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Le monde moderne admet que Jésus-Christ n’est pas venu au monde un 25 décembre ! Mais personne ne connaît la date exacte de Sa naissance, la Bible est silencieuse à ce sujet et ce manque d’information est très significatif en lui-même. Si Jésus-Christ avait voulu que l’on célèbre le jour de Sa naissance, Il aurait certainement fait savoir à Son peuple quand le célébrer !
Cette omission démontre que ce jour n’était en aucun cas un point de repère pour les apôtres. L’anniversaire de la naissance du Christ ne les intéressait pas… Les premiers chrétiens n’attachaient pas d’importance aux anniversaires. À cette époque, seuls les païens célébraient les anniversaires de naissance. Faut-il alors s’étonner que l’Église apostolique n’ait pas célébré l’anniversaire de la naissance du Christ ?
La célébration des anniversaires de naissance est une coutume païenne, pas une coutume du peuple de Dieu. L’Encyclopédie Catholique déclare : « Dans les Écritures, seuls les pécheurs célèbrent leurs anniversaires, mais pas les saints » (“Noël”, édition 1908).
Notez les extraits cités par M. Rod Reynolds dans son article intitulé Les chrétiens devraient-ils célébrer les anniversaires ? (Le Monde de Demain, mai-juin 2002) :
Vous rendez-vous compte que la tradition des vœux, des cadeaux, des gâteaux d’anniversaire et des bougies proviennent de la superstition et de l’idolâtrie ? « À l’origine, l’idée [des vœux d’anniversaire et de bonheur] tirait ses racines de la magie. L’exploitation des enchantements en faveur du bien ou du mal est le principal usage de la sorcellerie. La personne [qui fêtait son anniversaire] était principalement sujette aux sortilèges, car elle était alors environnée par les esprits. La veille de son anniversaire, ses anges gardiens, qui planaient au-dessus du lit, lui apportaient des prédictions sous forme de songes. Les vœux avaient une puissante influence sur la bonne ou mauvaise santé de la personne, car elle était plus proche du monde des esprits, ce jour-là. De bons vœux étaient synonymes de réussite, mais le contraire était également vrai. Le jour de son anniversaire, il fallait donc éviter ses ennemis et ne s’entourer que d’amis. “Happy Birthday”, “Joyeux anniversaire”, “Bon anniversaire” étaient les vœux traditionnels » (The Lore of Birthdays, Linton, page 20). « Celui qui fêtait son anniversaire était en danger ce jour-là, car il était à la merci des bons et des mauvais esprits ». Que fallait-il faire pour se protéger contre ces esprits malveillants ? « La présence des amis et le témoignage de leurs vœux aidaient à le protéger contre le danger inconnu et permanent » (Funk & Wagnalls Standard Dictionary of Folklore, Mythology and Legend, page 144).
Voyons maintenant ce que la Bible peut nous révéler au sujet de la naissance du Christ. Considérons l’époque du début de Son ministère.
Selon le prophète Daniel, Son ministère devait durer trois ans et demi (Daniel 9 :27) – la moitié d’une semaine, selon le principe biblique d’un jour pour un an (Nombres 14 :34). Nous savons aussi que le ministère du Christ prit fin à la Pâque, en l’an 31 de notre ère. Par conséquent, trois ans et demi avant le printemps de l’an 31 nous amènent au début de l’automne, en l’an 27.
La Bible nous enseigne que Jésus-Christ avait environ (“environ” est traduit du grec Hosei qui signifie “avait eu”) trente ans lorsqu’Il commença Son ministère (Luc 3 :23). Trente ans, c’était l’âge requis pour commencer une fonction dans la tente d’assignation, au service de Dieu (Nombres 4 :1-3).
Les Juifs considéraient que trente ans était l’âge de la maturité et de la véritable masculinité. Il faut donc en conclure, et ceci est très important, que si Jésus-Christ avait trente ans lorsqu’Il commença Son ministère au début de l’automne de l’an 27, alors Il devait être né au début de l’automne de l’an 4 avant notre ère.
Une autre preuve peut encore étayer notre démonstration. Au temps du Christ, le ministère des descendants d’Aaron à Jérusalem était divisé en vingt-quatre classes (selon les classes établies par le roi David 1000 ans plus tôt environ). À cette époque, il y avait tellement de prêtres qu’il leur était impossible de servir tous en même temps. Le roi David avait donc décidé que chaque classe servirait dans le temple pour une semaine, puis elle était remplacée par la classe suivante. Chaque classe avait un chef qui était désigné par le sort. Il devait alors offrir les sacrifices du soir et du matin, ainsi que l’offrande des parfums. Ces vingt-quatre classes, avec leurs noms propres, sont décrites dans 1 Chroniques 24 :3-4, 7-10.
