L’impact d’un nouveau pape

Mercredi soir, les 115 cardinaux à l’enfermement ont élu un nouveau pape.L’ancien archevêque de Buenos Aires, en Argentine, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, 76 ans, est devenu le premier pape non-européen depuis 1200 ans. Il représente l’Église d’Amérique latine ainsi que l’Église catholique au sud de l’équateur – la région où elle grandit le plus. Perçu comme un homme chaleureux et ouvert, le pape François n’est pas charismatique, mais il est connu pour son calme et son attitude modeste, son humilité et son mode de vie simple. C’est aussi un conservateur sur l’aspect social, issu d’une nation perçue par certains comme la nation catholique la plus conservatrice d’Amérique latine (Miami Herald, 4 mars 2013).

Le cardinal Bergoglio, qui a des origines italiennes, a choisi le nom de pape François, en référence au saint patron italien, François d’Assise (CBS, 13 mars 2013). Ce nouveau « pape du peuple » a une lourde tâche car il hérite d’une Église rongée par les luttes internes, les intrigues et les scandales sexuels. Nous allons voir quel impact un homme calme et humble pourra avoir à l’échelle mondiale sur cette Église aux politiques figées.

Une chose est certaine, le pape François conduit une Église qui cherche activement le retour de ses filles dont elle est privée (Ésaïe 47 :8). Il dirige aussi une grande Église dont la prophétie annonce qu’elle conduira le futur roi du Nord, ou la bête, qui s’élèvera en Europe (Apocalypse 13 et 17). Pour en apprendre d’avantage sur l’Église romaine, lisez notre article Retours, rébellions et Rome.