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La vérité est beaucoup plus fantastique que la fiction – surtout lorsqu’il s’agit des prophéties bibliques ! Les événements surprenants, des dernières décennies, prouvent que les Écritures ne sont pas des fables inventées par les hommes, mais des révélations inspirées par un Dieu tout puissant.
Les prévisionnistes savent que c’est de la folie que d’essayer de prédire l’avenir, cependant, Dieu révéla au prophète Ésaïe : « Je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli […] Je l’ai dit, et je le réaliserai » (Ésaïe 46 :9-11). Les prophéties bibliques sont de l’histoire révélée d’avance par un Dieu hautement capable de les réaliser ! Aujourd’hui, elles sont en train de se réaliser – sous nos yeux ! L’avenir est sombre ; ce n’est pas un conte de fée !
Le livre de l’Apocalypse nous présente une « femme » d’une beauté éblouissante, vêtue de pourpre et d’écarlate, parée d’or et de pierres précieuses (Apocalypse 17 :4). Cette femme est une grande « prostituée », qui a enivré les nations par ses faux enseignements (Apocalypse 17 :1, 2, 15). Elle a commis la fornication (elle a eu des relations politiques intimes) avec les rois de la terre. Elle chevauche une bête écarlate et porte un nom : « Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre » (Apocalypse 17 :3, 5).
L’identité de cette femme mystérieuse a longtemps fasciné et embarrassé les lecteurs de la Bible. Pendant des siècles, de nombreux théologiens ont associé la femme à l’Église de Rome – mais à notre époque politiquement correcte, une telle idée est considérée comme non appropriée et accusatrice. Cependant, rejeter cette relation, c’est ignorer l’évidence. La Bible utilise souvent le mot femme pour se référer à une Église (Apocalypse 12 :6, 13-17). La femme d’Apocalypse 17, est une Église, ayant une grande splendeur et une grande magnificence, qui diffuse des doctrines contraires aux Écritures et qui s’immisce dans la politique de ce monde. Ces caractéristiques marquèrent l’Église romaine dès son début. La couleur écarlate de la femme et de la bête est également la couleur de la papauté : « Le trône papal est écarlate. Il est porté par douze hommes vêtus d’écarlate. Les robes et les chapeaux des Cardinaux sont écarlates » (Manuel Biblique de Halley, page 823). L’écarlate est aussi la couleur prédominante des gardes suisses du Vatican. Les vêtements de cérémonie portés par les prêtres et les papes sont garnis d’or et de pierres précieuses.
Cette femme éblouissante est décrite comme la « mère des prostituées » (Apocalypse 17 :5). Les communiqués de presse du Vatican affirment, avec insistance, que l’Église catholique est la « mère » de toutes les Églises et que les autres Églises chrétiennes ne sont pas des « sœurs », mais des « filles » qui émergèrent de l’Église catholique au cours de la Réformation. La véritable source des nombreuses doctrines protestantes et catholiques (comme Noël et les Pâques) n’est pas biblique, mais païenne. Rome, où se trouve le Vatican, est appelée la « Ville Éternelle ». La Bible se réfère à la maison de la femme comme à une « grande ville », et une « Babylone » des temps modernes (Apocalypse 17 :18 ; 18 :1-2). Les sept têtes de la bête que chevauche la femme sont sept montagnes (Apocalypse 17 :9) – Rome se trouve sur sept collines. La relation entre la femme d’Apocalypse 17 et l’Église catholique n’est pas fictive.
La Bible mentionne aussi une « bête » agressive et guerrière – guérie d’une blessure mortelle – et qui fait la guerre aux saints (Apocalypse 13 :1-10). Cette bête ressuscitée représente dix rois qui, juste avant le retour du Christ, donneront leur souveraineté à la bête (Apocalypse 17 :11-14). Cette union des temps de la fin, ou cette fédération, sera délicate et de courte durée ; elle disparaîtra lors du second Avènement du Christ (Daniel 2 :41-45). Les efforts actuels pour créer une Union européenne – et les difficultés des pouvoirs européens à travailler ensemble – ressemblent étroitement à ces prophéties.
