mort pour que tous les pécheurs viennent à la repentance (1 Pierre 3 :9) et la repentance est nécessaire pour que les péchés soient pardonnés (Actes 2 :38). Cependant, les Écritures ne donnent nulle part aux êtres humains la prérogative d’absoudre les péchés ou de fixer une période pendant laquelle les gens ont l’opportunité de se repentir. Que Dieu hâte le jour où toute l’humanité connaîtra la puissance du sang versé par le Christ pour pardonner nos péchés (Matthieu 26 :28), ainsi que les bénédictions qui accompagnent une vie d’obéissance à Dieu et à Ses voies. Pour apprendre ce que la Bible enseigne au sujet de la repentance, lisez notre article Existe-t-il un péché impardonnable ?