Dans les rues du Caire

Bientôt deux ans après avoir écrit ce commentaire, le nouveau gouvernement égyptien est assiégé et connait des manifestations violentes dans les rues du Caire contre les décisions dictatoriales du président Mohamed Morsi. Il a rapidement consolidé sa puissance et son influence. Il a récemment été complimenté par le Département d’État américain pour son intervention dans le cessez-le-feu entre le Hamas et Israël lors des derniers échanges de missiles entre Gaza et Jérusalem, faisant craindre une reprise de la guerre dans la région. Cependant, ses actions contestables et ses positions inflexibles contre les nouveaux manifestants ont suscité beaucoup d’émoi.

C’est une situation embarrassante pour la politique étrangère des États-Unis car ils avaient encouragé les démonstrations de force contre le régime de Moubarak, disant qu’il s’agissait là de la mise application d’un processus démocratique.

Cependant, nous ne devrions pas être surpris. Pr Bernard Lewis, de l’université de Princeton, expert reconnu sur le Moyen-Orient et l’islam, parla de l’approche islamique de la démocratie dans son livre acclamé, La crise de l’islam. Il écrivit : « Pour les islamistes, la démocratie, exprimant la voie du peuple, est la route vers le pouvoir, mais c’est une route à sens unique, sans retour en arrière… » La démocratie offrant la liberté à tous les citoyens est louable, mais difficile à atteindre dans la culture islamique qui domine le Moyen-Orient.

Pendant ce temps, nous voyons la guerre civile et destructrice qui ravage la Syrie et qui menace de se propager au Liban. Dans les coulisses, les diplomates essaient désespérément de trouver des solutions qui ne viennent pas. Aussi troublant que cela puisse paraître, nous assistons à l’accomplissement des prophéties qui révèlent les grandes lignes de ce qui arrivera dans les mois et les années à venir.

Les noms des anciens pays ou régions du Moyen-Orient, comme l’Égypte, la Syrie, le Liban, la Jordanie, Gaza ou d’anciennes villes comme Damas et Jérusalem, sont régulièrement mentionné dans la Bible et ces lieux ont été le théâtre d’événements significatifs dans le passé. Il est fascinant de voir que ces places antiques sont encore mentionnées de nos jours dans les actualités.

Les oppositions sanglantes dans la région remontent aux origines de ces peuples issus de deux personnages bibliques, Ésaü et Ismaël. Vous pouvez lire leurs origines dans le livre de la Genèse, aux chapitres 16 et 27. Mélangez cela avec l’islamisme radical, la « religion de l’épée », et vous obtenez un terrain favorable pour la poursuite de ce conflit qui devient une crise aux proportions mondiales. L’Iran, hostile et versatile, jouera également un rôle, encore imprécis pour l’instant, dans cet ensemble de nations. D’autres pays musulmans comme l’Arabie Saoudite, la Turquie, l’Irak, l’Afghanistan et le Pakistan sont aussi concernés.

Le point commun de toutes ces factions rivales et de toutes les sectes dans la région est la haine immense qu’elles vouent à la petite nation d’Israël et à ses fidèles alliés, les États-Unis et la Grande-Bretagne. Jérusalem est leur centre d’attention et ils essaient de saisir chaque opportunité qui se présente à eux pour prendre le contrôle de cette capitale convoitée.

La Bible contient de nombreuses prophéties décrivant l’avenir glorieux de Jérusalem lorsqu’elle deviendra la capitale du gouvernement de Dieu, après le retour de Jésus-Christ dans la gloire et la puissance. Finalement, une ère de paix et de prospérité sera établie.

Mais avant cela, les rues du Caire et des autres villes du Moyen-Orient seront remplies de manifestations violentes et de conflits entre des factions rivales qui se battent avec rage pour arriver au pouvoir.

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