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Est-il juste pour les chrétiens de s’échanger des cartes pour la Saint Valentin, le 14 février ? N’est-ce pas une fête soi-disant « chrétienne » qui porte le nom d’un « saint » ?
La plupart des gens pensent que le jour de la Saint Valentin est la « fête des amoureux ». Il est également commun que les jeunes gens à l’école s’échangent des cartes à cette occasion, et que les amoureux s’offrent réciproquement des cadeaux tels que des confiseries et des fleurs. Mais quelle est la véritable origine de cette fête populaire, et pourquoi s’appelle-t-elle la « Saint » Valentin ?
Beaucoup d’ouvrages trouvent l’origine du nom de cette fête au 3ème siècle, c’est le nom d’un martyr de l’Église catholique qui s’appelait Valentin. Notez, cependant, ce que dit l’Encyclopaedia Britannica à ce sujet : « Le fait de considérer le jour de la Saint Valentin comme la fête des amoureux ou la tradition de s’envoyer des cartes de Valentin n’a aucun rapport avec les saints, au contraire, cela semble coïncider avec la fête [sexuelle] romaine de la fertilité des Lupercales (le 15 février) ou avec la période de conception de masse des enfants » (15ème édition, Volume 10, page 336. C’est nous qui traduisons).
Dans ces « Lupercales […] les noms des jeunes femmes étaient placés dans une urne, puis tirés au sort par des hommes » (Encyclopedia Americana, « St. Valentine’s Day »). Bien sûr, ces mariages allaient de pair avec une immoralité sexuelle. C’est de la que provient la phrase « soit ma Valentine ».
Mais d’où viennent ces Lupercales ? Elles étaient célébrées en l’honneur du dieu Pan ! En fait, « le nom semble provenir du nom grec Pan, Lycaeus, venant de Lukos, un loup […] car Pan était le dieu des bergers et il protégeait les troupeaux de la voracité des loups » (Lempdere’s Classical Dictionnary, page 339).
Qui était Pan ? « L’adoration et les différentes fonctions de Pan proviennent de la mythologie de l’Égypte ancienne […] Il était adoré avec une grande solennité dans toute l’Égypte […] Il était l’emblème de la fertilité » (Lempdere, page 439). La légende de Pan, comme chasseur de loups et protecteur des troupeaux, trouve son origine dans l’ancienne histoire biblique de Nimrod, le « vaillant chasseur » opposé à l’Éternel (Genèse 10 :9) et bâtisseur de la Tour de Babel (Alexander Hislop, Les Deux Babylones, 1917).
Le mauvais dirigeant Nimrod était le lupercus (chasseur de loups) et le Valentin (homme mauvais) originels. C’est la même figure adorée par les Phéniciens sous le nom de Baal, et qui apparaît parfois dans la Bible sous le nom de Thammuz (Ézéchiel 8 :14). Nimrod n’était pas un saint – c’était un homme licencieux et un ennemi de Dieu qui fut adoré par les païens après sa mort. Encore actuellement, il est plus un symbole de débauche et de violence que d’amour.
En 496 apr. J.-C., le pape Gélase a « christianisé » les Lupercales païennes en changeant leur nom. Il a aussi déplacé sa date d’observance du 15 février – d’un coucher de soleil à l’autre – au 14 février du calendrier romain, ne modifiant pas la date de la soirée où étaient célébrées les Lupercales.
L’Église catholique primitive recherchait l’allégeance des populations païennes en christianisant la fête romaine des Lupercales ainsi que d’autres célébrations païennes populaires. Vidées de leurs éléments « méprisables » et recevant des noms « chrétiens », ces fêtes populaires venant de l’antiquité païenne ont continué à être célébrées par les populations.
Est-il juste de célébrer cette fête ? Non ! Dieu a enseigné Son peuple à avoir une approche différente : « N’imitez pas la voie des nations » (Jérémie 10 :2 ; Deutéronome 12 :29-32). Au lieu de nous impliquer dans des fêtes commerciales, qui sont simplement des versions adoucies des anciens rites sexuels païens, suivons plutôt les voies de notre Créateur.