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C’est maintenant officiel ! Avec la publication de l’enquête de police sur le scandale Jimmy Savile, la gravité des six décennies d’abus sexuels perpétrés par l’excentrique Savile a été révélée au grand jour. Cette ancienne célébrité des médias impliquée dans les œuvres caritatives, présentateur de télévision et animateur populaire a vu sa réputation détruite par une avalanche d’allégations après sa mort.
Le rapport de 37 pages, publié le 10 janvier et intitulé Giving Victims a Voice (Donner la parole aux victimes), conclut que les allégations contre Savile sont si prolifiques, répandues et d’une telle ampleur que l’on peut raisonnablement estimer que Jimmy Savile fut « un des pires prédateurs sexuels britanniques connus de l’histoire […] sans précédent en Grande-Bretagne » (page 24).
Cette publication recense 450 plaintes d’abus sexuels perpétrés par Savile contre des hommes et des femmes, principalement des jeunes gens de moins de 18 ans. Les agressions ont eu lieu à la BBC, dans des écoles, des hôpitaux, et même dans un hospice ; des lieux que Savile fréquentaient pour le travail ou pour des œuvres caritatives. Le rapport révèle que pendant près de 55 ans, de 1954 à 2009, Savile « cachait son jeu et utilisait son statut de célébrité et ses activités caritatives pour bénéficier d’un accès libre auprès des personnes vulnérables » (page 6). Le commandant Peter Spindler, en charge de l’enquête de police, a déclaré que Savile avait « émerveillé une nation » et que le rapport montre « un tableau sombre mettant l’accent sur les conséquences tragiques lorsque la vulnérabilité et la puissance se rencontrent ». Un co-auteur du rapport, l’inspecteur David Grey, affirme que Savile passait « chaque minute de sa vie » à penser aux prochains abus et à les planifier.
Peter Watt, autre co-auteur du rapport et membre du comité exécutif de l’Association nationale pour la prévention de la cruauté envers les enfants, a déclaré que cette affaire horrible et sordide « dépassait l’entendement ». Et c’est le cas ! Comment de telles choses ont pu se produire et « pourquoi cela n’a-t-il pas été signalé et stoppé par les services de police, de santé, d’éducation et d’assistance sociale, par les gens de la BBC et des autres médias, par les parents, les personnes en charges, les politiciens ou même “la société en général” ? » (page 6). Cette affaire soulève les questions les plus lourdes et les plus dérangeantes sur l’efficacité de la BBC, de la police, du système judiciaire, des célébrités actuelles, de la culture des médias, et par-dessus tout, de la santé morale dégradée et permissive de la nation.
Le journaliste du Sunday Telegraph Matthew D’Ancona a écrit que le scandale Savile avait semé le doute et sapé la confiance dans tout le système judiciaire, « en ne révélant que des douleurs, des dysfonctionnements et des échecs » (The Telegraph, 12 janvier 2013). La seule solution à ses yeux est plutôt radicale : « Le clown de la nation s’est moqué de nous, en identifiant et en exploitant sans pitié les faiblesses du système avec une cruelle réussite. En l’absence de véritable justice, la seule réponse digne – au-delà du repentir et des remords – est de réparer le système, et la confiance dans [ce système], en repartant de zéro. »
Mais comment pouvons-nous y arriver ? Comment un système peut-il être réparé en repartant de zéro ? La solution est simple : faire revenir la morale biblique au cœur de toutes les institutions nationales ! Il y a environ 400 ans, la Bible nouvellement parue en anglais (la traduction King James) devint l’ossature de l’Angleterre et elle servit en grande partie de base pour ses lois et ses institutions. La nation a vécu et respiré par la Bible plus qu’à aucune autre époque de son histoire. Cependant, de nos jours, nous avons oublié que la parole de Dieu est la base de la connaissance ; que respecter et honorer Dieu sont le commencement de la sagesse et de la connaissance (Psaume 111 :10 ; Proverbe 1 :7).
Après le scandale Savile, la question principale – pour la Grande-Bretagne et le reste du monde – est la suivante : par quelles valeurs morales voulons-nous vivre ? La vérité est que la Bible définit ces valeurs morales. Nous devons les placer au centre de nos institutions nationales et en faire le fondement de notre mode de vie national – et nous verrons la nation prospérer.
Pour en apprendre davantage sur l’érosion de la morale, lisez nos publications Amoralité : Jusqu’où le désastre continuera-t-il ? et Comment les médias façonnent le monde.