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[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de ce tableau blanc du Monde de Demain.]
Comment le Nouveau Testament fut-il établi ? Quand le canon fut-il finalisé ? Beaucoup suggèrent que ce n’est qu’au 4ème siècle apr. J.-C. que certains conciles et comités décidèrent finalement quels livres seraient acceptés et lesquels seraient rejetés. Mais est-ce exact ? La Bible montre en fait que le canon du Nouveau Testament fut déterminé bien avant par les apôtres eux-mêmes.
Dans cette vidéo, nous allons donc relier trois passages pour découvrir comment le Nouveau Testament fut établi et finalisé dès le premier siècle. Veillez à regarder jusqu’à la fin, car c’est en comprenant comment le canon du Nouveau Testament vit le jour que nous pouvons être sûrs que les bons livres furent choisis et que les imposteurs furent écartés. Ne vous contentez pas de nous croire, consultez ces versets et prouvez-les par vous-même dans les pages de la Bible.
« C’est pourquoi, bien-aimés, en attendant ces choses, efforcez-vous d’être trouvés sans tache et sans reproche devant lui dans la paix. Et croyez que la longue patience de notre Seigneur est votre salut, comme Paul notre frère bien-aimé vous l’a aussi écrit, selon la sagesse qui lui a été donnée ; et comme il le fait dans toutes ses épîtres, quand il y parle de ces choses ; parmi lesquelles il en est de difficiles à entendre, que les personnes ignorantes et mal assurées tordent, comme les autres écritures, à leur propre perdition » (Ostervald).
Tout d’abord, il est important de noter que 2 Pierre constitue la dernière épître de Pierre, rédigée avant son exécution, mais également peu de temps après la mort de Paul. Elle fut donc écrite entre le milieu et la fin des années 60 apr. J.-C. À cette époque, Pierre fit référence aux écrits de Paul d’une manière qui indique qu’ils étaient complets, en mentionnant d’ailleurs « toutes ses épîtres ». Il les égala aux « autres Écritures ». Ce faisant, Pierre qualifie clairement les épîtres de Paul comme faisant partie des Écritures, en les considérant comme étant au même niveau que les Écritures appelées aujourd’hui « l’Ancien Testament ». Cela montre que les épîtres de Paul étaient déjà reconnues au moment de la rédaction de la seconde épître par Pierre comme faisant partie de la parole inspirée de Dieu et cela avant la destruction du second temple en 70 apr. J.-C.
À partir du verset 12, l’apôtre Pierre écrit : « Voilà pourquoi je prendrai soin de vous rappeler ces choses […] aussi longtemps que je suis dans cette tente […] j’aurai soin qu’après mon départ vous puissiez toujours vous souvenir de ces choses. »
À cette époque-là, des hommes impies (Jude 1 :4) et de faux docteurs (2 Pierre 2 :1) se glissèrent dans l’Église, et même des imposteurs rédigèrent de fausses épîtres au nom des apôtres (2 Thessaloniciens 2 :1-3). Ces individus déformaient et pervertissaient la vérité. Pierre, conscient de sa mort prochaine, savait que le seul moyen d’assurer un registre de ce qu’il avait enseigné était de laisser une compilation officielle des livres reconnus comme des Écritures inspirées.
Pierre compila un dossier permanent pour « rappeler ces choses » de façon puissante à l’Église. C’est donc l’apôtre Pierre qui commença à rassembler les livres du Nouveau Testament. Cela aurait inclus toutes les épîtres de Paul, qui, comme nous l’avons déjà vu, étaient définies comme faisant partie d’ores et déjà des Écritures à cette époque-là (2 Pierre 3 :14-16). Cela incluait également trois des quatre Évangiles, le livre des Actes, écrit par Luc, et les épîtres de Jacques et de Jude, les frères de Jésus. Paul qualifie les paroles de Jésus d’» Écriture », quand il reprend une citation de Luc 10 :7 dans 1 Timothée 5 :18.
