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« La crise de l’euro va donner à l’Allemagne l’empire dont elle a toujours rêvé » pouvait-on lire sur le blog de Peter Osborne, correspondant politique en chef du Telegraph.
Osborne faisait référence à l’accord donné par les dirigeants européens au plan de « sauvetage » emmené par l’Allemagne pour renflouer la Grèce et le Portugal – une décision qui aura probablement des répercussions en Espagne, en Italie et en Irlande. Cela signifie que l’Allemagne, et les économies européennes les plus fortes, vont supporter la majeure partie de la facture – et que les impôts allemands vont servir à soutenir la Grèce et le Portugal, tandis que ces nations vont travailler pour rembourser leur dette. Dans certains cas, les délais de remboursement ont été allongés à 40 ans ! D’un autre côté, cela ouvre un formidable marché potentiel pour les biens allemands à l’avenir.
M. Osborne déclare également « En autorisant une augmentation massive des fonds de sauvetage qui soutiennent les membres périphériques de l’Union européenne (principalement pour empêcher la contagion de se répandre en Italie et en Espagne), la zone euro a franchi une étape décisive en devenant une union fiscale. Si la résolution est acceptée par les parlements nationaux, la journée d’hier [le 20 juillet 2011] marquera le “moment fatidique” où l’Europe aura cessé d’exister, sauf en tant que vestige, comme un ensemble d’états-nations. Elle aura alors un seul gouvernement économique, une monnaie et une politique étrangère. Cette intégration sera si grande que les contribuables des nations les plus prospères devront payer pour les organismes de protection sociale et de retraite des nations défaillantes de l’UE… Le moment fatidique d’hier pour l’Union européenne signifie que l’Allemagne est sur le point de réaliser le rêve de Bismarck d’un empire économique s’étirant de l’Europe centrale jusqu’à l’est de la Méditerranée » (Telegraph, 21 juillet 2011 ; EU Observer, 26 juillet 2011).
Selon une source conservatrice, « l’Allemagne est sur point de devenir une fois encore une grande nation… Le scénario-cauchemar français d’une Allemagne débridée est maintenant possible » (Stratfor, 26 juillet 2011).
Les remarques d’Osborne sont particulièrement saisissantes à la lumière des prophéties de Dieu pour les temps de la fin concernant la future puissance de la bête qui regroupera dix royaumes, ou dix nations (Apocalypse 17 :7-13). Ce groupe de royaumes donnera sa puissance à la bête. En Europe, nous voyons maintenant que les nations débitrices seront obligées de se soumettre aux nations européennes les plus riches, notamment l’Allemagne, dans les années à venir. Il sera très intéressant d’observer comment tout cela va se mettre en place par rapport à Apocalypse 17.