“L’Allemagne a trois mois pour sauver l’euro”

Le titre de cette nouvelle est, en fait, une déclaration du milliardaire George Soros (Telegraph, 3 juin 2012).

Soros pense que la « fenêtre estivale » pourrait permettre à l’Allemagne et à la Bundesbank de sauver le navire européen du naufrage, car « dans une crise, les créanciers sont au poste de commandement et rien ne peut être fait sans le soutien de l’Allemagne » (Telegraph, 3 juin 2012). Pendant ce temps, les nations européennes se préparent à l’éventualité d’un effondrement économique et les observateurs notent que l’Union monétaire européenne est « en danger de désintégration » à moins que l’Allemagne consente à une union fiscale totale. Accentuant le sens de l’urgence, « l’ancien Vice-chancelier allemand, Joschka Fischer, a déclaré que les dirigeants européens n’avaient plus que deux semaines pour sauver le projet [européen] ».

Plusieurs nations ont parlé de la possibilité d’abandonner l’euro pour retourner à une monnaie nationale. L’ex-Premier ministre italien, Silvio Berlusconi, a proposé l’idée d’imprimer une monnaie semblable à l’euro afin d’avoir davantage d’euros, sans l’accord de l’UE (ibid.). Il est intéressant de noter que cette semaine, les dirigeants européens ont assuré à la Russie que l’euro était « un placement sûr » (EU Observer, 4 juin 2012).

La situation financière européenne arrive à un tournant et l’Union européenne telle que nous la connaissons depuis 20 ans se prépare à vivre des changements radicaux, peut-être vers sa forme finale prophétisée. Les prophéties bibliques révèlent que la puissance de la bête européenne, qui émergera à la fin de cette ère, comprendra dix dirigeants ou dix nations qui lui « donnent leur puissance » (Apocalypse 17 :7-13). Ces dirigeants, ou ces nations, ont « un même dessein » et ils « reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête ». Nous sommes sur le point de voir cette bête prendre forme. Pour en apprendre davantage à ce sujet, lisez notre brochure La bête de l’Apocalypse.