Retournant à 2 Pierre 1, à partir du verset 16, Pierre passe brusquement de la première personne du singulier, « je », à la première personne du pluriel, « nous ». Il écrit :
« Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux. Car il a reçu de Dieu le Père honneur et gloire, quand la gloire magnifique lui fit entendre une voix qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. Et nous avons entendu cette voix venant du ciel, lorsque nous étions avec lui sur la sainte montagne » (2 Pierre 1 :16-18).
Qui donc est le « nous » auquel Pierre fait référence ? Eh bien, des personnes solidement établies dans la doctrine, qui ne suivent pas « des fables habilement conçues », mais qui prêchent l’Évangile du Royaume de Dieu en faisant connaître aux autres « la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ. » Elles devaient être aussi des témoins oculaires de la vision de la transfiguration de Jésus sur la sainte montagne. Cela nous amène au…
« Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l’écart sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage resplendit comme le soleil, et ses vêtements devinrent blancs comme la lumière. » Ces trois disciples furent les témoins oculaires de la transfiguration du Christ dans Sa gloire, lorsqu’ils étaient avec Lui sur la montagne.
Pierre donc se référait soit à Jacques, soit à Jean, le frère de Jacques, quand il dit « nous » dans 2 Pierre 1. Mais il n’aurait pu parler de Jacques, car ce dernier avait déjà été martyrisé lorsque Pierre rédigea sa deuxième épître, selon Actes 2 :12. Le seul autre à avoir vu la transfiguration du Christ est donc l’apôtre Jean. Dans sa dernière lettre, Pierre expliquait que lui et Jean – mis pour « nous » – étaient les seuls toujours en vie à détenir « d’autant plus certaine la parole prophétique » (2 Pierre 1 :19).
En d’autres termes, Pierre indiquait à ses lecteurs que lui et Jean étaient les deux disciples désignés par le Christ pour laisser à la postérité une compilation des livres inspirés du Nouveau Testament faisant autorité qui guiderait la communauté des disciples tout au long des générations à venir, bien après la mort des premiers apôtres. C’est donc l’apôtre Jean qui compléta et finalisa par ses écrits le canon du Nouveau Testament qui compte 27 livres, dont cinq lui sont attribués et auraient été écrits environ trois décennies après la mort de Pierre. Cela indiquerait que Pierre, avant sa mort, rassembla un canon de 22 livres (correspondant exactement au même nombre de livres que l’Ancien Testament, selon la façon juive de compter ces livres). Les 22 livres que Pierre rassembla comprennent trois des Évangiles et le livre des Actes, les épîtres de Paul, Jacques et Jude, et ses propres épîtres.
L’apôtre Jean compléta ensuite le canon du Nouveau Testament en ajoutant ses cinq livres – un Évangile, trois épîtres et le livre de l’Apocalypse – pour un total de 27 livres. Les 22 livres des Écritures hébraïques ajoutés aux 27 livres des Écritures grecques, font 49 en tout – soit sept fois sept, le nombre que Dieu utilise pour symboliser l’achèvement ou la perfection !
Le Nouveau Testament est fiable. Le fait que certains des principaux apôtres de Jésus écrivirent sous inspiration et canonisèrent le Nouveau Testament, moins de cent ans après la mort de Jésus, apporte de la crédibilité au Nouveau Testament. Les Écritures révèlent que le Nouveau Testament ne fut pas élaboré par un comité ou un conseil, des siècles plus tard. La version finale du Nouveau Testament fut établie par Dieu au 1er siècle, par l’intermédiaire de Ses apôtres.
Tout cela avait été annoncé par la prophétie d’Ésaïe plusieurs siècles auparavant : « Enveloppe cet oracle, scelle cette révélation, parmi mes disciples » (Ésaïe 8 :16). De nos jours, les saints, les membres de la maison de Dieu, continuent à être « édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire » (Éphésiens 2 :20).
Si vous êtes intéressé par les preuves historiques montrant que Jésus marcha réellement sur la Terre, consultez notre Tableau blanc intitulé : « Jésus fut-Il un personnage réel ? »
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