Les écrits juifs nous révèlent que ces classes débutaient le sabbat à midi jusqu’au sabbat suivant à midi. C’est aussi ce que nous confirme l’historien Josèphe qui vécut à l’époque de l’apôtre Paul.
Ces classes servaient bi-annuellement, c’est-à-dire deux fois par an. Par conséquent, la première classe commençait à servir pendant la première semaine de l’année sacrée, la deuxième classe servait au cours de la deuxième semaine, et ainsi de suite, jusqu’à ce que les vingt-quatre classes aient accompli leur service.
Au cours de l’automne, la première classe recommençait à servir et les autres classes suivaient, selon l’ordre prescrit. Chaque classe se retrouvait donc en service deux fois par an, couvrant ainsi les 48 semaines du calendrier hébreu !
Cependant, à ces 48 semaines, il faut ajouter les trois saisons de fêtes de l’Éternel, pendant desquelles toutes les classes étaient réunies et servaient ensemble, à cause de la grande affluence à Jérusalem (Deutéronome 16 :16). Et lorsqu’un treizième mois était ajouté pour permettre aux saisons de tomber en leur temps fixé, les prêtres officiant le douzième mois poursuivaient leur service pendant le treizième mois.
Avec ces informations précieuses, on peut donc déterminer à quel moment chacune des vingt-quatre classes servait dans le temple et établir assez précisément le moment de la venue au monde du Christ.
Ces précisions données, on peut donc déterminer quand chacune des vingt-quatre classes servait dans le temple, et établir le moment assez précis de la venue au monde du Christ.
L’Évangile de Luc nous rapporte que Zacharie, sacrificateur de la classe d’Abia (Luc 1 :5), servait dans le temple lorsqu’une chose merveilleuse lui arriva. Un ange lui apparut pour lui annoncer que sa femme, avancée en âge, enfanterait bientôt un fils qui s’appellerait Jean (Luc 1 :7-9, 11-13).
Nous venons de lire que Zacharie était de la classe d’Abia, ou Abija en hébreu, et qu’il s’acquittait de ses fonctions selon le tour de sa classe, la huitième selon l’ordre établi dans 1 Chroniques 24 :10.
Mais la première saison de fêtes, lors des Pains sans Levain, tombe la troisième semaine du premier mois, semaine au cours de laquelle toutes les classes servaient ensemble. Un premier décalage apparaît à partir de cette semaine-là.
Ceci est arrivé en l’an 5 av. J.-C. Cette année-là, le 1er nisan (premier mois du calendrier hébreu) était un sabbat, le jour même où les sacrificateurs devaient commencer à s’acquitter de leurs fonctions. Une correspondance avec notre calendrier romain nous donne le 6 avril. Zacharie servait donc au temple au cours de la neuvième semaine. Un simple calcul nous informe qu’il s’y trouvait du 1er au 8 juin de l’an 5 av. J.-C.
Mais Zacharie ne pouvait pas rentrer chez lui à la fin de son service, car la semaine suivante, la dixième, était celle de la Pentecôte. Il devait donc rester avec les vingt-trois autres classes une semaine supplémentaire pour officier avec les autres. Ce service complémentaire le garda au temple jusqu’au 12 sivan (troisième mois du calendrier hébreu) – 15 juin. C’est à ce moment qu’il devint libre de rentrer chez lui.
L’ange avait annoncé à Zacharie qu’il resterait muet jusqu’à la naissance de l’enfant (Luc 1 :18-20). De plus, on peut supposer qu’il ne souhaitait pas rester muet et comme il était avancé en âge (verset 7), il souhaitait certainement connaître ce fils qu’il n’espérait plus car sa femme Élisabeth était stérile.
Élisabeth a donc conçu au cours de la semaine du 12 au 19 sivan (15 au 22 juin). Un enfant reste environ 280 jours (9 mois et 10 jours) dans le sein de sa mère. Aussi, en ajoutant ce délai au 16 sivan de l’an 5 av. J.-C., nous arrivons autour du 1er nisan (27 mars) de l’an 4 av. J.-C.
Jean-Baptiste est donc autour de cette date. Et le Christ ?
Les Évangiles nous disent qu’Il était environ six mois plus jeune que Jean (Luc 1 :26-27, 36). En ajoutant six mois au 1er nisan, nous arrivons au 1er tishri (septième mois du calendrier hébreu), vers la mi-septembre de l’an 4 av. J.-C.
Jésus-Christ est donc né au tout début de l’automne, pas un 25 décembre !