Le baron zu Guttenberg revient d’exil | Le Monde de Demain

Le baron zu Guttenberg revient d’exil

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La vice-présidente de l’Union européenne, Neelie Kroes, a invité Karl-Theodor zu Guttenberg à Bruxelles « pour aider à fournir un soutien permanent aux internautes, aux blogueurs et aux cyber-activistes vivant sous des régimes autoritaires ».

Le baron zu Guttenberg était présent en tant qu’ancien « ministre fédéral de la Défense, de l’Economie et de la Technologie, en Allemagne » ; à l’époque, beaucoup pensaient qu’il était en route pour être le prochain chancelier allemand, avant que l’opinion apprenne qu’il avait plagié de larges extraits dans la rédaction de sa thèse doctorale (Europa.eu, 12 décembre 2011).

Ces derniers mois, il résidait aux États-Unis dans une sorte d’auto-exil, travaillant au sein d’un des principaux groupes de réflexion. Le retour du baron zu Guttenberg en Europe a été relativement discret, même s’il n’est pas passé inaperçu. Certains l’ont accusé de tenter un retour politique – ce que le baron a réfuté. Cependant, nombreux sont ceux à penser que l’opinion publique lui pardonnera son erreur de rédaction après un certain laps de temps. Ce sentiment est partagé par la vice-présidente de l’Union européenne lorsqu’elle fut interrogée à propos du passé mitigé de zu Guttenberg : « Kroes insista sur le fait que c’était elle qui avait contacté zu Guttenberg, et non l’inverse. “Je recherche des [gens] talentueux, je ne recherche par des saints” » (Financial Times, 12 décembre 2011).

Les Écritures révèlent qu’à la fin des temps, un « homme fort » fera son apparition et qu’il dirigera l’Europe. Cet homme aura la puissance et le charisme nécessaires pour gouverner l’Europe d’une façon stupéfiante (voir Daniel 9 :27 ; 11 :21-23 ; Apocalypse 13 :1-10). Bien que nous ne connaissions pas le futur rôle de zu Guttenberg, il descend d’une lignée royale, il est très éduqué, bien introduit et ambitieux. Il fait assurément partie des personnes à surveiller, comme de nombreux journalistes de la presse généraliste le reconnaissent.