L’apôtre Jean, auteur du livre de l’Apocalypse, décrit une seconde bête qui ressemble à un agneau, mais qui parle comme un dragon (Apocalypse 13 :11-18). Cette bête, qui ressemble à un agneau, séduit beaucoup de gens par de grands prodiges ; elle encourage l’adoration de la première bête et incite de nombreuses personnes à recevoir la marque de la bête. La bête qui ressemble à un agneau a un nombre – 666. Halley rapporte : « Irénée, un disciple de Polycarpe, qui était un disciple de Jean, avait compris le chiffre 666 comme étant le mot grec lateinos (en utilisant la méthode grecque des lettres numérales : L, 30 ; A, 1 ; T, 300 ; E, 5 ; I, 10 ; N, 50 ; O, 70 ; S, 200. Le total de ces valeurs est 666. Lateinos signifie royaume latin. La Rome papale fit du latin sa langue officielle » (Manuel Biblique de Halley, édition française 1981, page 817). Les sentences papales et les documents officiels du Vatican sont encore publiés en latin. Ce n’est pas une pure coïncidence, si le symbolisme de la bête semblable à un agneau d’Apocalypse 13 inclut la femme éblouissante d’Apocalypse 17.
Le rôle central que Rome et l’Église catholique sont en train de jouer, dans les efforts d’unification de l’Europe, s’ajuste remarquablement aux prophéties qui concernent la résurgence de l’autorité d’une bête des temps de la fin, issue des cendres de l’ancien Empire romain. Le traité qui créa la Communauté économique européenne fut signé en 1957 – à Rome – par des États essentiellement catholiques. En 1982, le souverain pontife de l’Église catholique délivra un rapport très astucieux, pour promouvoir l’unité européenne, lors de son voyage en Espagne. Dans un appel à tous les européens, le Pape déclara : « Moi, Jean-Paul, évêque de Rome et pasteur de l’Église universelle, j’adresse de Saint-Jacques [de Compostelle] à vous, vieille Europe, un appel plein d’amour : Retrouvez-vous. Soyez vous-mêmes. Retrouvez vos origines. Faites revivre vos racines » (International Herald Tribune, 10 novembre 1982. C’est nous qui traduisons).
Bien que les mots du Pape étaient, avant tout, un appel aux Européens à redécouvrir leur patrimoine chrétien catholique, sa déclaration a une signification prophétique. Daniel rapporte une prophétie où il est question d’un arbre (symbolisant le roi babylonien, Nebucadnetsar) qui avait été coupé, mais dont le tronc et les racines étaient restés – liés avec des chaînes de fer et d’airain jusqu’à ce que sept temps furent passés (Daniel 4 :14-25). Les sept années de folie du roi était un accomplissement partiel de la prophétie. Cependant, la Bible révèle aussi qu’une année prophétique de 360 jours est l’équivalent de 360 années (Nombres 14 :34 ; Ézéchiel 4 :4-6). Sept années prophétiques (de 360 jours) correspondent à 2520 années. Babylone est tombée en l’an 539 av. J.-C., (voir Eerdman’s Handbook to the Bible, page 432). Sept temps prophétiques à partir de l’an 539 av. J.-C., nous amènent à 1982 – la date où Jean-Paul II exhorta les Européens à « faire revivre leurs racines ».
Depuis 1982, la Babylone moderne est en train d’émerger de ses anciennes racines avec une croissance spectaculaire en Europe centrale. En 1989, sept ans après la déclaration du Pape à Santiago, ce fut la chute du Mur de Berlin – unifiant 80 millions d’Allemands au cœur de l’Europe. En 1994, le traité de Maastricht créa l’Union européenne avec une Banque centrale et un Marché commun. En 1996, le Parlement européen fit passer une loi appelant les États membres à respecter le dimanche – une loi qui n’a pas encore était imposée. Cependant, le Pape Jean-Paul II continue à insister sur l’importance de l’adoration du dimanche. L’observance forcée du dimanche au lieu du sabbat biblique, le septième jour, serait l’accomplissement d’une autre prophétie – un chef religieux des temps de la fin, qui aura l’intention de « changer les temps et la loi » (Daniel 7 :25). L’observance du dimanche, imposée par une loi, pourrait devenir la marque de la bête que l’apôtre Jean mentionne dans Apocalypse 13 :16-18 !
Au cours des prochaines années, nous verrons une relation de plus en plus intime – mais faite de heurts – se développer entre l’Union européenne et l’Église catholique – comme les manœuvres de la femme qui chevauche la bête. Cependant, contrairement au film, cette beauté trompeuse et cette bête qui deviendra de plus en plus autoritaire, ne vivront pas ensemble heureux, pour toujours !