L’Allemagne forcée à diriger

L’Allemagne s’affirme de plus en plus en prenant des décisions pour son avenir, avec ou sans ses alliés. « L’Allemagne est devenue le premier pays de l’OTAN à annoncer sa ferme intention de participer à une mission d’entraînement pour l’armée afghane après la fin de la mission de la FIAS en 2014 […] Berlin attendait de connaître la décision des États-Unis […] pour donner le ton […] Mais Washington étant incapable de se décider et ayant repoussé la mise en place d’un plan détaillé à l’automne 2013, Berlin a opté pour une autre solution » (Der Spiegel, 19 avril 2013).

L’Allemagne semble frustrée par le manque de décisions concrètes de ses alliés dans les affaires mondiales. « Les avancées dans l’Union européenne sont au point mort pour l’instant car la France et l’Allemagne n’arrivent pas à s’entendre […] Un an après le début du mandat de Hollande, les relations franco-allemandes sont encore pires que ce que les pessimistes des deux pays avaient prédit. Berlin et Paris sont en désaccord sur pratiquement tous les sujets dès qu’il s’agit de régler la crise actuelle… » (Der Spiegel, 1^er mai 2013).

« Les politiques mondiales sont au point mort depuis quelques années, les États-Unis ne voulant pas montrer leur leadership, tandis que l’Europe et les autres grandes puissances sont incapables de remplir le vide […] L’Europe n’est pas en position de fournir un leadership décisif. Et les États-Unis ne veulent plus le faire » (Der Spiegel, 1^er février 2013).

La Bible décrit comment la puissance d’une bête européenne aux temps de la fin, conduite par l’Allemagne (l’Assyrie), dominera le monde économiquement et militairement (Ésaïe 10 :5-14 ; Apocalypse 13 :1-4 ; 17 :12-14). Alors que les alliés de l’Allemagne montrent de moins en moins d’entrain à diriger le monde, l’Allemagne pourrait être forcée à assurer ce rôle de dirigeant sans le vouloir (Ésaïe 10 :7). Lisez notre article idoine : Un Quatrième Reich ?