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La mystérieuse « marque de la bête » a fasciné des générations d’amateurs et d’experts en religion. Beaucoup ont essayé de résoudre ce mystère à leur façon, en déployant une panoplie d’idées pittoresques mais erronées. Depuis la monnaie jusqu’aux codes à barres, les spéculations ont associé tout et n’importe quoi avec la marque de la bête. Mais la Bible donne la définition de ses propres symboles et ce qu’elle révèle concernant la marque de la bête devrait attirer notre attention, surtout si l’on tient compte de la situation en Europe.
Le passage des Écritures parlant de la « marque de la bête » se trouve dans un des livres les moins compris de la Bible. « Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (Apocalypse 13 :16-17). Le verset suivant parle du « nombre » de la bête (666), mais cela ne fait déjà plus partie du sujet précédent concernant la « marque » de la bête.
Qu’est-ce que la marque de la bête ? Puisque la Bible s’interprète elle-même, nous devrions y trouver la réponse. La Bible utilise les mêmes éléments de langage pour se référer à l’intériorisation de la loi de Dieu ainsi qu’à ceux qui acceptent la marque de la bête : « Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux » (Deutéronome 6 :8). Le mot hébreu pour « signe » utilisé dans ce contexte peut aussi être traduit par « marque ».
Dieu possède une « marque », ou un « signe », qui identifie Ses serviteurs. Ce signe est un mode de vie symbolisé par la pensée (le front) et les actions (les mains) de ceux qui adhèrent à Ses lois. Dieu nous dit plus spécifiquement que Son sabbat est un « signe », ou une marque, entre Lui et Son peuple (Exode 31 :13, 17). Si vous souhaitez en apprendre davantage sur la marque de la bête, vous pouvez lire le chapitre 4 notre brochure intitulée La bête de l’Apocalypse – Mythe, métaphore ou réalité à venir ?
Mais quel est le rapport entre tout cela et les événements actuels en Europe ? Nous sommes sur le point de voir apparaître de nouveaux textes de loi qui imprimeront une identité différente à l’Europe. Dieu identifie Son peuple grâce au sabbat, cependant l’Europe sera bientôt identifiée par un autre signe – l’observance du dimanche. Cela rappelle l’époque de l’Empire romain sous l’empereur Constantin lorsqu’il demanda à ce que le dimanche soit observé comme « le jour vénérable du Soleil » (“Sunday Legislation”, Schaff-Herzog Encyclopedia of Religion Knowledge). L’Église de Rome persécuta tous ceux qui refusèrent d’abandonner l’observance du sabbat pour celle du dimanche, d’après l’ordre de Constantin.
L’année dernière, l’influente Commission des Épiscopats de la Communauté européenne (COMECE) a publié une déclaration sur l’économie sociale de marché. Dans ce document, la COMECE note : « Les autorités publiques ont, par conséquent, le devoir de garantir des temps et des espaces de vie dans lesquels le marché est absent […] Ainsi, l’activité du marché est restreinte, à juste titre, les jours fériés légaux et les dimanches » (“Déclaration des évêques de la COMECE sur l’économie sociale de marché”, page 17, 12 janvier 2012).
L’Union européenne possède déjà une loi, connue en tant que Directive sur le temps de travail, qui impose à chaque État de « faire en sorte que chaque travailleur ait droit à […] une période de repos hebdomadaire minimale de 24 heures sans interruption pour chaque tranche de sept jours ». Maintenant, en plus de la COMECE, un mouvement de plus en plus populaire se répand à travers l’Europe pour demander à ce que la Directive sur le temps de travail soit modifiée pour imposer l’observance du dimanche en Europe. L’Alliance européenne pour le dimanche (European Sunday Alliance) a été formée pour soutenir une loi en faveur du « dimanche sans travail ».
Ces deux organisations exercent de fortes pressions sur les dirigeants européens pour adopter non pas la marque du sabbat de Dieu, mais la marque de l’observance du dimanche. Comme à l’époque de Constantin, la relation complexe entre l’Église et l’État se préparer à estampiller une nouvelle fois la marque de la bête sur les citoyens de l’Europe. Accepterez-vous cette marque, ou accepterez-vous plutôt la marque de Dieu ? Pour en apprendre davantage sur le « signe » donné par Dieu à Son peuple, lisez notre brochure intitulée Quel est le jour du sabbat chrétien ?