Faire notre part jusqu’à la mort

Pendant ce jour, il y eut des héros par dizaines ; des hommes et des femmes qui se sont mis en danger pour protéger les autres, pour les aider et leur porter assistance.

La plupart du temps, les héros restent anonymes, car ils ne sont pas interviewés par les agences de presse. Il y a peu de choses à retirer émotionnellement de ces actes de bravoure, car souvent ces héros ont donné leur vie pour le devenir. On passe alors à l’histoire suivante : « Eh oui, dites-nous à quoi vous pensiez lorsque vous courriez sous le bruit des balles ? »

Dorwin Stoddard, un époux de 76 ans – lorsque la fusillade a commencé – se jeta au sol pour protéger son épouse depuis seize ans, qui a été touchée à trois reprises à la jambe. Sur les listes de victimes de ce carnage, les comptes-rendus rapportent que le couple s’était connu à l’école primaire, à Tucson. Il est mort d’une balle en pleine tête.

La réaction de Dorwin Stoddard pourrait sembler incongrue aux yeux de ceux qui supportent l’approche moderne des relations homme/femme. Le mariage ? Quelle idée bizarre. Cela se pratique encore ? Apparemment non, si l’on regarde l’augmentation continue du concubinage et du taux de divorce qui détruit près d’un mariage sur deux.

Nous venons de voir une histoire d’amour d’une intensité incroyable. Mais elle a été noyée dans les débats, les récriminations et les accusations d’ordre politique. Honte aux experts scientifiques. Honte aux politiques. Honte au journalisme d’opinion.

Un homme de 76 ans est mort dans les bras de sa femme, qu’il a protégée des coups de feu d’un forcené. Une femme, blessée par trois balles dans la jambe, était dans les bras de l’homme qui est mort pour lui sauver la vie. Comment ne pas penser aux paroles prononcées par un jeune homme, quelques 2000 ans plus tôt ? « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15 :13).

Voici ce que Roderick C. Meredith écrivit à ce sujet, dans la brochure intitulée Le plan divin pour un mariage heureux (page 19) :

Comme nous venons de le voir, la relation entre le Christ et la véritable Église illustre la relation entre le mari et la femme. À la fin de Sa vie physique, en Se basant sur les principes d’un don de service, Jésus-Christ Se livra Lui-même pour l’Église. Tous les maris ont pour instruction : « Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’eau de la parole, pour faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même » (Éphèsiens 5 :25-28).

Généralement, nous avons tendance à penser à nos propres besoins. Nous prenons soin de nos désirs personnels. Nous pourvoyons à ce qui nous fait plaisir. Mais, à partir du moment où nous devenons « une seule chair » aux yeux de Dieu, nous devons apprendre à penser différemment – à considérer avant tout les besoins et les désirs de notre conjoint, la façon de prendre soin de notre « moitié » ! Cela nécessite de la réflexion, de l’organisation, de l’autodiscipline et la compréhension de donner de soi-même. C’est la base du mariage !

Dorwin Stoddard nous a montré ce que « donner de soi-même » voulait dire. Il ne pensait pas à lui ; il pensa d’abord à ce qu’il considérait être le plus important dans sa vie – son épouse – et il a pris soin de sa « moitié ».

Prêtez attention et lisez le reste de notre brochure : Le plan divin pour un mariage heureux. Vous pourrez y apprendre des éléments qui vous aideront à réévaluer vos idées à propos de l’amour et du mariage.