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Au 20ème siècle, la philosophie du relativisme moral est entrée dans le système éducatif et elle est devenue prédominante dans la culture moderne des nations occidentales. La morale absolue fut enseignée et encouragée pendant des siècles dans le monde chrétien occidental où cette nouvelle philosophie s’est maintenant implantée. Croyez-vous au relativisme moral… ou à la morale absolue ?
Dans le passé, la Bible avait une influence significative sur la morale du monde occidental. La plupart des bases morales des nations du Commonwealth britannique, des États-Unis et de nombreuses nations d’Europe occidentale trouvent leurs origines dans les principes bibliques soutenus par les fondateurs de la nation. Ces lois nationales furent fortement influencées par les lois et les principes bibliques. Mais au 20ème siècle, une philosophie émergeante s’est opposée et a remplacé les instructions et la morale enseignées dans la Bible. Cette philosophie porte le nom de « relativisme moral ». L’encyclopédie philosophique Stanford déclare : « Dans la période d’après-guerre, les philosophes ont commencé à consacrer beaucoup d’attention au relativisme moral. » Cette philosophie commença à être enseignée dans les universités, puis dans les lycées et les collèges.
Vu le nombre de livres et d’articles consacrés à ce sujet, le relativisme moral est une croyance largement répandue. Autour d’un point de vue commun, il existe néanmoins de grandes divergences. Cependant, selon cette philosophie, ceux qui ont des points de vue différents doivent être tolérés.
Il n’est pas surprenant que le point de départ du concept de relativisme moral soit que la morale n’est pas absolue – il n’y a pas d’autorité morale. Puisque la morale dépend d’un individu, d’un groupe, d’une société ou d’une culture, il n’y a pas de limites aux variantes et aux « idéologies » basées sur le relativisme moral. En fin de compte, chacun peut avoir ses propres valeurs morales.
L’encyclopédie philosophique Stanford déclare également : « Bien que le relativisme moral n’ait pas été un sujet dominant dans la philosophie ou dans les autres disciples avant le 20ème siècle, ses origines sont anciennes. » Les philosophes grecs d’antan avaient un point de vue similaire au relativisme moral. Ils pensaient qu’il n’y avait pas vérité ou de connaissances morales absolues.
En remontant encore dans le temps, nous trouvons aussi le rejet de la connaissance divine, dès le commencement, dans le jardin d’Éden. Ève fut séduite par le serpent et elle rejeta les instructions claires de Dieu. Depuis lors, l’humanité a fait ce qui semble juste à ses propres yeux (Deutéronome 12 :8 ; Juges 17 :6 ; 21 :25 ; Proverbe 21 :2). L’homme s’est arrogé le droit de décider ce qu’il pense être bon ou mauvais.
Le problème est que l’autodéterminisme de ce qui est bon ou mauvais crée des problèmes et finit par conduire à la mort. « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort » (Proverbe 14 :12). De nombreux problèmes sociaux sont le résultat de cet autodéterminisme de ce qui est bon ou mauvais. En considérant tous les problèmes de ce monde, l’humanité n’est ni capable, ni qualifiée, pour déterminer ce qui est moral ou non. Le rejet complet par l’humanité des décisions de Dieu concernant le bien et le mal a conduit aux résultats que nous voyons à travers l’histoire humaine.
Dieu donna un code moral, les Dix Commandements, des statuts et des lois qui définissent ce qui est bon ou mauvais. Il déclara : « Vois, je mets aujourd’hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal […] Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30 :15, 19).
Jésus déclara : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir » (Matthieu 5 :17). Ésaïe prophétisa au sujet du Christ : « L’Éternel a voulu […] publier une loi grande et magnifique » (Ésaïe 42 :21). Certaines versions traduisent ce verset par : « Il a magnifié la loi. » Cette loi, comme la Bible toute entière, révèle une morale absolue que nous devons tous suivre.
Pour en apprendre davantage, lisez nos brochures Les Dix Commandements et La Bible : Réalité ou fiction ?, ainsi que notre article Promouvoir le mal, condamner le bien !