Dans le magazine Good News, ce même pasteur – M. Herbert W. Armstrong – avait écrit : « La Russie pourrait être amenée à rendre l’Allemagne de l’Est aux Allemands et être forcée de renoncer à son contrôle sur la Hongrie, la Tchécoslovaquie et certaines régions d’Autriche afin d’achever l’union de dix nations. L’Europe aura alors les mains libres pour détruire l’Amérique et la Grande-Bretagne, comme cela est prophétisé » (avril 1952, page 16).
Sans cette perspective biblique, la jeune Angela n’avait aucune raison de douter que l’état d’Allemagne de l’Est resterait sous l’emprise du communisme soviétique qui progressait à travers le monde. Cela étant, beaucoup de gens étaient mécontents de vivre sous un gouvernement aussi répressif. Quand petite Angela atteignit l’âge de 7 ans, plus de 3,5 millions de personnes – 20% de la population de l’ancienne Allemagne de l’Est – s’étaient enfuies à l’Ouest, la plupart d’entre-elles avaient franchi la frontière à Berlin. Pour stopper cette « hémorragie » vers l’Ouest, les dirigeants communistes décidèrent, en août 1961, de fermer la frontière et d’ériger un mur séparant Berlin Est et Berlin Ouest.
Bien qu’occasionnellement, certains fugitifs téméraires arrivent à franchir le mur de Berlin, celui-ci était considéré comme pratiquement infranchissable. Le président américain, John F. Kennedy, décrivit le mur comme un « événement de la vie internationale ». L’idée que le mur de Berlin puisse un jour être abattu ne venait même pas à l’esprit de ces politiciens et de ces experts de haut rang.
C’est dans ce contexte que grandit Angela Kasner, étudiante brillante qui acheva ses études en obtenant un doctorat pour ses recherches en chimie quantique. Elle se maria, puis elle divorça, mais entre-temps elle fit son apparition sur la scène mondiale, sous le nom d’Angela Merkel, comme députée et porte-parole de l’éphémère parti politique Demokratischer Aufbruch, après que le monde fut sous le choc de la soudaine chute du mur de Berlin (et de l’Allemagne de l’Est, peu après) – une chute prévue par très peu de personnes, et ceux pouvant l’expliquer étaient encore moins nombreux.
Angela Merkel devint rapidement une politicienne de premier plan dans l’Allemagne réunifiée. En raison de son courage, elle reçut le surnom d’Eisen-Frau (dame de fer). Choisie pour diriger la CDU (Union chrétienne-démocrate) en avril 2002, elle devint chancelière de l’Allemagne après la victoire de son parti en novembre 2005.
Le 3 novembre 2009, la chancelière Merkel s’exprima lors d’une session commune (parlement et sénat) du Congrès américain pour marquer le 20ème anniversaire de la chute du mur de Berlin, le 9 novembre, mais aussi pour partager sa vision du monde et les ambitions de l’Allemagne. Elle avertit : « S'il y a une leçon à tirer de la crise financière de l'année dernière, c’est qu'une économie mondialisée n’a pas d’autre alternative que d’avoir des règles mondiales qui la sous-tendent. A moins d’imposer un règlement universel de transparence et de surveillance, il ne pourra pas y avoir davantage de paix ; au contraire, nous courrons le risque d’un abus de liberté qui amènera l’instabilité. D’une certaine manière, c’est un second mur qui doit tomber : un mur érigé entre un véritable ordre économique mondial et de l’autre côté un mode de pensée exclusivement national et régional. »
Quelle leçon Angela Merkel a-t-elle apprise en voyant l’édification et la chute du mur de Berlin ? Elle veut désormais abattre un autre mur – le mur de la souveraineté nationale ! Mme Merkel continue : « Tout comme nous avons trouvé la force au 20ème siècle d’abattre un mur fait de barbelés et de ciment, je suis convaincue qu’aujourd’hui, nous trouverons la force pour abattre les murs du 21ème siècle. »
Etait-ce la force humaine qui était derrière la chute du mur de Berlin ? C’est possible, mais c’était aussi une part du plan de Dieu préétabli pour l’Allemagne. Les Ecritures révèlent qu’une force européenne, sous la direction politique de l’Allemagne, jouera un rôle de plus en plus prépondérant : celui d’une superpuissance mondiale qui imposera ses « règles mondiale » et son « règlement universel » alors que nous approchons de la fin du monde et que le déclin des Etats-Unis se poursuit. En se basant sur les prophéties bibliques, c’est ce que M. Herbert W. Armstrong avait prédit il y a plus de cinquante ans et c’est ce que cette Œuvre continue d’enseigner – comme l’a fait M. John Ogwyn à travers ses brochures : Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie et La bête de l’Apocalypse. Lisez dès à présent notre littérature en ligne !