La fin d’une ère

L’Amérique est entrée dans l’histoire en atteignant ce but, et « les autres, aussi ». Le 20 juillet 1969, la NASA (National Aeronautics and Space Administration) lança le module lunaire Apollo 11 sur la Lune, et les astronautes Neil Armstrong et Edwin « Buzz » Aldrin devinrent les premiers hommes à marcher sur la Lune. L’accomplissement de leur mission déclencha l’intérêt du public pour l’exploration spatiale, qui fut alimentée pendant plusieurs décennies par une série de succès de la NASA, une réussite que le président Kennedy aurait difficilement imaginé – une ère qui s’est achevée le 22 juillet 2011, lorsque la navette spatiale Atlantis a touché le sol du Centre spatial Kennedy [au cap Canaveral], marquant la fin de la mission STS-135 et mettant un terme à plus de 30 années de programmes spatiaux.

Avec la fin des programmes d’exploration spatiale, de nombreux Américains déplorent la perte de prestige des États-Unis. Dans une période de dette financière nationale et de disputes politiques partisanes, les débats continuent à propos du meilleur projet (s’il en existe un) d’exploration spatiale à l’avenir.

Pendant ce temps, sur terre, le Congrès américain a voté le 1^er août 2011 en faveur du relèvement du plafond de la dette nationale. Cependant, ce vote est seulement une solution temporaire, qui durera peut-être jusqu’en 2012, et alors le même problème fera de nouveau surface. Dans quels programmes les États-Unis peuvent-ils faire des coupes budgétaires ? Et comment ces restrictions affecteront-elles la place dominante des États-Unis sur la scène mondiale ?

Pourquoi voyons-nous se poursuivre la chute d’une nation que beaucoup appelaient « la plus grande nation sur terre ? » Pourquoi le gouvernement américain ressent-il le besoin de faire des coupes budgétaires drastiques dans ce qui fut le plus grand programme spatial mondial, alors que les observateurs montrent qu’il existe bien d’autres façons d’équilibrer le budget fédéral ?

Une partie de la réponse se trouve dans les pages de la Bible, dans les promesses que Dieu fit au patriarche Abraham. « Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction » (Genèse 12 :2). Les lecteurs de longue date du Monde de Demain savent que les États-Unis ont largement bénéficié de cette promesse faite à Abraham dans le passé. Mais cette promesse était assortie de conditions : « Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits » (Lévitique 26 :3-4).

Les États-Unis, comme la Grande-Bretagne et les autres nations de souche israélite, ont été immensément bénies suite à cette promesse. Il n’y a pas de mots assez grands pour décrire les bénédictions dont les États-Unis ont profité. Mais notez aussi les avertissements de Dieu au cas où Sa parole ne serait pas respectée : « Je briserai l’orgueil de votre force, je rendrai votre ciel comme du fer, et votre terre comme de l’airain. Votre force s’épuisera inutilement, votre terre ne donnera pas ses produits, et les arbres de la terre ne donneront pas leurs fruits » (Lévitique 26 :19-20).

Que les Américains le comprennent ou non, il y a un lien direct entre les transgressions des lois de Dieu et le déclin de la prospérité américaine, de sa puissance et de son prestige. Malheureusement, à moins que la nation fasse marche arrière et se repente, elle continuera à décliner face aux autres pays, dans des domaines où elle était autrefois le leader mondial, comme les programmes d’exploration spatiale.

Pour en apprendre davantage sur les promesses faites par Dieu à Abraham et sur leur signification actuelle pour les chrétiens, lisez notre brochure intitulée Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie.