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Presque tout le monde veut connaître ce que l’avenir nous réserve, mais on croit généralement que personne n’est capable de prédire l’avenir avec exactitude. Cependant, le Dieu de la Bible déclare avec fermeté : « Je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli […] Je l’ai dit, et je le réaliserai » (Ésaïe 46 :9-11).
Les prophéties bibliques au sujet du mystérieux premier cavalier de l’Apocalypse fournissent un aperçu important de l’Histoire, et révèlent où nous mèneront les événements actuels. Les prophéties bibliques « des temps anciens » sont en marche aujourd’hui, et elles surprendront un monde qui a perdu de vue le Dieu réel de la Bible.
Il y a 2000 ans, Jésus-Christ dit à Ses disciples qu’Il reviendrait à la fin des temps (Matthieu 24 :3, 30-31 ; Jean 14 :3 ; Actes 1 :11). Il explique qu’une succession d’événements identifiables – des faux prophètes et une séduction religieuse, des guerres et des bruits de guerres, des famines et des catastrophes naturelles (comme des séismes et des épidémies) – précéderaient Son second Avènement (Matthieu 24 :3-8 ; Marc 13 :5-8 ; Luc 21 :8-11). La chronologie de ces événements est importante. Jésus recommanda à Ses disciples d’en surveiller les signes, car le monde ne se doutant de rien sera surpris par ces événements qui s’intensifieront rapidement dans les derniers jours (Matthieu 24 :36-44 ; Marc 13 :32-36 ; Luc 21 :34-36).
L’apôtre Paul nous avertit que de faux enseignants s’élèveront, prêchant un autre Jésus et un évangile différent (2 Corinthiens 11 :1-4).
Ceux qui étudient la Bible reconnaissent que les quatre cavaliers de l’Apocalypse symbolisent les événements des temps de la fin, qui précèderont le retour du Christ. Cependant, une controverse existe sur l’identité du premier cavalier, qui chevauche un cheval blanc. Certains disent qu’il représente Jésus-Christ prêchant l’Évangile, à cause de sa ressemblance avec le Christ monté sur un cheval blanc dans Apocalypse 19 :11-14. D’autres croient que le premier cavalier représente l’antéchrist, celui qui s’opposera au Christ lors de Son retour. Beaucoup considèrent les quatre cavaliers comme une simple allégorie – un moyen pour dévoiler une leçon spirituelle, mais sans rapport avec des événements réels de la vie.
La Bible, bien sûr, fournit sa propre explication. La chronologie des événements des temps de la fin, présentés dans les Évangiles selon Matthieu, Marc et Luc, est à mettre en parallèle avec les événements illustrés par les quatre cavaliers d’Apocalypse 6. Dans chacun des Évangiles, le premier événement est une prédominance croissante de faux enseignants et de séduction religieuse. Ce qui signifie que le premier cavalier n’est pas Jésus-Christ, mais la personnification d’un grand mouvement religieux de contrefaçon. La couronne de ce cavalier (symbole de commandement et d’autorité) suggère un grand chef religieux (Apocalypse 6 :2). Il porte un arc (pour lancer des flèches), contrairement au Christ qui est décrit avec une épée et une verge de fer, dans Apocalypse 19 :11-15. Ephésiens 6 :16 dépeint Satan lançant des traits (flèches) contre les véritables chrétiens, suggérant ainsi que le premier cavalier est ligué avec Satan.
Nous devrions redoubler de vigilance en lisant que le premier cavalier part « en vainqueur et pour vaincre » (Apocalypse 6 :2). Cela indique l’ascension d’une forme militante d’un faux christianisme, juste avant le retour de Jésus-Christ. Cela correspond au scénario des temps de la fin, qui place la grande tribulation – l’époque où les véritables chrétiens seront persécutés – juste après les événements symbolisés par le quatrième cavalier (Matthieu 24 :8-9 ; Apocalypse 6 :9-11). Mais, comment le mystérieux premier cavalier peut-il expliquer la direction prise par les événements actuels et révéler l’avenir, par rapport à l’Histoire ?
