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Les églises et les autorités locales italiennes sont préoccupées par une décision du CEDH d’interdire les crucifix dans les écoles. L’évêque grec Nicholas « regrette que ces jeunes gens n’auront aucun symbole important pour les inspirer et les protéger » (BBC News, 12 novembre 2009). Le dirigeant de l’église orthodoxe grecque, l’archevêque Hiéronyme, « se fait l’écho de l’église catholique [en déclarant] que le CEDH ignore le rôle de la chrétienté dans le développement de la culture, des lois et de l’identité de l’Europe » (Interfaith.org, 16 novembre 2009).
Mais quelle est la véritable histoire et la véritable signification de ce symbole religieux ? Jésus-Christ, les apôtres ou l’Église originelle du Nouveau Testament ont-ils adoré la croix comme « un symbole important pour les inspirer et les protéger » ? Ont-ils fait cela ?
L’histoire de la croix, en tant que symbole religieux, tire ses origines dans les traditions de l’ancienne Babylone. Après la mort de Nimrod, son épouse Sémiramis glorifia leur fils, Tammuz, comme une réincarnation de Nimrod. L’adoration d’un dieu-roi devint rapidement une coutume chez les anciens Babyloniens… et le symbole Tau – le premier caractère du nom Tammuz – devint un symbole essentiel de l’adoration babylonienne.
Historiquement, il est indéniable que le symbole Tau faisait partie intégrante de l’adoration païenne dans la culture préchrétienne. La croix était reproduite sur les habits des prêtres païens, les vierges vestales la portaient autour du cou et elle était représentée sur les temples païens (cf. Les Deux Babylones, Alexander Hislop, Ed. Fischbacher, page 148, traduit en français par J.E. Cerisier). La lettre Tau était représentée de différentes façons allant du symbole T au symbole ϯ, et parfois, elle était intégrée dans un cercle représentant le soleil – un symbole faisant partie intégrante de l’énigmatique religion babylonienne.
Après sa mort, Nimrod fut adoré sous différents noms comme ceux de Marduk, Bel, Baal et Belzébul. Pour avoir adoré Baal, une tradition venant de la religion babylonienne, l’ancien Israël fut puni par Dieu car ils « firent ce qui déplaît à l’Éternel, ils oublièrent l’Éternel, et ils servirent les Baals et les idoles » (Juges 3 :7). Afin d’honorer cette divinité païenne, les habitants de l’ancien Israël sacrifièrent leurs enfants comme des sacrifices vivants (Jérémie 32 :35). L’adoration de Baal était une abomination terrible aux yeux de Dieu.
Mais l’adoration de Nimrod s’étendit à tout le monde antique. La réincarnation supposée de Nimrod, sous le nom de Tammuz, fut associée au symbole Tau, dans les cultes païens préchrétiens, chez les Babyloniens, les Orientaux, les Philistins et les Égyptiens. Il s’introduisit également dans ce qui devint l’église catholique romaine et il fut adopté par les différentes dénominations protestantes. Le symbole païen Tau est maintenant présent sur la plupart des bâtiments chrétiens et sur les habits des prêtres – exactement comme à l’époque de l’ancien monde païen ! Mais ce symbole n’a jamais été adoré par le Christ, par les apôtres ou par les membres de l’Église originelle du Nouveau Testament.
Prétendre qu’il « est maintenant acceptable » que ce symbole païen « soit utilisé et honoré car sa signification actuelle se réfère au Christ » revient à ignorer que Jésus-Christ, les apôtres et l’Église originelle du Nouveau Testament n’ont jamais adoré ou vénéré la croix (ils considéraient ce symbole pour ce qu’il était – c’est-à-dire un symbole païen et un instrument de torture). Mais c’est aussi ignorer les paroles du prophète Jérémie : « Ainsi parle le Seigneur : N’imitez pas la voie des nations » (Jérémie 10 :2).
Bien que la mémoire humaine soit courte et que la plupart des gens ne comprennent pas les origines païennes de la croix, le Dieu tout-puissant se souvient des origines de ce symbole ! Il se souvient des cris des enfants sacrifiés à Baal (Ezéchiel 16 :20-21) ! Il se souvient de l’instrument de torture sur lequel tant de personnes, dont Son propre Fils, furent tuées.
Pour en savoir davantage à propos des anciens rites babyloniens qui ont été adoptés dans la fausse chrétienté actuelle, lisez notre brochure intitulée La bête de l’Apocalypse – Mythe, métaphore ou réalité à venir ?