Les méthodistes unis annulent l’interdiction d’avoir un clergé homosexuel

Depuis quarante ans, l’Église méthodiste unie (UMC) interdisait l’ordination de membres du clergé homosexuels. Toutefois, en avril, l’Église a voté à une écrasante majorité, 692 voix contre 51, l’annulation de cette interdiction (umnews.org, 1er mai 2024). Comme l’a fièrement observé un membre du clergé de l’UMC après le vote, « avec l’approbation et l’acceptation des choses aujourd’hui [...] nous commençons à voir le dénouement, l’effacement, le démantèlement de l’hétérosexisme » (BBC, 2 mai 2024). Cependant, de nombreux membres de l’UMC ne sont pas à l’aise avec le programme progressiste qui gagne du terrain au sein de la dénomination, et plus de 7600 congrégations se sont d’ores et déjà désaffiliées de l’UMC au cours des dernières années. Avec le départ de nombreux conservateurs, le vote en faveur de l’annulation de l’interdiction du clergé homosexuel a été facilement remporté.

L’UMC est considérée comme plus libérale dans sa théologie que beaucoup d’autres dénominations chrétiennes. Pourtant, avant 2019, son organe de décision renforçait en fait sa position conservatrice sur certaines questions morales. Le récent vote démontre clairement la trajectoire de plus en plus immorale que poursuivent de nombreux individus qui se considèrent chrétiens, ce qui est conforme à la prophétie biblique. Concernant la condition des nations issues de l’antique Israël à la fin des temps, le prophète Osée mit en garde : « Ils se repaissent des péchés de mon peuple, ils sont avides de ses iniquités […] car l’esprit de prostitution égare, et ils se prostituent loin de leur Dieu » (Osée 4 :8-12). Non seulement les peuples des nations modernes de souche israélite rejettent les voies de Dieu à un rythme effréné, mais leurs chefs spirituels font également de même. Pour en savoir plus sur la direction morale que prennent de nombreuses nations occidentales, lisez « Une société qui a rejeté Dieu ».