La Bible et l’histoire de l’Église fournissent les clés pour l’identité et l’activité futures du premier cavalier. Le prophète Daniel parle d’une « petite corne » associée au système romain, qui « espérera changer les temps et la loi » (Daniel 7 :21, 25). Alors que la Bible nous révèle que Jésus, Ses disciples et l’Église primitive observèrent les sabbats et les Jours saints bibliques (Luc 2 :41-42 ; 4 :16 ; Actes 17 :2), l’Histoire rapporte que l’Église romaine interdit la célébration de la Pâque biblique, et (lors du Concile de Nicée en 325 apr. J.-C.) mandata l’observance du dimanche des Pâques. Elle proscrivit aussi l’observance du sabbat biblique et (lors du Concile de Laodicée en 363 apr. J.-C.) vénéra le dimanche comme jour d’adoration. L’Église romaine adopta les célébrations païennes du 25 décembre pour commémorer la naissance du Christ, soi-disant pour que les païens « se convertissent » plus facilement au christianisme. Par de tels changements, les enseignements de l’Église primitive furent corrompus par le paganisme – accomplissant ainsi les prophéties données par Daniel, Jésus et Paul.
Daniel prophétisa que la « petite corne » du quatrième empire (Rome) présiderait les renaissances futures de cet empire (Daniel 7 :7-8, 24), et qu’elle « [ferait] la guerre aux saints, et [l’emporterait] sur eux » jusqu’à ce que le Christ revienne (Daniel 7 :21-22, 27). Ces renaissances associent la « petite corne » à la forme militante de christianisme corrompu, qui s’élèvera à la fin de cette ère, et dans une Église politiquement active – la « grande prostituée » qui chevauche la bête (composée de dix rois) – avec laquelle les dirigeants de ce monde auront eu des relations intimes (Apocalypse 17).
Les souverains pontifes de Rome présidèrent sur les renaissances de l’Empire romain. Au Moyen Age, la papauté appela aux croisades pour détruire les ennemis de cette Église dominante (voir The Crusades, Hindley). Ces « ennemis » n’étaient pas seulement les Musulmans « infidèles », mais aussi ceux qui professaient croire en Christ et au Dieu de la Bible – y compris les membres de l’Église orthodoxe orientale (rivale de Rome) qui périrent lors du massacre de Constantinople, de nombreux Juifs, les Cathares et les Albigeois, qui gardaient le sabbat dans le sud de la France et les Vaudois au nord de l’Italie et en Allemagne. Ceux qui suivirent les enseignements de Jésus-Christ, des apôtres et de l’Église primitive furent qualifiés d’hérétiques, et massacrés au cours des siècles, parce qu’ils refusèrent de se conformer aux décrets de l’Église de Rome.
Mais, comment ces faits historiques sont-ils liés aux événements actuels et révèlent-ils l’avenir ? La plupart des Églises protestantes tirèrent leurs doctrines et pratiques – dont le concept de la Trinité, l’immortalité de l’âme, et l’observance de Noël et des Pâques – des enseignements de l’Église romaine. Ces doctrines et ces pratiques inspirées du paganisme ne se trouvent pas dans la Bible, mais le « courant principal du christianisme » les a adoptées, comme l’avait prédit la Bible. L’Église romaine est en train de mener une campagne « œcuménique » pour regrouper toutes les Églises qui se disent chrétiennes, même s’il est évident qu’elle se considère comme la seule véritable Église (Ésaïe 47 :1-8). L’Église romaine milite en faveur d’une Europe unie, au sein de laquelle elle pourrait reconquérir son rôle important qu’elle tenait dans le « Saint Empire romain ». Sous le règne des saints empereurs romains et autres monarques catholiques, l’Église romaine utilisa le pouvoir de l’État et l’Inquisition pour attaquer ses « ennemis » dans l’espoir de créer un seul empire sous un seul monarque et un seul chef religieux. L’histoire de l’Europe médiévale nous éclaire comment une fausse forme de christianisme, trompeur et militant, opérera lorsque le premier cavalier de l’Apocalypse commencera sa chevauchée. Nous surveillons ces prophéties, qui sont vivantes aujourd’hui !